Un massage ?

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Le reste du dessert se passa calmement, puis nous quittâmes ce petit monde en les remerciant visuellement bien sûr.
Celo me raccompagna à ma chambre.

- Tu sais je te trouve courageuse.

- Pourquoi ? Car je tiens tête à ta sœur ?

- Un peu, mais ne lui en veut pas, elle est très protectrice.

- Je m'en suis rendue compte, sinon content de la soirée ?

- Assez, mais mon père m'énerve à faire son gentil.

- Tu es tendu on dirait ? dis-je en mettant mes mains dans son dos, ça te dirait un massage ?

- Avec joie, c'est le genre de chose qu'on ne refuse pas.

- Bon alors, je vais chercher l'huile je reviens, je ne comprenais pas trop ce que je faisais exactement mais j'aimais bien l'idée de le masser.

Je me dirigeais vers la salle de bain et pris l'huile que j'avais remarqué toute à l'heure, l'heure était venue de mettre mon plan à exécution, j'allais enfin avoir les réponses à mes questions. Je me retournais et me dirigeais vers la chambre, quand je vis qu'il avait enlevé sa chemise, il était torse nu, sculpté comme un dieu, je me stoppais net, il était magnifique, il n'y a pas d'autre mot pour le qualifier, magnifique dieu.

- Qu'y a-t-il ?

- Rien, c'est juste que je n'ai pas l'habitude de voir un si horrible corps dis-je ironiquement.

- Ah, et bien cet horrible corps comme tu dis, où dois-je le mettre pour que tu le masse ? dit-il avec un énorme sourire.

- Sur le lit, contre le ventre.

- Bien, joli cœur.

- Fais attention, un massage peu très vite se terminé en séance de torture.

- Je n'attends que ça joli cœur dit-il en s'installant sur le ventre.

Je vins me placer au dessus de lui, une jambe de chaque côté comme sur un cheval.

Je fis couler l'huile sur son dos, et plaquer mes mains dessus.

Sa peau était chaude, la petite partie s'anima en m'ordonnant de ne jamais m'arrêter, je descendis mes doigts le long de son dos.
Cela faisait au moins 10 bonnes minutes que je le massais, remuant mes 10 doigts sur sa colonne vertébrale en passant par ses épaules. Il était temps d'essayer de lui extorqué quelques informations.

- Pourquoi les anges et les démons ne vivent pas ensemble commençais-je.

- Euh..., on se déteste mutuellement.

- Pourquoi ?

- Parce que.

Je sus que je n'obtiendrais aucunes autres informations à ce sujet, alors que pouvais-je demander d'autre.

- Et pourquoi suis-je entre les deux et ne suis-je pas prédéfinis à être un ange par exemple ?

- Humm et bien c'est dans ta nature, tu es libre de choisir le coté que tu désires.

- Donc je suis libre de choisir si je veux être un ange ?

- Oui mais tu peux aussi devenir un démon et tu le deviendras sans doute.

Il avait dit ça, comme s'il était sûr de lui, si je suis tellement libre de choisir comme il le prétend pourquoi ai-je l'impression que je suis forcée à choisir le coté démoniaque. Je me concentrais à nouveau sur sa peau après tout, elle était magnifiquement douce, et j'avais eu déjà certaines réponses. Doucement je me baissais et allais déposer un doux baiser sur l'une de ses épaules puis sur l'autre.

- Je croyais qu'un massage s'effectuait avec les mains ? murmura-t-il.

- Je ne sais pas, mais vu que ça ne te plaît pas, je préfère ne pas insister dis-je en me redressant, avant que je ne puisse me relever, il m'attrapa et me positionna en dessous de lui.

- Qui à dit que ça ne me plaisait pas ?

- On aurait dit que cela te dérangeait ?

- C'est juste que je ne mis attendais pas.

- Au faite tu n'avais pas quelque chose à retenir ?

- Quoi donc ?

J'avançais ma tête vers lui et vins lui faire un bisou sur la joue.

- Oh ne t'inquiète pas, je n'ai pas oublié dit-il.

- Alors qu'attends-tu ?

- Que tu me supplies de t'embrasser.

- Et pourquoi ferais-je cela ?

- Parce que tu en as envie.

C'est faux enfin en partie, car la petite partie elle en mourait d'envie, je vais finir par la tuer si elle continue, elle me consume de l'intérieur et m'empêche de réfléchir, quand elle s'actionne je ne peux penser qu'à Celo.

- Il ne faut pas prendre tes rêves pour des réalités.

- Très bien annonça-il, alors tu ne vois aucune objection à mon départ dit-il en se redressant.

- Non aucune, confiais-je, au fond de moi la petite partie hurla elle ne le laisserait pas partir comme ça.

- Très bien, alors je pars, dit-il en ramassant sa chemise et en se dirigeant vers la porte.

Je décidais enfin, je n'étais plus mettre de mes émotions, de jouer avec lui. Je fermais donc les yeux et verrouillais la porte de façon à ce que seul moi puisse l'ouvrir.

Le pouvoir des LunesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant