1. sunshine lover [thriller]

918 38 5
                                    


T/N

J'ouvris doucement les yeux, sentant les rayons du soleil s'abattrent sur ma peau a travers les volets fermés. Clignant plusieurs fois des yeux pour m'habituer à cette nouvelle lumière, j'étirai mes bras, puis mes jambes. Les draps étaient doux sous mon poids et je me précipitai de caliner la couverture me couvrant, cachant mon visage sous son confort.
Je tournai la tête, voyant le plus beau spectacle jamais vus. Michael. Il ressemblait à un ange, sa respiration lente, son visage enfoncé au fond de son coussin, faisant lever sa massive pomette jusqu'à cacher sa paupière. Je souris en voyant l'amour de ma vie dans un état aussi adorable.
Ses sourcils se froncèrent soudain et ses paupières se serrèrent, comme s'il ne voulait pas se lever de son long sommeil.
Glissant mes doigts délicatement sur son front pour ne pas le réveiller, je poussai les petites mèches bouclées qui commençaient à cacher son front.
Un soupir endormi sortit de ses lèvres légèrement séparées par le touché des bouts de mes doigts.
Je regardai par-dessus son épaule vers son réveil, où il était noté 9h28. D'habitude, Michael se réveillait toujours à neuf heure pour partir au travail à dix heure. Soupirant à mon tour, je le regardai à nouveau, ne sachant pas vraiment quoi faire. Il avait l'air tellement calme que je n'avais aucunement envie de le réveiller de son sommeil, or le connaissant très bien, je savais qu'il m'en voudrait de ne pas l'avoir réveiller plus tôt. Il fallait donc que je le réveille.
G

lissant ma main qui était restée sur son front jusqu'à sa joue, je chuchotai doucement. "Michael ?" mon pouce caressait doucement sa peau douce alors qu'il commençait à bouger, entourant ma taille de son bras, me serrant jusqu'à lui. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je sentis son souffle atteindre mon cou.
Passant au niveau supérieur, je chuchotai à nouveau son nom, cette fois-ci un peu plus fort. Mon visage s'approcha du sien et je fis en sorte que nos lèvres se joignent dans un baiser, mon doigt lui caressant toujours délicatement sa joue. "Réveil toi." chuchotai-je en l'embrassant à nouveau. Je le sentis giguoter à côté de moi en grognant, manifestement pas très ravi d'être réveillé. "Il est l'heure." continuai-je, décidé de faire sortir cette tête de mule or du lit.

"Non." grogna-t-il en serrant sa poigne autour de ma taille, sa voix grave. Je rigolai face à son ridicule. "Cinq minutes." chuchota-t-il en enfonçant sa tête dans le creux de mon cou, lui donnant un petit bisou. Mon cœur fit un bond en sentant ses lèvres sur mon cou mais je n'allais pas m'arrêter maintenant.

Passant ma main dans ses cheveux bouclés, je continuai à essayer de le réveiller. "Aller, Michael ! Tu vas être en retard." dis-je fermement en m'éloignant de lui malgré le fait qu'il me serrait contre lui.

"Pas grave." marmonna-t-il en essayant de s'approcher de moi mais j'étais plus rapide. Me levant d'un bon du lit, je retirai la couverture et Michael grogna à nouveau. "T/N !" s'écria-t-il en prenant ses genoux dans ses bras en boule.
Toujours insatisfaite, je me dirigeai vers la fenêtre la plus proche de notre lit et ouvrai en grand les volets, répandant toute la lumière dans la chambre. Michael grogna pour la centième fois et cacha son visage dans ses mains. "Non ! Laisse moi dormir !" couina-t-il comme un enfant.

"Non, Michael ! Tu es déjà en retard !" m'écriai-je en me redirigeant vers le lit. Je pris mon coussin et commençai à le taper à de nombreuses reprises, me faisant rire au éclat.

"Aïe, T/N ! Arrête !" cria Michael tout en rigolant, levant ses bras devant lui comme bouclier. Je rigolai encore plus, continuant de lui donner des coups de polochon. D'un coup, alors qu'il continuait de se faire victimiser par mes coups, Michael se redressa et se dépêcha de s'armer à son tour. Je n'eus pas le temps de réfléchir à deux fois qu'un énorme coup me fis tomber sur le lit alors qu'un cri de surprise retenti de ma bouche. Les rires de Michael s'élevèrent dans la pièce alors que ce fut à son tour de me ruer de coups. J'essaiai de me protéger et de contre-attaquer, mais ce fut bientôt sans peine. Michael me dominait dès à présent et il ne servait plus à rien de riposter. Je lâchai mon coussin et me laissai faire, mon ventre me faisant trop mal par tous mes rires pour faire quoi que soit.
Bientôt, ce fut au tour de Michael d'arrêter, ses bras lui faisant mal après tous les coups qu'il m'avait lancé sans merci. Il s'affala sur le lit à côté de moi, tenant son coussin dans les mains. Nous continuons toujours à rigoler en regardant le plafond et tout en se calmant.

Je tournai la tête et jetai un oeil à Michael toujours mort de rire, tenant son ventre à une main en fermant les yeux. Mon souffle se coupa en voyant une telle beauté. Ses cheveux bouclés étaient maintenant en bataille, son pyjama tout plissé, ses joues toutes chaudes et rouges.

Entendant mon silence, Michael tourna la tête et me regarda, ses rires se calmant jusqu'à ne plus se faire entendre. Il regarda chaque partie de mon visage, un sourire collé sur ses lèvres. Il leva sa main et la passa dans mes cheveux bouclés. "Tes cheveux sont tout ébourrifés." ricana-t-il me faisant rigoler aussi. Je regardai dans ses yeux marrons si profonds, me sentant si bien en sa présence. Un soupir de bonheur sortit de ma bouche et Michael continuait de remettre en ordre mes cheveux jusqu'à baisser sa main jusqu'à ma joue, la caressant tout doucement, me faisant rougir. Mes joues devaient être très chaudes vu la froideur de ses doigts.
Michael se pencha vers moi et chuchota amoureusement. "Je t'aime."
Mon coeur s'arrêta une seconde et je lui souris.

"Je t'aime." répondis-je aussi délicatement que je le pouvais, et Michael n'attendit pas une minute de plus pour m'embrasser de la meilleure des façons.
Après quelques secondes, même si on aurait plutôt dit une éternité, Michael sépara ses lèvres des miennes tout en gardant une distance aussi minuscule que possible.
Nous continuâmes de nous regarder ainsi, dans une atmosphère tout aussi paisible que chaude, remplie de caresses et de gestes tendres envers l'un et l'autre.
Tout à coup, la porte d'entrée se claqua, produisant un bruit sourd qui éclata notre bulle d'amour. "Michael !" cria la voix de Quincy Jones, le producteur de Michael. Michael ferma les yeux en serrant ses paupières et soupira, clairement agacé par cette présence dans un tel moment.

Je lui souris d'un geste désolé et embrassai son nez. "Je te l'avais dis." lui chuchotai-je.

---

[A/N : hey ! J'espère que ce premier imagine vous aura plu :) n'hésitez pas à voter et commenter ! ♡]

Michael Jackson Imagines [français]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant