Chapitre 1

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Chapitre 1 partie 1
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Caroline était au téléphone tandis qu'elle marchait activement dans l'aéroport. Elle devait se dépêcher d'attraper le vol. Elle avait passé des heures à s'agiter sur quoi porter, coiffant ses cheveux à plusieurs reprises, se maquillant pour finalement tout enlever en se rinçant le visage et recommencer à zéro. Tout devait être parfait.

« Bonnie, tu viens de me sauver la vie, déclara Caroline au téléphone niché contre son épaule. C'est vraiment incroyable.

- Un des rares avantages de travailler pour une compagnie aérienne, répondit Bonnie. Il m'a fallu un certain temps, mais j'ai finalement réussi à trouver deux vols dans ta gamme de prix pour une semaine, et avec mon rabais d'employé, ce n'est pas mal du tout.

- Sérieusement, tu n'as pas idée à quel point je te suis redevable pour cela. Cela fait huit mois que je n'ai pas vu Tyler, et je n'aurais jamais pu faire ce voyage sans toi.

- Pas de problème, ça me fait plaisir de t'aider. Je n'arrive pas à croire que ça fait si longtemps que tu ne l'as pas vu !

- Je sais, pas vrai ? Et il lui reste encore une autre année dans son programme en Afrique du Sud avant qu'il ne puisse revenir. J'ai hâte de voir sa tête lorsque je me présenterai devant lui. Il va être complètement ahuri !

- Il ne sait pas que tu viens ?

- Je voulais lui faire une surprise. Déclara Caroline. Je connais son emploi du temps et j'ai l'adresse de son appartement, alors j'ai pensé que je pourrais me présenter là-bas, histoire de lui donner le choc de sa vie.

- Et de lui donner quelque chose d'autre qui choquera sa vie.

- Oh, mon Dieu, oui. Caroline eût un petit rire. Ça fait tellement trooop longtemps. »

L'embarquement pour le vol 1856, toutes rangées, à Johannesburg.

« Oups, il est temps d'y aller, dit Caroline.

- Appelles moi lorsque tu auras atterri. Et amuse-toi bien !" Répondit Bonnie.

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La barre de métal qui entourait la salle au centre de la station semblait émettre une sorte de répulsion, car des officiers ordinairement détendues de cette station restaient aussi éloignés que possible, changeants leurs itinéraires à travers la pièce pour éviter d'être n'importe où mais proche de lui. La cellule renfermait un homme, qu'ils avaient seulement entendus parler par divers murmures et que même l'officier le plus expérimenté n'avait jamais connu auparavant. Ils étaient tous à bord.

Il avait l'air d'avoir dans la trentaine, mais sa façon de faire face à l'autorité lui donnait beaucoup plus. Même maintenant, meurtri et alors que ses mains ruisselaient de sang, il avait un air majestueux. Il était assis au milieu de la cage, la tête haute, regardant les officiers qui couraient partout comme s'ils étaient dans une cour.

Il avait été assommé par la chute d'une poutre dans l'entrepôt où il torturait ses victimes. Telle avait été sa malchance lorsque son propre homme l'avait trahi en échange d'argent lucratif, de faibles offres promises par la protection de l'état, et de l'hélicoptère de Kol qui arrivait, mais étant en retard, la poutre avait eût le temps de tomber et la police de grouiller... Rien de tout ça n'aurait dû se passer. Si le plan A, B ou C s'étaient passés comme prévu, il ne serait pas ici. Son plan était artistique, magnifique. L'équipe de choc policière se précipitait alors qu'il s'enfuyait, en haut du bâtiment vers l'hélicoptère. Les bombes auraient dû tous les tuer, ainsi que l'homme qui l'avait trahi. Et il aurait regardé tout cela se dérouler du ciel.

Prowl (VF)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant