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chapitre 3

Un énorme brouhaha se forme puis l'instant d'après le silence totale envahie l'espace. Un grincement se fit entendre la porte s'entrebâille, dans la pénombre qui règne la silhouette Damien se matérialise sous mes yeux. Se déplaçant lentement jusqu'au lit. Son corps se colle littéralement contre le mien, déposant de nombreux baisers sur mon corps inerte. Mon être est réfractaire à ses marques d'affection. Plus le temps passe plus je me dit que je deviens frigide ne ressentant rien à ses gestes. Le néant s'installe en moi à chaque moment charnel, ne pouvant pas le repousser continuellement. Je le laisse s'emparer de mon corps qui ne m'appartient plus pendant l instant qui le possède. Le vide règne en moi comme si j'étais une spectatrice extérieur à cette scène qui se joue sous mes yeux. L'acte fini un « je t'aime » se fait entendre sans aucune réponse de ma part. Me blottissant contre lui comme à une bouée sauvetage, mes yeux s'emplissent d'eau, ma vision se brouille. Des larmes perlent doucement de mes joues, venant couler sur le torse de Damien. Sachant que je vais devoir avoir une explication à lui donner sur les pleurs, je me redresse pour le regarder dans les yeux. Mais malheureusement pour moi se n'est pas ce soir que je vais lui raconter étant donner qui s'était endormi. Je me lève pour aller dans mon sanctuaire le seul endroit que je peut être moi-même, me laver de sentiment d'être salie, dégoûté de moi-même. Ne sachant plus quoi penser de moi, pourquoi j'agis comme çà. L'eau se mêlent à mes larmes, malgré la chaleur qui se déverse sur ma peau, sa ne calme pas les spasmes incontrôlable qui s'empare de mon corps. Une prise de conscience me traverse je ne contrôle plus mon corps, ni mes pensées. Je ne vis plus, je survie grâce à mon passée. Comment j en suis arrivée à une tel extrémité. Ne voulant plus me blessé, aller de l'avant, j essaye de faire le vide dans ma tête, mes songe sont malheureusement une nouvelle fois attiré par Dylan.

A cette instant la colère s'empare de moi. Pourquoi je vis avec tous ses regrets, c'est moi qui ai fait ce choix de quitter Dylan après avoir appris qu'il avait été muté à plus de 500 km de moi. Je voulais pas souffrir avec la distance. J'ai arrêter cette relation sachant que c'était le meilleur pour nous deux. Inconsciemment je me suis rapproché de cette ami, qui a toujours été présent pour moi. Je me remémore ce souvenir qui toujours aussi douloureux dans mon cœur.

Damien me tenait par la main, nous nous promenons dans le village. La rue était quasi déserte, un moteur de scooter se faisait entendre. Mon cœur se souleva dans ma poitrine quand je vis au loin de cette rue le scooter de Dylan passé. Mon cœur repris un rythme normal quand je le vis continuer sa route. Un fort bruit de freinage résonna autours de nous. Le scooter arrivas à une vitesse phénoménale à notre hauteur. Je restais la complètement tétanisé face à ce spectacle qui allait se dérouler devant moi. Dylan descendu en furie de cet engin en mettant la béquille.

- Franchement tu fous de ma gueule Lily, tu me plaque sa fait à peine quelques jours et je te vois mains de la mains avec ça. Hurle-t-il avec pleins de dégoût dans la voix.

- Pour qui tu te prends pour lui parler comme ça...

En répondant pas à ces paroles. La fureur s'empara de Dylan, il attrapa le col de Damien, son poing atterrit avec violence dans la mâchoire de celui-ci.

- Arrête si te plaît Dylan. Le suppliant du regard.

Ne lâchant toujours pas le col de son rivale, il me fixait droit dans les yeux je pouvais voir dans son regard la colère et du dégoût... plus aucune trace d' amour... il me déclara avec mépris.

- Tu es vraiment une belle salope, tu pouvez critiquer Chloé mais tu es encore pire qu'elle. tu peux crever franchement je veux plus jamais avoir à entendre parler de toi ou te voir.

Les larmes me coula le longs de mes joues. Ces paroles résonnaient dans mes oreilles, comme si à cet instant il était à côté de moi entrain de me les répéter. Mon cœur se fissurer en différents fragment à l'entente de ces mots. Même après 7 ans, cette organe n'est toujours pas réparer, c'est même tout le contraire. Me dirigeant vers l'armoire à pharmacie, la douleur en devenait vraiment insupportable, je saisi une paire de ciseaux. Assise sur le rebord de la baignoire, posant l'instrument qui me libéra e cette douleur à l'intérieur de ma cuisse. Un souffle de soulagement s' échappe de ma bouche lorsque l'incision est faite. En refaisant cette action plusieurs fois un bien-être régna en moi. La vision du sang qui s'écoule de mes plaies se déversant dans la baignoire me comble, comme-ci mes pensées, mes douleurs s'évapore avec lui. Mais malheureusement cela ne dure que peut de temps.