Je tiens fort ma petite merveille près de moi à peine âgée de 1 mois qui dort paisiblement au creux de mes bras. Même si j'ai quelques problèmes financiers je ne me séparerait jamais d'elle. Je l'aime plus que tout, ma petite Nolwenn.
Je chante la berceuse que je conte tout les jours à mon bébé, il aime tellement son air qu'elle plonge profondément dans le sommeil et dort abondamment.
Sous le soleil couchant
Quand les fleurs s'élancent au vent
Je t'attendrais en chantant
Les oiseaux s'envoleront dans le ciel
Il sont heureux à cet instant
Entends-tu les cigales qui fredonnent de plus belle ?
Je pense à toi en attendant...Je ne peux continuer la suite de la chanson car j'entends des pas à l'entrée.
Je pose délicatement Nolwenn dans son berceau et marche lentement jusqu'à l'entrée et j'ai à peine le temps de regarder qui c'est que quelqu'un toque à ma porte.J'ouvre la porte et la personne que je vois face à moi me donne envie de cracher sur sa figure. J'aimerais tellement ne jamais avoir eu à connaître ce genre de personne.
J'affiche mon plus beau sourire d'hypocrite et dis d'un ton poli.
-Bonjour que puis-je faire pour vous ?
Il me regarde d'un air hautain.
-Bonjour Madame, ce n'est pas la première fois que vous me voyez mais hélas la dernière. Je suis vraiment désolé de vous apprendre que nous devons vous retirer Nolwenn.
Ma respiration s'arrête à ce moment. Je suffoque.
Je me reprend quelques instants après.-JAMAIS vous ne la prendrais ! Hurlai-je en crachant magistralement sur son beau smoking.
Je cours dans le salon et prend ma petite fille à demi réveillée dans mes bras et la serre contre moi.
-Madame c'est la procédure, vous n'avez ni les moyens ni le courage de vous occupez de votre fille ! Soit vous nous l'a donnée, soit j'emploie la manière forte ce qui je pense ne vas pas vous plaire.
Je serre davantage ma fille dans mes mains en fredonnant des prières religieuses.
-Alors que choisissez-vous ?
Je lève ma tête rapidement et lui crie en le fixant du regard.
-Allez en enfer !
Sur ces mots l'homme prit son téléphone et dit juste quatre mots.
-Employez la manière forte.
Et soudain deux ou trois soldats entrèrent dans mon salon et s'approchèrent de moi et de Nolwenn.
-Partez de ma maison ! Hurlai-je à plein poumon.
Un homme commença à me tenir la taille, je me débattais en vain, un autre me prit Nolwenn des bras. Je hurlait, frappait l'homme qui me tenait et une idée me vint. Je mordis de toute mes forces le bras du soldat qui me lâcha, choqué par mon geste.
Je me jeta sur l'homme tenant mon enfant mais quelqu'un me prit la taille et me projeta à terre.
-Sachez que pour votre cas de plus du fait que l'on vous retire votre enfant il y a violence contre un membre de la sécurité un autre de l'armée, menace et injure. Conclusion, vous ne reverrez plus jamais votre fille de votre vie, jamais vous ne l'a verrez grandir !
Après ces paroles me déchirant le coeur, l'homme prit Nolwenn dans ses bras qui maintenant pleuré abondamment.
-NOLWENN !! Criai-je.
L'homme se dirigea vers la sortie.
Sachant que je reverrai jamais mon enfant et qu'il ne sert à rien de se battre, je pris le couteau qui était attaché à la jambe du soldat.
Et mes dernières furent
"Je vous suivrez jusqu'en enfer ! Je te retrouverai Nolwenn ! Je t'aime ! ".Et je planta le couteau dans ma poitrine et disparut dans un souffle...
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Lucy
Horror-Mél, y a une femme qui pleure sur la balançoire. Dit Violette, ma soeur bientôt âgée de sept ans. Je me déplace jusqu'à la fenêtre et scrute les environs mais je ne vois aucune femme sur la balançoire. -Arrête de me faire flipper et de dire des bêt...