Entre demi-frère et demi-sœur ( finis)

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[2h00]

Je n'arrive pas à dormir. Mes pensées sont agitées et je n'arrive pas à fermer les yeux. Je n'arrête pas de penser à Paul et à tout le bazar qui vient de s'installer dans ma vie. J'ai du mal à croire qu'il est le fils de David. C'est vrais que j'aurais dû le voir. Paul ressemble beaucoup à son père mais il doit tenir son regard ténébreux de sa mère.
Paul m'a éviter toute l'après midi et il ne m'a même pas adressé un regard lors du dîner. Je n'ai rien pu avalée et j'ai donc dit à David et ma mère que j'étais fatiguée. Après demain c'est la rentrée, la fin des grandes vacances. Je commence une nouvelle année au lycée et bien entendu Paul sera désormais dans le même lycée que moi et Eva étant donnée que le sien est à 5h00 de route .
Je m'ennuie, je ne trouve pas le sommeil et vu l'heure qu'il est, je suis persuadée que je ne m'endormirais pas. J'envoie un message à Gabriel pour parler mais il ne répond pas. Il doit sûrement déjà dormir. Je décide alors d'écouter de la musique pour passer le temps mais manque de chance mon IPod n'a plus de batterie.
C'est alors que soudenement, j'entendis des bruits dans le couloir. Le parquet craquent. Mais qui est debout à cette heure si ? À part moi bien sûr... David et ma mère dorment en bas tandis qu'Eva, moi et désormais Paul et Candice dormions à l'étage. Mince...Et si c'était un cambrioleur, je dois allée voir cela. Je me lève doucement et marche sur la pointe des pieds pour faire le moins de bruits possible et me muni de mon parapluie pour me protéger au qu'à où.  La lumière est allumé dans la chambre à Paul. Je m'y dirige surprise qu'il soit réveillé à une heure pareil sachant que la rentrée est dans un peux plus d'un jour. Il n'y a personne dans la pièce...

-Paul- " Qu'es ce que tu fais avec ton parapluie à 2h00 du matin ?"

Mon coeur fit un bon dans ma poitrine.

-Paul- " Camille, je t'ai fais peur?" Dit-il en rigolant.

-Camille- " J'ai entendu du bruit et vu de la lumière alors j'ai cru que c'était un voleur..."

-Paul- "Et tu pensais l'attaquer avec un parapluie ?"

-Camille- " C'est bon. Te moques pas,  c'est tous ce que j'avais."

-Paul- " T'arrives pas à dormir toi non plus ?"

-Camille- " Non." m'asseyant sur le lit.

-Camille- " Je trouve pas le sommeil"

-Paul- " Pareil" me dit-il en se mettant près de moi.

Je me décala afin de m'éloigner de lui et je vis la déception dans ses beaux yeux verts.

-Paul- " Cam'..."

-Camille- " T'as été clair non ? Même pas un regard."

-Paul- "Ne m'en veux pas ok? Et pose ton parapluie tu risques rien."

Je posa mon parapluie sur le sol et sans trop savoir pourquoi; peut être la fatigue; je me mis à pleurer.

-Paul- " Et...ma belle, ne pleures pas !"

-Camille- " Sniff... désolée je sais pas ce qui m'a pris de venir ici. Je vais retourner dans ma chambre. Bonne nuit." Dis-je en me levant mais Paul m'attrapa le bras et m'obligea à le regarder droit dans les yeux.

-Paul- " Reste avec moi."

-Camille- " Quoi ?"

-Paul- " Reste avec moi..."

-Camille- " T'es fou ."

-Paul- " Oui... De toi."

-Camille- " Paul..."

-Paul- " S'te plais Cam'...juste cette nuit."

Je réfléchis puis finis par céder. À près tout,ce n'est qu'une nuit et puis personne ne sera rien.

-Camille- "D'accord."

Paul m'ouvrit les draps et je m'allongea à côté de lui dans le lit. Il enleva son tee-shirt et il n'était plus qu'en caleçon.

-Paul- " C'est pour dormir, j'ai trop chaud sinon. T'inquiète pas, je vais pas te violer."

On se mit à rigoler. Je le regarda dans les yeux puis sans réfléchir, je l'embrassa délicatement. Un baiser doux et rapide.

-Camille-"Désolée. J'aurais pas dus..."

Paul me scruta puis se mordit la lèvre. Il m'embrassa fougeusement et me pris afin que je puisse monter sur lui. Son corps était chaud et agréable. Sa langue se melangeait avec la mienne dans une harmonie de couleurs sucrés. Il me rend fou !
Lorsqu'il arrêta le baiser je me mis dans ses bras, ma tête, contre son torce musclé.

-Camille- " On va faire quoi ?"

-Paul- " Je ne sais pas. Allez endors toi, il est tard."

Je m'endormis dans ses bras tandis que je sentais sa douce main me carreser les cheveux doucement.