Plus on est petits, plus on y rit,
Plus on est grands, moins nos fesses passent dedans.
Ca a des avantages de grandir,
Mais aussi des inconvénients.
On regarde cette balançoire moisir,
Avec les souvenirs d'antan.
Vous vous rappelez ?
Cette impression de légèreté ?
Vous pensiez toucher le ciel ,
A seulement 3 mètres du sol ...
C'était drôle quand on y repense,
Encore maintenant on en rigole.
Aujourd'hui, rien n'est pareil,
Il faut donc en faire son deuil.
Toi qui a m'a tant fait sourire,
Fait des frayeurs parfois aussi,
Peur de ne jamais réussir,
A m'arrêter, à atterrir.
Tes cordes m'ont souvent brulées les mains,
Mais la douleur n'existait pas,
Peu importe, on y retournait demain,
Retrouver cette infatigable joie.
Parfum d'été, insouciance retrouvée,
Voilà ce à quoi je pense, de nouveau en scelle.
Sur ma balançoire adorée,
Les années ont passé pour moi, mais pas pour elle.
Tu fais partie de ce que la vie nous prend,
Mais plus tard, elle reviendra à tes enfants,
Qui deviendront des papillons,
Et rigolerons de toutes leurs dents.
Ceci était un poème délivré par la ministre de l'enfance.
Chers parents, si vous aimez vos enfants à outrance,
Offrez-leurs une balançoire, avec cordes, trapèzes et anneaux,
Ca sera pour eux le plus beau des cadeaux !
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Ne vous retenez pas de rire !
PoetryA travers ces quelques poèmes, j'aimerais que vous lâchiez prise et que vous rigoliez. Vous allez voir, tout ce qui est écrit là dedans est drôlement vrai. Tous concernent un objet bien particulier, mais ceux-ci connaissent pendant une minute, leur...