Curieuse est cette mélodie qui bourdonne dans ma tête
Le souvenir de mes drames romantiques ne m'ébranle d'une miette
La symphonie du bonheur m'est pourtant toujours étrangère
C'est à croire que cet amalgame de déboires m'est devenu si cher
Je n'ai pourtant guère trouvé d'intérêt à cette vie puérile
Je maudis mon passé difficile en me prédestinant à un avenir futile
Les mains pleines de souillures j'essaie de me frayer un chemin
Sur cette vaste terre où je n'en finis de défier le lendemain
Soldat engagé
Je n'ai pu me résoudre à quitter les tranchées
Préférant le souffle haletant de la mort à mes trousses
A la fraicheur de l'Alizé des vents frais et des brises douces
J'ai élevé bonheur et douceurs au rang d'illusions
Peut être de peur que ne m'écoeure la chaleur de la passion
Ce mot m'insuffle tellement d'inspiration
Qu'il me rappelle aussi les affres de la trahison
Je me rappelle enfin pourquoi j'ai fui mes pairs ...
Me constituant chef de guerre dans ces tranchées austères
Désormais j'écrirais mes chroniques avec mon sang mes larmes et mes cicatrices
Jusqu'à ce qu'un dernier soupir m'arrache de la tragédie de l'Homme et de ses fils...
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Les chroniques du phénix
PoetryToujours seul et voguant dans le vent Le phénix maudit le monde de ses flammes ardents Plus aucune larme ne vient essuyer ses décisions Depuis que la fleur de la passion lui a planté les épines de la trahison ...