Kill For Good Love

...3...

Je sors de la douche avec une serviette autour de mon corps. Earl me parle mais je n'écoute pas vraiment. Il s'excuse pour la fille entre autre. Je repense à la merveilleuse sensation que m'a procurer le regard vide de cet homme, et mon couteau planté dans son torse. Je vais dans la cuisine et fait un peu de vaisselle en pensant à tout cela.

"April je dois participer à un super concours ! Il faut que tu viennes m'encourager !"

"Oui si tu veux Earl."

Je lui souris et il m'embrasse. Peut de temps après, on passe à table. Il râle un peu sur le plat à base de légumes que j'ai fait, ce qui me fait rire.

"Tu n'es pas mieux qu'un enfant Earl !"

"Tu fais que des trucs que j'aime pas, j'y peux rien."

"La prochaine fois tu le fais toi même."

J'entame mon repas en souriant. L'après midi venu, Earl et moi partons pour son concours. Je m'ennuie énormément. Je pars donc quelques minutes dehors pour marcher et prendre l'air. Je reste un peu plus de cinq minutes et je ne regrette pas ce que je vois en revenant. L'équipe d'Earl à gagner et tout le monde heureux. Une fille que je ne connais pas c'est ajouter dans la joie de son équipe et se colle contre Earl. Deux possibilités s'offrent à moi : Soit je lui arrache la tête, sois je m'en vais. Je choisis la seconde possibilité et m'en vais. Je me ballade dans ma ville et croise une femme qui se fait voler son sac à main par un homme. Je suis tellement énervé que je laisse l'homme s'enfuir. La femme m'hurle dessus mais je continue mon chemin. Je marche pendant une heure, et recroise l'homme qui a volé le sac de la jeune femme tout à l'heure. Il me regarde et me remercie pour l'avoir laissé faire. Je sais ce qu'il veut, je préfère lui donner maintenant. Je l'embrasse puis lui demande où il veut aller.

"Tu préfère l'hôtel ?"

"Non pas l'hôtel." Fais je. Il y a des caméras à l'hôtel... Et je déteste ça.

"Je t'emmène chez moi alors ?"

"Oui je préfère."

Je finis mon verre et regarde l'écran du bar qui difuse les informations. Un homme d'une trentaine d'années à été retrouvé mort chez lui, un couteau dans le torse. Oups... je suis l'homme sans nom jusqu'à chez lui. Il m'offre à boire puis dépose des baisers dans mon cou. Je ferme les yeux puis me laisse totalement faire pendant une longue heure.

"Debout ma femme va rentrer."

J'ouvre les yeux et le regarde.

"Tu... Tu as une femme ?"

"Et alors ? Il est où le problème ?"

"Tu as trompé ta femme ?!"

Je me lève et me rhabille avant de partir dans la cuisine où ma veste est resté.

"T'a pas un mari toi peut être ? Je l'ai vu ta bague !"

Je sens qu'il m'énerve. J'attrape le couteau sur la table et le regarde en le menaçant.

"Pose ce couteau !"

"Tu as osé trompé ta femme ? Mais quel genre d'homme es tu ?! Elle va souffrir par ta faute !" Je lui cris dessus.

"Elle a l'habitude je l'ai déjà trompé ! Pose ce couteau maintenant." Répond-t-il pour se justifier.

"Et tu me dis que tu l'a trompé auparavant !?"

"Pose ce couteau je t'en supplie... On en discutera après si tu veux... Aller sois gentille, pose le..."

"On ne trompe pas sa femme !"

Je plante la lame dans le ventre de l'homme.

"Jamais."

Je retire la lame de son corps. Il tombe à genou et essaye d'attraper le téléphone fixe, je l'empêche en le poussant à l'aide de mon pied. Je le met sur le dos pendant qu'il agonise et j'appuie mon pied au dessus de sa blessure pour en faire sortir le sang plus facilement. Une fois que le corps est sans vie, je commence mon nettoyage. Je me sens plus sereine. Je regarde l'heure. Il faudrais que je rentre. Une fois mon nettoyage finis, je sors. Je décide de rentrer chez moi, alors que je suis pleinement satisfaite. Je n'ai aucun regret, aucun. J'ai comme l'impression d'être une guerrière qui défend ses idées. J'ai vengé sa copine trompé. J'ouvre la porte d'entrée, Earl n'est pas encore rentré. Je l'attend donc sur le canapé en regardant une série dont je n'ai jamais entendu parler. Earl revient une vingtaine de minutes plus tard. Heureusement pour lui, il est seul. Je le regarde sans un mot et il comprend directement pourquoi mon regard est si insistant.

"April..."

"Ne dis rien Earl. Ne dis rien."

"April écoute moi."

"J'ai dis ne parle pas."

"Je te jure que je ne l'ai pas embrassé il ne s'est rien passé..."

Je me lève et le gifle.

"Je t'ai dis de ne pas parler, Earl."

Je monte dans notre chambre, qui sera uniquement mienne pour ce soir et m'endors. Je sens Earl venir se glisser sous les draps alors sans le regarder je prononce quelques mots.

"Va dormir dans le canapé. Ne viens pas me déranger."

Il redescend donc dans le salon et je l'entends allumer la télé. Le son est si fort, que j'entends les informations de ma chambre.

"Encore un homme tué dans sa propre maison par un coup de couteau dans l'abdomen. Un tueur en série se cacherais peut être dans notre ville. Soyez vigilants cher citoyens."

Earl monte les marches de l'escalier à toute vitesse.

"April ! Il y a un tueur en série dans notre ville !"

"Mais non de quoi me parles tu ?"

"Deux hommes ont été retrouvés morts chez eux."

"Et alors Earl ? Si c'est des hommes c'est à toi d'avoir peur, pas à moi."

"Mais April ! Ce n'est qu'une coïncidence il va peut être tuer des femmes !"

"Deux hommes morts chez eux de la même façon, c'est peut être aussi une coïncidence tu ne crois pas ?"

"Si... Peut être que s'en ai une..."

Il baisse le regard et redescend dans le salon sans ajouter un mot. Mais oui Earl, ce n'est qu'une coïncidence. Une simple coïncidence.