Chapitre Huit.

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Point De Vue Bellamy Blake.

Après avoir dit à Clarke qu'on s'en allait, je rentre dans la maison et cherche Raven et Octavia du regard. Je sais que c'est pas la peine que je crie parce que de toute façon elles ne m'entendraient pas.
Je finis par les trouver, en train de discuter d'une manière étrange. On dirait qu'elles élaborent un plan secret ces deux là, elles sont étranges.

"-Les filles !" Elles tournent la tête vers moi. "On s'en va."

"-Ça te dérange si on rentre à pied ? On aimerait rester encore un peu." Demanda Octavia.

"-Hors de question ! Mh... Je viendrais vous chercher, appelez moi quand vous sortez. Pas de conneries, sinon je vous ramène par la peau des fesses !"

"-Promis !" Dirent-elles en choeur.

Je soupire et finis par sortir de la maison. Je cherche Clarke du regard quelques secondes et descends les marches du perron en tournant la tête autour de moi, et finis par la trouver, penchée en avant, en train de se tenir le ventre.
Je trotte vers elle et prends ses cheveux dans ma main histoire de l'aider.

"-Moins classe que mademoiselle Parfaite, non ?..." Marmonna-t-elle.

Je lâche un léger rire.
De mon autre main, je sors un mouchoir et essuie sa bouche. Elle se redresse et s'accroche à mon bras pour ne pas tomber, et je l'amène jusqu'à la voiture, garée juste en face de la maison. Elle grimpe dedans, et après que avoir fait la même chose, je démarre.
Je la regarde du coin de l'oeil quelques secondes, et constate qu'elle est sur son téléphone. Et après, je l'entends soupirer.

"-Un problème ?" Questionnais-je en tournant la tête légèrement vers elle.

"-Non." Répondit-elle calmement. "Ma mère vient de me prévenir que mon père ne rentre pas ce soir. Je suis soulagée qu'elle n'ait pas à le supporter sans moi..."

Sans s'en rendre compte, elle pose sa main sur la mienne. Mais elle ne l'enlève pas pour autant.

"-J'aimerais faire quelque chose pour toi.." Lui avouais-je.

"-Tu fais déjà quelque chose pour moi. Tu es la seule personne avec qui je peux en parler librement. Ça me soulage d'avoir quelqu'un avec qui en parler.."

Je serre sa main dans la mienne, et je la vois s'enfoncer dans le siège en fermant les yeux.

"-Je me sens pas trop bien." Avoua-t-elle.

" -Qu'est-ce que tu as ?"

"-Un mal de crâne pas possible.."

"-On va bientôt arriver, tiens encore un peu."

Et quelques secondes après avoir dit ça, on arrive chez moi. Je ne peux pas m'empêcher de lui poser la question.

"-Clarke ?"

"-Oui ?"

"-Vous avez jamais essayer de.. partir ?"

"-Non.." Soupira-t-elle.

Je pince les lèvres, et finis par descendre de la voiture. En homme galant, je lui ouvre la portière, et elle me remercie d'un signe de tête en souriant légèrement.
Je la fais entrer dans la maison, et lui dis de s'asseoir.

"-Je vais te chercher de l'aspirine." Déclarais-je.

"-T'embêtes pas pour moi ! Je dois juste dormir et ça ira mieux."

"-Dans ce cas, je vais te chercher un pyjama, princesse. A moins que tu veuilles dormir dans ta jolie robe ?"

Elle rit, et je souris avant de monter l'escalier.
Je vais directement dans ma chambre, parce que je sais que Clarke ne rentrera pas dans les pas dans les pyjamas trop serrés d'Octavia. Je le sais. Vous regardez Octavia, et vous regardez Clarke. Clarke déjà est plus grande qu'Octavia, et... mieux fournie on va dire. Bah quoi ? Je suis un mec, ça m'est déjà arrivé de regarder...
Je rentre dans ma chambre et prends un de mes T-shirt et un jogging, et redescends. Quand j'arrive dans le salon, je trouve Clarke, en train de regarder les photos posées sur la commode contre le mur. Elle a un sourire en coin.

"-C'est toi là ?" Demanda-t-elle en pointant une photo du doigt, avant que je hoche la tête. "Pourquoi t'avais l'air tout fière ?"

"- Je venais d'enterrer Octavia dans le sable juste à côté." Elle éclate de rire. "Mes parents ont prit la photo avant de me pourrir."

Elle rit de plus belle, avant de reprendre son sérieux peu à peu.

"-Bon, je vais aller me mettre en pyjama."

Elle passe à côté de moi et monte les escaliers.
Quant à moi, je m'installe dans le canapé et allume la télé en attendant que Raven et Octavia m'appellent.
J'entends Clarke descendre les escaliers et quelques secondes après elle vient s'installer à côté de moi. Elle baille et pose sa tête sur ma cuisse.

"-Tu préfères pas dormir dans un lit plutôt ?" Gloussais-je.

"-Non. Je suis bien ici."

"-T'es sûre ? Sinon je te laisse le mien et je dors ici."

"-Ça va aller je te dis ! Quand tu m'appelles princesse faut pas le prendre au pied de la lettre tu sais ?"

"-Tais toi et dors." Riais-je.

Elle lâche un léger rire.
Quelques minutes après, alors que je regarde la télé avec une main dans ses cheveux, je l'entends ronfler.

"-Clarke ?"

Elle ne répond pas. Bon, elle dort.
Mon téléphone se met à sonner à côté de moi, et je me dépêche de décrocher pour ne pas la réveiller.

"-O' ?"

"-On est sorties, tu peux venir nous chercher ? On caille."

"-Laisses moi cinq minutes, j'arrive. Attendez moi devant."

"-A tout de suite."

Je raccroche le téléphone et me lève doucement du canapé en évitant de faire bouger Clarke. Je m'accroupis en face d'elle.

"-Princesse. Hey." Elle gémit avant d'ouvrir très légèrement les yeux. "Je vais chercher Raven et Octavia. Tu restes ici ?" Elle hoche la tête. "J'en ai pas pour longtemps."

Je me redresse et prends ma veste sur le canapé. Je passe la porte et ferme cette dernière à clé, puis j'enfile ma veste. Je grimpe dans ma voiture et me mets en route pour aller chercher Raven et Octavia.

* * *

Après qu'Octavia ait sortie une connerie plus grosse qu'elle, je dévérouille la porte en rigolant, et la laisse passer.
Je ferme la porte à clé après être entré.

"-Tu m'avais pas dit que Clarke dormait dans le canapé ?"

"-Si pourquoi ?" Demandais-je en posant les clés sur la commode dans l'entrée.

"-Elle est pas dans le salon."

"-Quoi ?" Dis-je en me tournant. "Attends je vais la chercher."

J'inspecte en premier lieu le rez-de-chaussé. Le salon, la cuisine, le couloir qui mène à la cave.. Rien du tout.
Je décide de monter les escaliers, et c'est quand je suis dans les marches que j'entends des sanglots.
Je me dépêche de finir de monter les marches, et c'est là que je la vois.

Elusive.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant