Je grognais, comme si ma vie en dépendait. Comme si c'était la dernière chose que je devais faire dans ma vie. Mon dernier souffle. Ahah...mon dernier soupir est un grognement bestiale digne d'un animal a l'agonie. Je connais un abrutit qui se moquerait facilement de moi en me traitant d' « imbécile protozoaire ». Argh...
Ce n'était pas une bonne idée de penser à cet abruti. Je fermai les yeux et me couvrit la tête de ma couverture douillette pour me cacher du soleil.
Je me fichais de savoir l'heure qu'il était, temps qu'il n'était pas l'heure de dormir.
Ah oui...j'avais bien l'école, mais ozef, j'avais la flemme. Et l'entraînement de basket...a quoi bon ? Après tout :
« Le seule qui peut me vaincre, c'est moi » récitais-je comme salut matinale.
Enfin ce n'était plus vraiment le cas.
Cet abrutit avait réussis à me battre...une fois...un coup de chance surement.
Ouais...c'est ça.
Erf, pensé à cet abrutit n'arrangeait en rien mon affaire.
Et quelle affaire ?
La bosse dure dans mon caleçon.
Je soupirais et grimaçais.
Et si cette grimace était en partie due à mon haleine fétide du matin, elle était également la preuve d'une horrible douleur à mon entrejambe tendu fièrement comme un drapeau sur son nouveau territoire.
A défaut d'avoir la flemme de me lever et d'aller prendre une bonne douche froide pour calmer mes ardeurs. Je fis glisser une de mes mains dans mon caleçon pour me libéré. Me laissant aller à mon péché, devenu tellement récurent qu'il en était rendu à un geste matinale.
Je frissonnais au contact de mes doigts sur ma verge érigée.
Ma main libre remonta sur mon visage et glissa sur mes lèvres gonflées de plaisir. Attendant en vain un baiser qui ne vint jamais, et pour cause j'étais seul. Seul avec mon imagination qui avait mal terminé au vu de nombreux plaisir matinal solitaire.
Et pour vous dire à quel point j'avais tourné mal, même les gros boops de Mai-chan ne m'aidait plus à me libérer. Non à la place, j'imaginais un torse plat et rugueux. Avec des abdos que les entraînements et les matches de basket avaient tracé dans sa peau quelque peu dorée par le soleil américain.
Un gémissement rauque s'échappa de mes lèvres. Visiblement ce que mon esprit imaginait plaisait à mon cerveau entre mes cuisses. Et ça ne s'arrêtait pas là.
J'imaginais deux bras aux muscles développer, s'accrocher à mon cou. Me serrer contre lui. Mes mains glisseraient avec douceur sur son torse si bien sculpté. Atterrissant sur des hanches bougeant d'avant en arrière, donnant des coups de reins, quémandant, suppliant, que mon corps se colle contre le sien.
Je me cambrais à cette vision, un spasme me prenant tout mon être. Et un autre râle rauque s'échappa de mes lèvres, remontant dans ma gorge.
Je continuais de dériver le long de ce corps. Ses longues jambes habituées à sauter plus haut qu'un être humain normalement constitué, serrait occuper à s'enrouler autour de ma taille, accompagnant ainsi mes coups de reins pour frotter nos deux corps, nos deux verges l'une contre l'autre.
Mes mains glisseraient le long de ses jambes, abandonnant ainsi les hanches. Puis remonteraient sur les fesses, popotin bien ferme et rebondit que j'écarterais. Le préparant avant de le faire mien.
Dans la réalité, ma main libre glissa sur mon torse, effleurant distraitement un téton durcit qui me fit grogner de plaisir. Et mon esprit repartit à la dérive.
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Anata no naka
FanfictionAomine a commis un nouveau crime. Il en est dégoûter. Il décide finalement d'aller se balader, à défaut d'aller à l'école. Il se rendra vite compte que sans ballon, on ne peut pas jouer au basket. Mais que certain ballon devrait éviter d'exister. ©...