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(Point de vue de Mathieu.)

Je suis encore là, à la même heure, sur le même banc, avec mes vieilles habitudes de lycéen.
J'entre-ouvre un cahier et je lis silencieusement, le bruit de la ville à moitié endormis me berce et me permet d'étudier sainement.
Tous se passait bien à ce moment là, mais un élément perturbateur vient me couper dans ma lecture ; c'est Antoine Daniel qui débarque en enjambant le banc en s'installant près de moi, il essayait de débuter la conversation par un "salut" un peu trop simple à mon goût, je ne l'aimais pas vraiment, je le jalousais beaucoup, pourquoi ? Il était tellement cool, il avait des amis, bon caractère, de l'argent, des activités plaisantes, et il avait tellement de charme avec sa mèche rebelle brune qui tombait sur le coin de ses yeux noisettes, ses lèvres parfaitement bien dessinées, son odeur masculine et douce à la fois, je crois que c'était pour ça qu'il plaisait à Maelle, oh Maelle qu'elle était jolie, et dire qu'elle ne serait jamais mienne. Enfin bref je disais, au final je lui répondu un simple salut un peu froid que je soufflait entre mes lèvres.
"Qu'est ce que tu ici fais à cette heure là?" Dit il.
"Rien de très intéressant." Répondais-je sans lui porter grand intérêt.
"Tu sais tu devrais pas rester seul comme ça, ça te va pas."
Je le fixais avec beaucoup d'imcomprehension, au final il pouffa comme un gosse et c'était pas plus mal, moi j'ai ris nerveusement.
"Non mais sérieusement, pourquoi tu me parle pas à moi ou à Maelle par exemple, elle est tellement adorable !"
Antoine avait allongé le son "able" et je commençais à engoisser sans raison. Je commençais à bouffer la peau de mes poignets avec mes ongles mais Antoine me prit la main dans le sac.
"Oh mec tu fais quoi? Tu pleures ?"
Mes larmes se pourchassaient les une après les autres, juste le fait qu'il prononce le prénom de Maelle avait attaqué mon bon sens.
Je le fixais avec mes yeux larmoyant et Antoine eu une réaction totalement imprévisible, il se posa sur ma cuisse et m'enlaca, mon sang ne fit qu'un tour, cette situation était terriblement gênante et je ne comprenais pas comment il pouvait être aussi proche d'un type qu'il ne connaît pas. Je voudrais le repousser mais mon corps me dit non. Au final cette situation ne me gênait pas tant que ça, au contraire, mon entre-jambe était à présent gonflé au vu du corps si attractif d'Antoine au dessus de moi. Bien sûr Antoine le remarqua vite et avec un sourire aussi joueur qu'innocent il me fixa et souffla dans mes oreilles :
"C'est nouveau ça, Sommet."
Je frisonnais légèrement à l'entente de mon nom de famille prononcé par cette abrutis (mais excitant) de brun qui me faisait face.
Je commençais à angoisser à l'idée que quelqu'un puisse nous voir comme ça mais il commença à mouver sur ma cuisse dans des mouvements régulier je commençais donc à perdre pieds.
Je voulais prendre le contrôle de la situation alors j'embrassais le garçon qui me faisait face avec beaucoup d'attention, ses lèvres avaient un goût de marijuana, légèrement poivrer et ce n'était franchement pas déplaisant, l'une des mains joueuses du jeune au cheveux ebbourifiés vient se glisser sous mon boxer et m'arracher un gémissement par la même occasion, la fermeture la fermeture de mon pantalon se dezippa par la pression de sa main, il commença alors de long va et viens réellement agréable, j'ettoufais des gémissements en me mordillant les lèvres, sans grande victoire car la plus part sortait quand même, c'était tellement jouissif de savoir que on pourrait nous voir à tous moment,les mains expertes d'Antoine allait presque me faire toucher l'extase, c'était tellement bon que j'aurai cru être sous embroisie. J'aurais vu que la ça ne s'arrête jamais mais le brun était têtu et en voulait plus, il nous fit glisser hors du banc et attrapa un préservatif dans l'une des poches de son manteau, se débarrassant par la même occasion de nos vêtements un peu trop encombrant,je brisais le silence, un peu gêner.
"Antoine.. je l'ai jamais fait avec un homme.."
Antoine sourit légèrement, il me dit :
" Je suis pas là pour te faire du mal si c'est que tu crains, je viens te consoler."

Au final, j'avais confiance en lui, même si à présent la chaleur me faisait réfléchir à la situation, il me sortit rapidement de ma rêverie en plaçant ses doigts contre mes lèvres, je compris qu'il fallait que je les lubrifie avec ma bouche, ce que je fit presque par automatisme, je prenais mon temps à envelopper chacun de ses doigts avec ma langue, ce qui agaçait Mr.Daniel derrière qui semblait être au bord d'exploser sur le gravier, je dois avouer que c'était plutôt excitant de le torturer comme ça.
Je laissa la liberté et à ses doigts et tout commença enfin, la douleur était supportable bien que des rictus de douleurs apparaissait sur mon visage parfois, Antoine recouvrait ma peau de baiser,il chuchotait même à quel point il voulait prendre soin de moi contre ma peau.
"Tu es près ?" Dit l'adolescent chevelu.
"Près ! " dis-je avec plus d'enthousiasme que prévu
Le brun ne se fit pas prier et fit buter son bassin contre le mien, son sexe entre-choquant mon entre, un gémissement entre la douleur et le plaisir s'était échappé de mes lèvres, il prit alors plus son temps afin que je m' habitue. Mais moi j'en voulais plus d'Antoine, je voulais connaître ses limites alors je pris le contrôle de la situation et je guidais son membre, pour le plus grand plaisir de l'autre idiot d'Antoine Daniel.

Et maintenant que je me rappelle à quel point on était bien par terre à 22h, entrain de se finir l'un et l'autre sur le gravier, je me rends compte que j'ai une dépendance autre que l'astrologie, on l'appelle "Antoine".

ThjOù les histoires vivent. Découvrez maintenant