Chapitre 9

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PDV Min-Hae

Je sortis de mon rêve reveillé par mon téléphone qui ne cessait de sonner.

«Qui m'appel à cinq heures du mat...?».

Je décrocha un peu énèrver mais surtout stressée, pour m'appeller a une heure aussi tardive que cela.

Min-Hae- Allô ?

- Bonjour, je me presente je suis médecin aux urgences de Séoul.

Mon cœur ratta un batement qu'est ce que je disais!

- Votre père à eu un accident il est actuellement au bloc opératoire.

Je déglutis difficilement et mon coeur se serra davantage mon père etait tout ce qui me restait dans cette vie.

- Mademoiselle ?

Min-Hae- Je...euh...

- Votre père étant encore conscient à son arrivé aux urgences il nous a demandé de vous tenir au courant, de ne pas vous inquiéter, il vous demande de continuer les cours et vous donnera lui même de ses nouvelles.

Je ne comprenais pas... Mon père souhaitait vraiment que j'aille en cours et que je fasse comme si rien ne s'était passé ??

J'avais remarqué que depuis plusieurs semaines il n'était pas au top de sa forme mais je ne lui en avait pas parlé, je pensais que ça lui passerait et qu'il ne voudrait pas m'expliquer (je dois tenir mon caractère de lui), je ne peux pas me resoudre a le laisser tomber, pas encore...

La dame avait déjà racrochée.
«Elle est sérieuse ! quelle conne !».

Je décida alors de me lever, de toute manière à cette heure si je pouvais me rendormir j'etais trop stressée et tétanisée par la peur de le perdre.

Je me dirigea vers la cuisine pour me servir un verre d'eau, je le pris mais il glissa de main, «non rectification je l'ai laché. Je ne sais pas comment mais je ne contrôl plus mon corps».

J'avais une grosse boule dans la gorge, j'avais envie de pleurer mais rien ne sortait.
Il fallait que je prenne l'aire et vite.

J'enfila un jean troué et un t-shirt noir large. Je pris mes baskets au passage, les mis rapidement et ouvra ma porte. Je sentis l'odeur de renfermer de mon palier l'envie de vormir me pris la guorge. Je descendis les marches deux a deux, j'avais vraiment l'impression d'étouffer, mes poumons et mon coeur me faisait souffrir le martir.

J'ouvris la porte de l'immeuble dans un mouvement brusque et confus.

Je sentis alors l'air frais sur mon visage, ça y est... je pleurais. Mais pas seulement de tristesse aussi de colère et d'impuissance. Les larmes coulaient a flot.
J'aimais mon père plus que tout, c'était la dernière personne que je connaissais le plus au monde mais il continuait d'être un père irresponsable. Après la mort de ma grand-mère il avait sombré dans une profonde dépression et voilà qu'il recommençait.

Je ne savais pas ce qu'il lui était arrivé, si c'était grave, mais je ne pu me retenir de m'imaginer le pire des scénario possible.

Je marchais, continuellement, sans savoir la direction. Mais j'était bien mieux dehors qu'enfermé chez moi.

Je m'essuya alors les yeux encore tout embrumés par mes larmes et mes joues rosies par le chagrin.

Je venais de butter dans quelque chose, ou plutôt quelqu'un.
J'esseya alors de voir le visage de l'inconnu en question que je venais de heurter.
C'était Min Yoongi.

- Nous devions grandir - [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant