A fleur de toi ...

17

Je me réveille doucement, j'ouvre doucement mes yeux, la lumière m'aveugle, après quelques minutes je commence à m'y habituer. J'ai la bouche sèche, j'ai mal à ma tête. Une fois les yeux bien ouverts, je découvre que je suis dans une chambre entièrement blanche, j'ai de vagues souvenirs. Je doit être dans une chambre d'hôpital, je suis seule, je me redresse sur mes coudes. La porte s'ouvre à ce moment-là, Léo entre, un café entre ces mains, je le trouve toujours aussi beau, il porte un simple jean et un t-shirt bleu, ces cheveux sont en bataille, quand il tourne enfin sa tête vers moi, il manque de faire tomber son café, il se précipite vers moi, le sourire aux lèvres.

- Oh ma belle, dit-il

Son gobelet se pose en vitesse sur la petite table à gauche. Il pose ses mains sur mon visage.

- Enfin, tu es réveillé, dit-il en m'embrassent

Il écrase encore et encore ces lèvres sur les miennes. Il s'écarte enfin et s'installe sur le lit, il me touche le visage, les bras.

- Tu es toute pâle ma belle.

- Je suis fatigué, Léo ça fait combien de temps que je suis ici?

- Tu es arrivé hier dans la nuit, et tu as dormi tout ce temps.

- Ah oui comme même, mais que s'est-t-il passé?

- Tu t'ai fait kidnapper et ils ne se sont pas allé de mains mortes sur ton visage, rajoute-il

- Passe moi un miroir s'il te plaît.

Léo se lève et part prendre le miroir dans la petite salle de bain, il revient ensuite et me le tant. Je le remercie, avant de me regarder, je souffle un coup et porte le miroir devant mon visage, je n'ai pas de mot, un œil au beurre noir, on m'a recousu l'arcade gauche, j'ai une petite blessure au coin de la lèvre qui s'est de nouveau ouverte après notre baiser. Léo me regarde inquiète.

- Ça va aller? Me demande-t-il

- Oui, oui. Que sont-t-ils devenus?

- Ils n'ont pas survécu.

Je mets ma tête entre mes mains, mes larmes coulent de nouveau.

- Que ce passe-t-il? Demande-t-il en posant sa main sur mon épaule

Léo me relève la tête, et essuie doucement mes larmes.

- À cause de moi, d'autres personnes sont mortes.

- Ne pense plus à ça m'a poupée.

Je me fige, ma poupée, c'est comme ça qu'il m'appelait, Léo remarque que je suis mal à l'aise tout d'un coup.

- Ma chérie, tu es là, tout va bien, c'est terminer d'accord.

- Oui, dis-je en reniflant bruyamment, je sors quand d'ici?

- Je ne sais pas encore, mais il faut que j'appelle une infirmière pour lui dire que tu es réveillé.

Léo quitte de nouveau ma chambre. Je me retrouve de nouveau seule. Je ne sais pas quoi en pensé de tout ça. Quelques minutes plus tard, l'infirmière arrive en compagnie de Léo. L'infirmière effectue quelques testes.

- Tout va bien, dit-elle, un peu de fatigue mais ça va aller.

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Je quitte l'hôpital deux jours après, Léo prend de son temps pour moi, il a refusé que Sophie et Shaun me raccompagnent chez moi. J'ai du tout leurs expliquer, mon arrivés à Londres, pourquoi je suis arrivé là, je ne suis toujours pas à l'aise pour tous leurs dires. Arrivé dans mon appartement, je me sens beaucoup mieux, mon environnement, je suis moins stressé. Je m'installe directement dans mon sofa.