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Chapitre 4

Je reste figée devant la porte. Je ne sais pas si je dois l'ouvrir ou faire demi-tour. A cet heure là, Elle est à la maison. Je ne peux pas la contourner sans qu'Elle me voit. Mais cette fois là, oncle Elliot et ma petite Lou ne sont pas à la maison, ils sont partis se promener au bord du lac et arriveront dans 2 heures. Je me retrouverais donc seule avec, Elle.

Je saisis la poignée de la porte. Je la pivota puis la porte s'ouvra... Rien ni personne. Le noir complet dans la maison.
Je m'avance silencieusement, en marchant sur la pointe des pieds. J'ai peur. Je sais qu'Elle est là. Tout près de moi.

Je m'avance au bat des escaliers et cherche l'interrupteur qui doit être tout près, aucun signe de celui-ci. Je soupire puis je monte les escaliers qui grincent sous mes pieds puis j'arrive enfin en haut. Je m'arrête un instant et je vois une silhouette se présenter devant moi. La tête s'incline vers la gauche et un rire moqueur sort de sa bouche.
Elle s'avance vers moi puis mes yeux s'ouvrirent en grand. Je fais un pas en arrière et mon pied arrive sur la marche des escaliers. Elle continue à avancer puis je sentis sa main dur comme la pierre me pousser d'une force immense. Mon corps bascula et roula en arrière. Ma tête heurte à plusieurs reprises les marches. Je crie de toute mes forces et les larmes me montent aux yeux.
Arrivée au bas des escaliers, j'etais étendue par terre comme un animal abandonné. Un son aigu sonne dans ma tête et les larmes me montent aux yeux. Mon poignée est complètement tordu, je n'arrive pas à le bouger. C'est comme si une personne me serrait le poignée de toutes ses forces sans s'arrêter et que mon sang ne circulait plus jusqu'à que tu ais un énorme bleu qui te fait actrocement mal. Pour ce qu'il est en ai de mon visage, mon œil droit me fait souffrir et je n'arrive pas à l'ouvrir. Quand à mon dos, il n'a reçu aucun choc grâce à mon sac à dos qui lui a servit de protection contre ce choc. Je suis démolie, complètement démolie.

J'entends des bruits de pas se diriger vers moi puis une voix chuchota :
" La prochaine fois tu feras plus attention dans les escaliers hein ?
Sans contrôle, je me laisse emporter par la douleur et hurla les larmes aux yeux :
- Tu es horrible Béa !!

Je ne la voie pas, toujours dans le noir mais un cri sortit de sa bouche et des pas s'avancent tous près de mon visage. Une main saisit ma chevelure et la tira d'un coup puis la relâcha de l'autre côté de la pièce. Mon corps se déplace à toute vitesse, toujours à terre, de l'autre côté de la pièce ce qui me fit atterrir sur le mur opposé. Mon ventre heurta celui-ci. Pliée en deux, les larmes aux yeux, la douleur monte.
Puis je l'entends dire une dernière fois :
- Ne me cherche pas."

A ces derniers mots, Elle allume la lumière, part dans le salon, s'assoit sur le fauteuil, allume la télé et fait comme si de rien était me laissant seul, affalée sur le sol.
Elle est de dos. Je la fixe et vois ses cheveux noir attaché en chignon. Je l'entends rigoler au feuilleton qui passe. Elle tourne sa tête vers moi et me fait un sourire vainqueur puis Elle continue à regarder son feuilleton.

Je décide de prendre mon courage à deux mains, puis je me lève tant bien que mal. A présent, la pièce est éclairée et les escaliers se présentent devant moi. Je pris une grande inspiration puis je dévale les escaliers doucement afin de ne pas me faire mal. J'arrive dans ma chambre et ferme la porte derrière moi. Je me dirige en boitant, vers ma mini lampe, se trouvant sur mon bureau, puis je l'allume. Je me regarde ensuite dans le miroir, et je vois un bleu à côté de mon œil droit ainsi qu'une griffure. Mon poignée est entouré lui aussi d'un énorme bleu. Je soulève mon tee-shirt et je vois sur ma côte gauche, une énorme bosse rouge. Mon corps se laisse tomber sur mon lit puis je profite du silence qui envahit ma chambre. Aucune force.

Quelques heures plus tard, une cloche sonna, ce qui me fait rappeller la corvée du soir. Je me redresse avec délicatesse pour ne pas me faire mal mais la cloche sonne une deuxième fois encore plus fort. Je me précipite vers ma porte puis je descends les escaliers et me dirige vers la cuisine. Mon oncle, ma nièce chérie et Elle sont autour de la table avec des assiettes vide. Ils ont finit se manger et je dois m'occuper du reste.

Lou me vit, descendit de sa chaise et courra dans mes bras:
" Tu m'as manqué, ou étais-tu ?

Je baisse ma tête sans la regarder dans les yeux pour qu'elle ne voit pas mes blessures du visage et répondit seulement :
- Tu m'as aussi manqué, maintenant monte dans ta chambre et dors bien ma chérie.

Je la sentais qui me fixait. Elle devait sûrement se demander ce que j'avais. Elle ne savait pas que ma tante me battait mais mon oncle si. Béa arrive toujours à le persuader que c'est de ma faute, c'est pour cela qu'il ne réagit pas. Je ne veux pas que Lou sache quelque chose, je ne veux pas quelle perde sa maman tout comme moi. Sa maman l'aime énormément et elle aussi. Tous les trois s'aime. C'est moi le problème ici. Je n'ai pas ma place dans cette famille mais où devrais-je aller ? Je n'ai pas le choix, je dois rester.

Toujours la tête baissée, je ne dis plus rien. Lou part dans sa chambre accompagnée de son père qui veut sûrement m'éviter en essayant de ne pas se mêler de mes histoires.

Je relève ma tête et je vois Béa saisir une assiette et la balancer à côté de moi. Elle hurle :
" Tu aurais pû faire attention espèce de maladroite, puis elle me donna une gifle.

Une douleur m'envahit. Le son resurvint ce qui me fait énormément souffrir.

Mon oncle arriva dans la cuisine et elle courra dans ses bras en disant :
- Elle a fait tombé l'assiette, celle qui appartient à l'ancienne collection de ton père.

Il ouvra grand les yeux. Elliot et du genre calme et reposé et ne dit jamais rien. Il toujours gentil avec moi malgré ce qu'il pense de moi. Mais Elliot énervé, n'en parlons pas.

Il s'avance vers moi et me dis :
" Est ce vraiment toi ?

Je sais qu'il pense que c'est moi mais il veut en être sûr. Je répondis silencieusement :
- Je ne l'ai pas fait exprès, je suis désolée.

Il s'agenouilla dans la même position que moi et me dit :
- Tu feras attention la prochaine fois d'accord ?
- D'accord répondis-je. "

Il m'aide à me relever et je vois Béa la bouche ouverte. Peut être qu'elle s'attendait à une autre réaction de la part d'Elliot. Il part dans leur chambre et Béa me lance un regard noir. Moi au contraire, je ne lui montre pas ma douleur et je lui fait un sourire moqueur dans le risque de me refaire taper une deuxième fois mais je m'en fiche, elle le mérite. Elle partit dans sa chambre avec un sentiment de défaite et ne me dis aucun mal.

Je me dirige vers la table et je fais la corvée du soir qui est une habitude pour moi. Je ne me plains jamais car cela ne me dérange absolument pas.

Enfin terminé, j'éteins toutes les lumières et monte dans la salle de bain pour essuyer toutes les blessures. Je mets des pansements un peu partout ainsi que de la pommade sur mes bleus et mes bosses.
Enfin terminé, je rentre dans ma chambre, ferme la porte derrière moi et je me met en pyjama. J'éteins ensuite la lumière puis m'enroule dans les draps. Je ne pense plus à rien.

Aucun bruit. Aucun son. Aucune douleur.

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Salut tous le monde !!

Desolé pour mon retard mais j'étais en vacances et j'ai vraiment voulu faire ce chapitre correctement.

Dites moi ce que vous en pensez ça m'aiderai vraiment à avancer et n'oubliez pas de voter aussiiiii !!

Bisous <3