Tessalina et les Autres.

Chapitre 1 - Tessalina

Devant sa tombe, un bouquet immense de roses noirs est soigneusement installé dans l'un des pot de fleurs en marbre blanc. Le sourire qu'elle a sur cette photo me manque tellement, ma mère était la femme la plus bonne que je connaisse. Elle avait une bonté exceptionnelle, et ce n'est pas parce qu'elle était chirurgienne que je dis ça. Éleanor Davon, la femme dont toute ma petite ville connaissait. Bénévole dans des centres de personnes andicapés, dans des centres pour animaux défavorisés, donneuse d'organes sur son testament. Grâce à elle, Paul Ardkings a pu recouvrer la vu, Jeanne Potichont à pu faire sa greffe du coeur à temps. Et Jemysson s'est fait greffer un nouveau foie.
Écrivains d'un roman à succès sur sa vie de tout les jours, ses choix d'être bon.
Un jour elle m'a dit, "Tessa, bien que je fais de mon mieux, je vois des gens mourir chaques jours. Aux informations, je vois des enfants mourir de faim ou de maltraitance, des villes entières tomber sous les attaques de guerre. Je voudrais que tu fasses une chose pour moi ma fille, veilles sur le monde. Les gens on besoin de se sentir en sécurité. Il y a déjà trop de mauvaises choses dans ce monde pour être nous aussi cruelles. "
Elle n'avait pas tord, le monde est pourri. Et mon père ne comprend pas que ce n'est pas la science et l'astronomie qui va regler tout ça. Ce n'est qu'un bonus. Un bonus pour évoluer dans notre monde ou même je dirais le détruite avec tous cette polution émanée de ces produits chimiques. Nous n'avons pas la même vision des choses, et parfois je me demande bien ce que mes parents se sont trouvés mutuellement. Ils sont si différents.

Je regarde ma montre, 11h20. Je vais en retard, mon petit frère va quitter de l'école et je me suis trop atardée ici. J'avais trop de truc sur le coeur, je devais dire à maman ce que je ressentais. Je devais lui répéter à quel point elle me manque.

Devant l'école, il n'y a que des parents. Aucun autre grand-frère ou grande-soeur. Ça fait quelque temps que je n'ai pas été en cours, et pourtant le bac approche à grands pas. Maman est décédée il y a trois ans. Mon petit frère venait de fêter ses six ans la semaine précédant sa mort. Depuis c'est Josh, Fredy et Lexinne qui m'ont soutenus. Mes meilleurs amis. Mon père lui n'a montré aucune tristesse, sincèrement. Il a arreté de s'occupé de Klynton, et pourtant Dieu sait à quel point il a besoin de son père.
Le voilà qui arrive, tout sourrire aux lèvres, les yeux pétillants. Il est heureux, il a réussi à faire son deuil et j'en suis tellement fière. Je suis tellement fière de me dire que mon petit frère de neuf ans est plus fort que moi.
- Devines quoi !
Je hausse les épaules, un hair interrogateur.
- Allez ! Devines s'te plait !
Je fais mine de réfléchir, c'est vrai qu'il a passé sa semaine à  me rabâcher qu'il fallait absolument qu'il rentre dans l'équipe de football cette année. Il tient à tout prix avoir "la cote" quand il entrera au collège.
- Tu fais parti de l'équipe ?
- Oui ! Hurle-t-il en me sautant dans les bras.
- Je suis fière de toi Klyn.
Et je le serre de plus belle contre moi.