Chapitre 1

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*bip* *bip* *b...*
Je sursaute, il faut que je change ma sonnerie de réveil, elle est vraiment agressive.
J'éteinds mon alarme, aujourd'hui on est le 2 septembre 2016 et j'entre en terminale. Je dois avouer que je suis nerveuse. Rien que l'idée de voir de nouvelles têtes ou même pire, le bac ! Ça me fout la pression, mais bon c'est pas comme si j'étais timide.
Bon je me lève et prends les vêtements que j'avais préparer la veille : un jean noir et un pull rose en maille ainsi que mes sous-vêtements.
Je vais dans la salle de bain, m'habille, me maquille, me parfume et mets du déodorant parce qu'on est d'accord l'odeur de transpiration n'est pas une des plus agréable. Puis je part déjeuner, ma sœur boit son café dans la cuisine.
Jeanne : -Alors Tess t'es prête ? Pas trop stressée ?
Moi : -Oh non ça va, la pression est redescendu mais je pense qu'elle va revenir d'ici une heure...
Jeanne : - t'inquiètes ça va bien se passer c'est pas comme si t'étais un alien avec trois yeux et des tentacules espèce de patate !

Et oui, même en ayant 23 ans ma sœur est toujours une petite gosse dans sa tête, voilà pourquoi on est si proche.
Après avoir fini mon bol de spécial K je regarde l'heure sur ma montre: 9h05. Il faut que j'y aille sinon je vais être en retard.
Moi : -Bon Jeannot bouge ton cul je vais être en retard
Jeanne : -Ok Ok je prends mon sac et j'arrive, vas m'attendre dans la voiture je vais te l'ouvrir.

Je fonce en bas de l'immeuble et entre dans le coupé qui vient juste de s'ouvrir. Jeanne arrive dans la foulée et met le contact, l'album de Nekfeu retentit immédiatement. "Feu" me met toujours de bonne humeur.
Ma sœur et moi chantons sur le trajet, à coup de "princesse, passe son temps en soirée à dormir le jour" et de "c'est pour mes reuf".
9h25, j'arrive devant le lycée; il y a une énorme foule devant l'entrée du bâtiment qui lui est gigantesque. Lors de ma première visite j'étais scotchée !
Je range mon téléphone dans ma poche, on sait jamais. J'entends ma sœur derrière moi me dire :
Jeanne : -Bon, bonne chance ma belle, tu m'appelleras quand tu seras sortie, bisous je t'aime.
Moi : -Ouais t'inquiètes, moi aussi je t'aime bisous.
Et elle s'en alla à son travail.
Bon maintenant je dois me confronter à cette foule pour pouvoir trouver ma classe, je sens que ça ne va pas être facile...

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