Perdu

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J'ai pleuré jusqu'à ce que mes yeux me brûle, que mes larmes se sèchent et que mon coeur se calme. Puis, comme si mon corps avait une conscience à lui, il se leva et emmena mon esprit brumeux et mes yeux vitreux loin de tout cela. Ma conscience repris le contrôle que lorsque le bruit de la porte claqua dernière moi et en même temps que mes esprit, la rage refit surface. Tout mon corps tremblait de colère.
Ils doivent payer!! Tous!
Comme guidé par une force particulière mon corps empreinte un couloir que je n'avais pas encore pris jusque là. Je ne croise personne. Normal puisque les gendarmes ont déjà du arrêter tout me monde à l'heure qu'il est.
Mon instinct me guide dans le dédale de couloirs. Je n'aime pas le suivre. Il appréciait Cédric. Mais je n'ai rien de mieux à faire.
J'arrive enfin dans une vaste salle. Il y a des caisses partout. Je pousse un des couvercles. Ce sont des armes et leurs munitions. Par centaines vu le nombre de caisses. Je prend un pistolet et quelques de ces munitions. Par simple précaution. Et puis ça leur en ferra moins pour eux. Je ne peux retenir un sourire d'apparaître sur mon visage en pensant que de toutes les manières ils sont sûrement tous déjà en prison et ne s'en serviront jamais.
Je sursaute en entendant une porte de métal se fermer et la clef tourner dans la serrure. Je m'assoie dos à une caisse. Arme à la main. Prête à agir. Mais suis-je vraiment prête à tuer ... encore ? De sang froid ce coup si ? Des voix et des pas se font entendre. Je me concentre dessus. Deux hommes... Oui c'est ça. Ils sont deux hommes à se rapprocher. Ils dépassent ma rangée de caisse sans me voir. Je reconnais de loin l'uniforme des gendarmes qu'ils portent sur eux. Je reconnais l'un des deux hommes comme étant celui qui avait donné l'ordre de tirer sur moi dans le commissariat. Il n'a pas vraiment l'air de me porter dans son coeur. Je décide de les suivre mais de loin par simple sécurité. Ils pourront sûrement me guider jusqu'à leur commandant. C'est le seul au quel je sens que je peux vraiment faire confiance.

Après les avoir suivi pendant 15 minutes en marchant et en me perdant dans les couloirs je suis à bout de patience. Je décide d'enfin leur parler.

-Euuu excusez-moi je cherche votre commandant. Vous pourriez me dire où

Bang!!!

-Putain mais t'es con !!! Il a dit quoi le commandant déjà ?? Rappelle moi LA consigne triple buse! hurle le premier en gesticulant.

-"Si on croise la fille on la ramène au commandant pour garder sa confiance. répond le deuxième la tête baissé en rangeant son arme.

-Voilàààà et il a dit quoi après aussi?

-Que c'est lui qui la tuerait le moment venu donc on utilise pas les armes...

-Alors pourquoi t'a tiré?

-Excuse mais ... ce monstre me fait trop peur...

Je vois l'homme être parcouru d'un frisson.

-Oui bâ maintenant elle a fui c'est malin ! Bon ...pas un mot au commandant sinon on est mort ...

Petite recontextualisation : quand l'homme a sorti son arme je me suis téléporter par réflexe dans le dernier virage que nous avions croisé. C'est ainsi que, caché dans l'angle j'ai pus entendre leur petite conversation privée à mon sujet.
Il faudra quand même que quelqu'un m'explique un jour pourquoi les subordonnés ne peuvent pas s'empêcher de rapporter les paroles de leurs commandants comme ça dans les couloirs... la propagation du son ils connaissent ou pas?? Non parce qu'il y avait quand même au moins 70% de chance que j'entende leur conversation on est bien d'accord?
Normalement la prochaine étape c'est qu'ils disent à haute voix où est leur commandant ...

J'entends les deux hommes reprendre leur marche.

Bon ... fallait pas trop rêver non plus.
Sentant la menasse partir, je m'assoie contre le mur pour réfléchir plus calmement aux nouvelles informations que j'ai reçu. Donc le commandant a pour projet de garder ma confiance pour me tuer quand je ne servirai plus à rien. Donc concrètement des gendarmes se baladent tranquille dans la zone ennemi est leur commandant veut ma mort ...
Je comprend facilement que le commandant est un bel enfoiré qui a fait je ne sais quel alliance ni pourquoi avec le père de Cédric ... évidemment. Je sens la haine s'emparer de moi. Ces hommes sont sensé être les protecteurs du peuple et conservateurs de la justice et ils s'allient avec un homme qui veux détruire le monde. Et dans cette histoire le gendarme pense que c'est moi le monstre ? Faudrait peut être lui acheter des yeux ... ou un cerveau pour qu'il puisse réfléchir mais là c'est urgent il a besoin d'être soigné!
J'ai un pincement au coeur en comprenant que le commandant c'est juste foutu de ma gueule et qu'il m'a monté contre Cédric. Encore un moment où mon instinct ne m'a servie à rien. J'aurais du continuer de faire confiance en Cédric plutôt qu'à un total inconnu. J'ai honte... je me sans lâche. Cédric n'a jamais fait que m'aider alors que moi je me suis servie de lui et j'ai douté de ses actes. Maintenant tout dans son attitude devient logique... Je suis partagé entre un mélange de rage et de haine pour les actes des gendarmes et une honte énorme envers mon propre comportement.

Comme je ne sais absolument pas où aller je cours dans couloirs en revenant sur mes pas, espérant trouver le commandant pour lui faire regretter ses actes et les centaines de morts qui en découlent.
Je fini par trouver une porte de métal. Fermé à clef... génial... ironie ma meilleurs amie !!!
J'étais entrain de râler toute seule quand une idée traversa mon esprit.
Si la porte est fermé c'est qu'il doit y avoir quelque chose de vraiment important dedans puisque les armes et le système de création d'échantillons étaient dans des salles à portes ouvertes. Et même si ce n'est pas le cas peu importe, j'ai besoin de défouler ma colère sur quelque chose alors autant s'en prendre à une porte...
C'est donc avec ces idées en tête que je commence à tirer sur la porte. Évidement elle ne bouge pas puisqu'elle est en métal et qu'elle est fermé ... mais de quel perspicacité je fait preuve, c'est impressionnant ! Ironie ma meilleur amie le retour !!
À cours d'idée je me jette sur la porte et me défonce littéralement l'épaule ... et la hanche puisqu'elle tape aussi contre le métal avec, en prime la poignée de mon pistolet ... elle doit maintenant être imprimé sur ma peau d'ailleurs...
Je sors l'arme de ma ceinture pour masser la zone endolorie. Puis une idée de génie ma traverse l'esprit. J'ai cas tirer dans la serrure !! Je m'exécute et manque de perdre mes tympans. Vu le bruit que j'ai fait va pas trop falloir m'attarder dans le coin ...
Je pousse la porte qui s'ouvre puisque maintenant la serrure ressemble à un jolie chou-fleur et entre dans la pièce.

..........

Villlaaaaa encore un chapitre ! Il vous a plus ?
Retournement de situation ouuuuu !!! Vous en pensez quoi de ça aussi ?
Le prochain chapitre risque de mettre du temps à venir puisque je rerepars en vacance ...

La Particulière [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant