À Nos Jours Parfaits.

I-Prologue.

-"Kaleb ! Attends moi, tu ne peux pas fuir comme ça ! J... je... ne comprends pas." s'expliqua Amanda, affichant une mine d'incompréhension.

-"Mais putain Amanda y'a rien à comprendre, je te l'explique comme ça. C'est tout. Ne cherche pas midi à quatorze heures. C'est comme ça!" cracha Kaleb plein de rage.

-"Comment fais tu pour être en colère? C'est pas de ma faute, merde à la fin!" lui répondit t-elle.

-"Je me doute que ça n'est pas de ta faute! se radoucit-il.

-"C'est toi qui t'énerve alors que moi, tu ne m'as jamais rien dis. Tu le savais depuis le début mais t'as préféré ne pas me le dire. Je me trompe? Tu as fais ton égoïste et tu ne t'ai pas dit à un seul moment que j'étais dans le droit de savoir Kaleb, pas un seul! Tu t'es foutu de ma putain de gueule, je pensais que tu m'aimais. Mais je me suis trompée. Tu sais quoi? Je prends mes affaires et mes clefs, et je me casse de cette putain de baraque. Je vais te dire un truc Kaleb, ne t'avise plus de m'approcher, c'est clair? T'es qu'un connard. Tu ne penses qu'à toi. Super, voilà, je pleure à cause de tes conneries. Merci." s'époumona Amanda.

-" Je t'aime, mais là n'est pas la question. Je ne voulait pas te le dire pour te protéger. Mais oui voyons Amanda. Fuis le problème. Comme d'habitude. C'est ça casse toi encore une fois. Aller bon vent! De toutes les manières il faut que tu sortes de ma vie." s'énerva t-il.

-"Aller salut bouffon! Trouve toi une autre conne qui t'aime autant que moi, mais bon. Ça va être dur." cracha Amanda.

Il lui ouvre la porte en grand afin qu'elle puisse sortir et lui adresse un grand sourire hypocrite et lui dit :

-"Par ici la sortie!".

-"Connard, vas te faire foutre" maugréa t-elle vexée par la situation.

Il lui adressa un sourire victorieux. Puis une fois qu'elle franchit la porte, il la claqua. Il s'installa sur le canapé et pris la télécommande, pour allumer la télévision. Comme si de rien n'était. Kaleb entendit la voiture de sa belle démarrer au quart de tour, mais il s'en fichait maintenant. Ça n'était plus ses histoires. Mais pourtant il avait un pressentiment sur cette relation qu'était la leur. Ressassant tous les bons moments passés.

Amanda, elle cependant, roula à toute vitesse. Ruminant sur son volant, et sanglottante, les larmes inondant son t-shirt, ainsi que ses joues. Elle voyait flou, avec tout cette tristesse qu'elle essayait de refouler tant bien que mal, si bien qu'elle ne vu pas ce mur. Qu'elle percuta de plein fouet.