Chimères Dévastatrices. -Poème 1-

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J'ai vu le passeur aux yeux de brume,

Il arpentait les rues sous le clair de lune.

Ce prince des nuées au pelage de suie,

Rôdait sous ma fenêtre, cherchant un abri.

Mes ombres éternelles l'on chassé d'un regard,

Son âme rassurante m'a laissée dans le noir.

Hantée par mon passé,

Je tente en vain de me réveiller.

Chaque nuit se répète, chaque nuit me détruit,

Mes souvenirs défilent sans cesse dans mon esprit.

Enfermée dans cette seconde réalité,

Je ne parviens pas à oublier.

© -Copyright Marine Grand.-

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