So close to dreams.

Chapitre 5 - Balade

{Rose, j'ai rencontré un ami, je suis partie avec lui, mais vos boissons attendent sur le bar, à tantôt 😘}
Je ne savais pas trop comment lui dire que j'étais partie avec un "presque" inconnu, c'était pas très cool de ma part, mais je m'amusais.
On roulait vite, le toit de sa décapotable Mercedes rangé, je sentais le vent qui me piquait le visage mais on était bien. La musique, de la dance, allait fort et on se sentait libre.
Après 15 minutes de route on arriva au dessus de la ville, sur une vallée la surplombant. On sortit de la voiture et allâmes nous asseoir par terre, face à la ville. La musique resta allumée dans la voiture. La vue était magnifique, tout brillait. On dominait toute la grandeur de Los Angeles.
-La ville, on dirait un gros caca avec des mouche lumineuse dessus, vu d'ici, tu trouves pas?, demanda Loan.
-Mouais, non. C'est plus comme le reflet du ciel sur l'eau, on voit comme pleins d'étoiles.
-Um... Essaie pas de rendre ma métaphore jolie toi!, me dit-il en rigolant.
-Oups.
-T'aime bien?
-La ville?
-Hmm., acquiesça-t-il.
-Ouais, en Belgique tu sais y a pas trop de villes très grandes et les villes ça m'a toujours passionné et donné envie d'explorer. Leurs diversités, leur proximité, on a tout sur place tu vois, on se sent autonome et j'aime bien.
-Que de bonnes argumentations. Cependant je suis pas tout à fait d'accord. Je trouve que la ville c'est bien, comme tu dis on est autonome. Mais je passerai pas toute ma vie dans une ville. Je me sens trop observé, on est pas super libre de ses mouvements, on est tout de suite catégorisés et on a pas de vie très intime. Voilà ce que j'en pense., expliqua Loan.
-Mais pourquoi accepter une offre d'emploi à LA dans ce cas?
-Boh, on a pas toujours le choix tu sais.
-Sans doute. Moi je voudrais toujours avoir le choix. Être libre de décider de ma vie.
-C'est pas con., dit-il en rigolant.
On passa deux heures à discuter, rigoler, regarder la ville, s'amuser. Il m'expliqua un tas de choses, me parla de certains voyages qu'il voudrait faire, de ses rêves, de ce qu'il aime. Il me faisait rire et me taquinait. Le vent emportait l'odeur de son parfum, une odeur à la fois fraiche et enveloppante.
Ensuite on repris la voiture et nous mîmes en chemin. Dans le véhicule on chantait comme une meuf sous la douche. Il me conduit à travers des quartiers plus étonnants les uns que les autres, sans oublier l'endroit où j'étais quelques heures plus tôt avec ma colocataire et ses amies, où l'on slaloma entre cafés et boîtes de nuits d'où sortait un son envoûtant.
Vers 3 heures du matin on arriva à l'appart. Il sortit et vint m'ouvrir la porte.
-Je crois que nos chemins se séparent ici., dit-il.
-Je pense, merci, en tous cas., dis-je en souriant.
-Merci à toi.
Il s'approcha de moi, et bientôt je sentit son torse contre moi. Il pose ses deux mains sur chacune de mes mâchoires et m'embrassa le front.
-À bientôt, Ella., dit-il.
-Oui, à bientôt, Loan.