Chapitre 1.

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                                     Chloé était partie dans l'une de ces librairie, sombre, silencieuses et cachée des regards, planté entre deux croisements. Il y avait une pancarte plus loin qui indiquait le bookshop avait des flèches illuminées en sa direction. Aucune voitures ne venait jamais déranger la paisible harmonie entre le silence et les méditations des lecteurs. Elle se souvenait de la première fois qu'elle eut découvert cet endroit. En y entrant,  la première chose qu'elle remarqua était cet escalier gigantesque et majestueux planté à quelque pas de la porte d'entrée. Il avait de grandes et majestueuses rambardes gothiques. Mais il avait été condamné depuis longtemps. On ne savait pas ce qui avait pu pousser le propriétaire à interdire l'accès de l'escalier, étant la seule chose qui embellissait l'endroit. Depuis toujours à en croire les gens. Il n'avait jamais pris la peine de s'occuper de ce qu'il pouvait y avoir à l'étage, confiait t il. Mais Chloé percevaient que ce n'étaient q'un tissu de mensonge. La haut, il devait surement y avoir quelques secrets cachées. Au Rez de chaussée, les couloirs étaient étroits, manquaient d'espace, et il régnaient l'odeur des anciens manuscrits poussiéreux d'autrefois. Les portes grinçaient et faisaient sursauter chaque fois que l'on en ouvrait une. En cherchant, Chloé avait découvert qu'ils cachaient bien souvent des perles parmi la poussière. Trouver le livre, celui qui changera un peu une vie, l'embellir, lui donner un sens. Et pour un tel privilège, comme elle l'appelait, il fallait avoir un sixième sens. Ce jour là, plantée devant des masses de livre, Chloé laissait son instinct la guider. Elle poursuivait sa recherche parmi les étages de livres poussiéreux. Elle était l'une des seule à s'intéresser à cette vielle librairie, l'une des seules qui la sauvait de la faillite. elle ne comprenait pas. Les choses encore non explorées, le mystère des livres a l'encre effacée, les découvertes, tout cela les gens les négligeaient pour de nouvelles choses. Les parents de Chloé lui ont forgée une habitude de venir ici, et depuis, elle s'était attachée à cet endroit, et elle en avait fait sa loi comme si quelque chose de tout a fait extraordinaire la retenait. Elle arrivait à le ressentir.  Rien au monde ne la ferait aller chercher des livres autre part. C'était les mêmes livres, les mêmes vieux livres qu'elle a tous lu et qui étaient années après années toujours là, à se décomposer les uns a côtés des autres. Certains ne bougeaient pas, certains partaient, mais elle, elle restait.  Certains partaient à un moment donnée, sauf un. Un livre qui avait presque sauté dans les mains de Chloé. Le livre n'avait pas l'air particulièrement différent aux premiers abords, n'ayant pas l'air d'être n'importe quoi. C'était une de ces œuvres volumineuses, longues, qui se lisaient en quelques mois. Mais c'était ses préférés, les long livres, avec beaucoup de contenu. Celui ci la demandait, l'appelait, la cherchait. Les zébrées disaient le titre. C'était particulier, assez pour l'intriguer suffisamment. L'ardeur envie de sauver le monde. Elle aurait dit un roman de fiction. Chaque détail compte. Mais elle se rendait compte que ce n'en était pas un. Ils se rappellent de tout, absolument tout. C'était tout à fait réel. Ils ont des antennes. Mais elles ne captent pas la radio hein. C'était peu être le livre, celui qui changerait un peu sa vie.

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Chloé avait dix huit ans. Elle avait réussi à être indépendante cette année, ce qui était une exception pour cet âge si jeune. Elle était presque livrée à elle même. Elle en était arrivée là par son acharnement au travail et par les conséquences de certains événements inéspérées produits plus tôt. Chloé avait été sur les bancs de l'école deux ans plus tôt que tout les autres, elle était très avancée, mais elle refusait le mot surdouée. Elle ne voulait pas en être une. En grandissant, elle commençait à avoir de plus en plus en mal en cours. Toute l'avance qu'elle avait prise plus tôt, elle la perdis plus tard. Pour elle, c'était certain, elle n'était pas une surdouée. Cette opportunité d'indépendance, c'était le fondement de la vie qu'elle a toujours aimé avoir. C'était une chance insolente, elle le savait. Elle vivait seule, dans une petite maison. Tout comme sa propriétaire, sa maison avait deux faces qui se nuançait tour a tour.  Charmante seulement lorsque des convives y étaient présent, et désastreusement négligée lorsqu'elle était seule. Elle avait un travail a mi temps, une autre chance arrogante, car la ville ou elle habite manque cruellement d'opportunités de travail. Les emplois se libéraient rudement, et lorsque la chance se présentait d'avoir un poste de libre, les propositions de candidatures étaient aussi nombreuses que le nombre de magazines féminins dans une chambre d'une adolescente dans les années 90. Elle savait gérer sa vie la plupart du temps. Elle était stable, et attendait d'avoir suffisamment d'argent pour les études supérieures tant attendues. Un soir paisible d'octobre ou Chloé s'ennuyait, elle pris l'initiative d'aller se commander un café latte à l'anti café du coin. À l'intérieur, la chaleur de la cheminée se ressentaient dès l'entrée et les senteurs de cupcakes sortis du four faisaient magiquement évaporer chaque pensées négative. Les tables en bois vernies étaient dispersées partout dans la salle et les chaises vides attendaient d'être occupées. Les cookies sur les tables attendaient d'être entamées, et les bouteilles Jack Daniels reconverties en vase contenaient des fleurs blanches et attendaient d'être admirées chaleureusement. Le jukebox chantait, pour la troisième fois, une nouvelle chanson. Les vinyles étaient prêts a être vendus dans un coin et donnaient un chaleureusement un petit effet cosy. Plus loin, sur la scène est posée une batterie et une guitare acoustique, prêts a être jouées. Pas de musiciens aujourd'hui, rien que le jukebox. Mais ce que Chloé remarquait le plus, c'était l'absence de monde. Les gens se faisait rares. Certains prenaient leurs commande et partaient. L'endroit était presque désert. Chloé avait choisi de laisser tout cela d'un cotes et se mit donc à une place, son café d'un coté, son livre de l'autre. Elle posa ses lunettes et commença à lire, une page, puis deux, puis trois. Selon son regard, l'oeuvre paraissait saisissante. Page après page, gorgées après gorgées, ses sourcils se haussaient de temps en temps. Petit a petit, elle se construisit un propre avis sur le sujet. Elle ne pus s'empêcher de remarquer quelque similitudes avec elle même. Mais ça ne doit sans doute être rien, se dit elle. Oui, surement rien.

Zébrures   [En Cours d'écriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant