Inconditionnel.

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Au moment même où nos regards se sont croisés j'ai su que tu serai mienne.

Dans ce café je t'ai connu et depuis tu n'as pas quitté mes pensées. Je ne pouvais rien y faire je ne pensais qu'à toi, je ne respirais que pour toi, je n'aimais que toi.

Je t'ai approché et entre nous ça a tout de suite collé, les papouilles, les bisous, les câlins: c'était magique.

L'amour que j'avais pour toi me consumait petit à petit mais pour rien au monde je n'aurais laissé ma place à un autre. Tous les jours tu me répétais que tu ne pouvais pas vivre sans moi. Je te répondais avec un simple sourire parce que je ne trouvais pas de mot assez fort pour exprimer ce que je pensais. Mais ça ne t'as pas suffit. A chaque fois que tu me disais "je t'aime", tous mes sens s'éveillaient mais rien ne sortait de ma bouche en retour. Je fais parti de ces personnes qui sont incapable d'exprimer ce qu'ils ressentent. Et tu ne l'a pas supporté, tu avais besoin de plus d'affection. Alors un matin tu as pris la décision qui s'imposait pour que tu sois heureuse, tu as fais tes affaires et tu m'as quitté. Tu as prononcé ces mots: "excuse-moi mais c'est mieux pour tout le monde". J'ai approuvé mais la réalité est que c'était mieux pour toi, mais moi, je ne suis jamais parvenu à trouver une fille qui te ressemble, qui puisse me rendre aussi fou d'elle que je l'étais de toi. Le temps est passé, tu semblait heureuse, tu avais refais ta vie. J'étais détruit, ma vie n'avait plus de sens sans toi. J'ai essayé de t'appeler mais tu ignorais mes appelles et messages. Alors j'ai fini par comprendre au bout de plusieurs mois, tu ne voulait plus entendre parler de moi. Mes potes m'ont convaincu de sortir pour penser à autre chose alors nous sommes allés en boîte de nuit. J'ai bu, surement trop. Max m'avait dit de m'arrêter là. Mais plus les verres s'accumulaient moins j'avais mal alors j'ai continué. J'avais réussi à te sortir de ma tête mais une fille est arrivée, elle était belle, pas autant que toi évidemment, elle m'a abordé. Lorsqu'elle m'a embrassé ton visage m'est revenu comme un flash, je retrouvais la sensation de ta peau chaude sous mes mains, je revoyais ton sourire éclatant. Mais la réalité finie toujours par nous rattraper. J'ai réalisé que ce n'était pas toi dans mes bras, ce n'était pas tes lèvres contre les miennes. Et j'ai réalisé que tu ne serais plus jamais mienne. J'ai cru devenir fou, mais j'étais juste fou de toi.

Alors sans réfléchir j'ai pris les clés de ma moto et j'ai foncé. Je n'avais pas de direction, je voulais juste partir loin, et surtout, ne plus avoir mal.

Il y avait ce camion en travers de la route. J'ai commencé à ralentir mais j'ai réfléchi: à quoi bon vivre si c'est pour souffrir. Alors j'ai écrasé la pédale et j'ai accéléré.

Tu es restée, le téléphone dans la main, les larmes aux yeux, debout dans ton salon. Dès que tu as compris tu as accouru à l'hôpital mais il était trop tard. Tu m'avais quitté la première.

Tu disais que tu ne pouvais pas vivre sans moi mais de nous deux c'est toi qui vit encore.

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