CHAPITRE 5

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Entendre la voix de Lucie était un peu étrange, non pas parce que je ne la connaît pas mais simplement parce qu'elle avait une voit éteinte, je dirait même,sans vie...

La durée du trajet me parut une durer éternité. Quand je suis arrivée Lucie m'a tout de suite accueilli et j'ai remarqué qu'elle se forçait à sourire.

Elle avait de magnifique cheveux roux, ses yeux bruns ont dû un jour être remplie de vie mais à l'heure qu'il est ils sont dénués d'émotions, vide. En dehors de son teint fantomatique, elle était magistral, même dans ses habits de tout les jours.

-Tu viens ?

-J'arrive ! Dis-je en souriant pour détendre l'atmosphère, enfin c'est pas gagner.

En arrivant dans la chambre je remarqua qu'il y avait deux lits séparés, j'en déduit donc qu'on allait dormir dans la même chambre. Elle s'assit sur son lit et me regarda soudain en me dévisageant.

-Ça ne te dérange pas si on dors ensemble ?

-Non pas du tout.

Après un long moment de silence, elle pris l'initiative de le briser :

-Tu sais j'ai toujours voulu te rencontrer mais Lucas c'est mis dans le crane que tu ne voulais plus jamais le revoir. Je suis vraiment contente de te rencontrer, peut-être pas dans les meilleure condition mais bon...Je suis quand même très heureuse de te rencontrer.

Son visage était remplie d'une tristesse infinie, je me dit que finalement je n'avait pas autant souffert qu'elle. Tout d'un coup son visage s'assombrie et elle sanglota légèrement. Bizarrement à cet instant j'ai pensée qu'elle en faisait trop et que ça ressemblais plus à de la comédie qu'autre chose, mais dans ces conditions là je ne peux pas me permettre de la juger, après tout je ne la connais pas...

-Je sais que c'est difficile mais veux-tu parler ? demandais-je perplexe.

-Je pense que ça me ferais du bien, mais autant se mettre à l'aise ! s'écria-t-elle soudainement toute joyeuse.

-Oui.

Je trouvais sa réaction plutôt étrange mais peut-être veut-elle simplement gagner du temps pour se préparé psychologiquement, je ne la connaît pas et je n'ai jamais eu d'amis pour les réconfortés ou même me confier... mais j'avais envie de lui remonté le moral et d'en profité pour me confier moi-même si elle veut bien.

J'enfilai mon pyjama en pensant à Erven, j'avais peut-être été un peu fort en plus la façon dont-il s'est excusé me fend le cœur. Je ne lui est même pas dit où j'allais, il doit peut-être s'inquiéter ?

Et si je l'appelle, va-t-il me répondre ?

Mes doutes on disparut aussitôt qu'ils sont arrivés en voyant le numéro qui s'affichait... C'était Erven.

Quand j'ai décroché j'étais dans la salle de bain, ce n'était pas sa voix au bout du fil mais une voix féminine, de la musique extrêmement forte résonnait et j'entendais des voix qui s'entrechoquait.

-Allô?Allô?

Je ne répondit pas.

-Passe moi mon téléphone Anne !

.Erven.

-Allô ? Mak' c'est toi ? Ça va ?

Sa voix était pâteuse, mais le surnom qu'il m'a donné me fit chavirer, moins que si il avait été sobre... je pense.

-Oui... qu'est ce que tu as Erven tu as la voix pâteuse tu as bu ?

-Ouuuuuuiiiiii !!!! Chui a une hic soirée !

I love you even so...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant