La plage, un endroit unique

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La plage, étendue de sable fin,
Le temps d'un bronzage ou juste un livre en mains.
Sous un parasol, à l'abri du soleil
Allongés au sol, profitant d'un peu de sommeil.                              

Pour la plupart des étrangers,
Des touristes ou des habitués.
Tout le monde désire la même chose :
Profiter ; juste le temps d'une pause.

Havre de paix ou surface saturée,
Face à un océan ou une mer indomptée;
Elle se retire et s'avance doucement,
Au gré, du vent, des marées et du temps.

Quelque soit sa longueur et sa position,
Elle permet en toute saison,
À chacun de profiter d'un panorama unique, 
S'étendant de la Bretagne aux Tropiques.

Mais la plage, c'est aussi un lieu de partage
Où l'on rencontre des personnes de tous âges.                         
Peu importe nos origines et nos professions,  
C'est sur la plage que nous nous unissons.

Les gens y vont et viennent,
Certains la foulent de leurs pieds chaque semaine,
D'autres se contentent de l'observer
Pour évacuer, oublier ou destresser.

De jour comme de nuit,
On pourrait y passer toute sa vie,
Cette magie qui nous y attire,
Reste un mystère à découvrir.

Remède d'une grande majorité,
Il faut donc penser à la protéger,  
Respect et propreté sont alors de mise,
Prenez-la en estime comme elle vous a prise.

La plage, c'est aussi la scène d'un ballet constant,
Les êtres vivants s'y succédant.
Chaque place libérée retrouve preneur,
Ce manège incessant durant des heures.

Marchands ambulants, la parcourrent en sifflotant,
À la recherche de gourmandands petits et grands,
Qui se laisseraient sûrement tenter
Par une boisson, une glace ou un beignet.

Une chaleur imposante,
Une brise légère,
La plage nous manque,
Dès notre retour à l'intérieur des terres...

Mais sur certaines plages plus sauvages,
Les quelques privilégiés admirent le paysage.
Solitaires et tranquilles,
Bien mieux installés qu'à la ville.

La plage devient alors un secret.
Dont les occupants écoutent en silence,
Le bruit des vagues échouées,
Les cris des oiseaux ; appréciant leur chance...

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