J'ai regardé dans les yeux du monde pour y cracher quelques vérités
C'est avec grand regret que j'ai vu que l'on me cachait quelques réalités
Je ne prétends point être le borgne dans ce monde d'aveugles
Mais je ne saurai feindre comme Socrate de ne rien savoir
Alors qu'il m'est arrivé de contempler seul le soir
Ma peine et mes aspirations se noyer dans le noir
Que me tarde de briser de mes larmes la glace de mon sourire narquois
De crier ma détresse et de laisser échapper quelques fois
Le poids de ma haine à laquelle s'ajoute l'amertume de la peine
Mais à qui adresser cet épître de désillusions
Je crains que le bon Dieu ne ce soit détourné de sa création
Je suis seul dans ma nuit et seul dans la nuit
Seul ma peur donne un sens au néant que je suis
Je crois bien que la peine est ma meilleure amie
Elle au moins est toujours présente quand le monde me maudit
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Les chroniques du phénix
PoetryToujours seul et voguant dans le vent Le phénix maudit le monde de ses flammes ardents Plus aucune larme ne vient essuyer ses décisions Depuis que la fleur de la passion lui a planté les épines de la trahison ...