The pet passion (en pause)

Chapitre 4

PDV de Evan ( exceptionnellement à la 1ere pers)

Alors que j'étais sur le point de m'évanouir, je vis vaguement quelqu'un s'approcher de moi à moins que je ne délirais déjà. Je n'avais plus vraiment conscience de ce qu'il se passait autour de moi, je n'avais même pas mal. Si c'était ça mourir, alors ça allait.

PDV de Josh

Tout s'était passé très vite, l'arrivée des braqueurs et le coup de feu. On peut dire que cela avait calmé tout le monde. Josh qui avait déjà remarqué le jeune homme, le vit s'effondrer. Même s'il ne le connaissait pas, il espérait qu'il allait s'en sortir. Par chance, enfin si on peut dire, il était tout près donc s'il calculait bien son coup, il pourrait se rapprocher tout doucement et essayer de voir où la balle l'avait atteint et s'il pouvait faire quelque chose.

- Toi, tu bouges pas, dit le bandit, qui les tenaient en joue pendant que les deux autres étaient partis voler tout l'argent qu'il pouvait.

Au bout de cinq minutes, Josh avait réussi à s'approcher de lui sans se faire remarquer. D'après ce qu'il put voir, la balle n'avait pas touché son cœur  mais c'était tout juste. Enfin, c'était déjà un bon signe même s'il perdait beaucoup de sang. Il allait falloir comprimer la blessure. Il regarda autour de lui, le braqueur qui était censé les surveiller, attendait ses complices avec anxiété et ne faisait plus vraiment attention à eux.  Les cinq autres otages le regardèrent mais ne firent rien pour l'aider, de peur de subir le même sort. Il le comprenait d'ailleurs, lui-même n'était pas très rassuré mais il ne pouvait pas rester sans rien faire malgré les risques encourus. Il entendit du bruit et retira vite ses mains du jeune homme pour éviter qu'ils remarquent qu'il essayait de lui venir en aide. Il essuya discrètement ses mains pleines de sang.

Les deux autres braqueurs étaient revenus, les sacs remplis de billets.

- Alors ? demanda l'un d'entre eux

- Tout est ok, RAS, répondit celui qui était resté, d'un air beaucoup plus sûr maintenant que ses complices étaient de retour.

- C'est bon, on se casse vite fait.

- Qu'est-ce qu'on fait d'eux ? interrogea le troisième en désignant les otages, terrifiés.

- On s'en fout, on les laisse, on a eu ce qu'on voulait et puis, l'autre là est sûrement mort à l'heure qu'il est. Inutile d'attirer l'attention plus que nécessaire.

Sur ce, ils repartirent aussi vite qu'ils étaient venus.

Josh serrait les poings quand il entendit que les braqueurs s'en foutaient royalement qu'ils en aient tué un.

Une fois partis, il entendit les autres sangloter ou pousser un soupir de soulagement ou appeler la police, leurs proches et enfin quelqu'un eut le bon sens de prévenir les secours. Josh, lui, se précipita sur le blessé. Malheureusement, son état se dégradait très vite, trop vite, il perdait toujours beaucoup de sang et il avait en plus de grosses difficultés à respirer.

- Il est vivant ? demanda une femme brune

- Oui, répondit-il simplement.

- J'ai appelé les secours, annonça une jeune femme, ils arrivent dans quinze minutes.

- Merde, il ne va jamais tenir, répondit-il, il sera mort si on ne fait rien avant.

Il réfléchissait. En tant qu'infirmier, il avait souvent vu les chirurgiens le mettre en œuvre mais lui-même ne l'avait jamais pratiqué puisque ce n'était pas son rôle. Malgré tout, c'était sa seule chance :