Tome 1 - Chapitre 14

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Bonjour à tous !!!

Désolée de ce méga gros retard, je dois avouer que pendant un moment j'ai fait beaucoup de choses, j'ai déménagé et puis cette fic m'ait sortie de la tête ^^

Voici le chapitre 14, qui j'espère vous plaira toujours autant!!


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CHAPITRE 14

Les petites mains qui étaient contre sa peau provoquaient une réaction étonnante. Il n'avait pas envie de s'écarter, et de rompre ce contact. Il adorait çà. En deux jours, il avait appris à voir sa garde du corps d'une autre façon, et il se demandait pourquoi il avait pu ressentir de la haine envers elle. Il avait été con, il se sentait bête. Elle était douce, elle était gentille. Pourquoi avait-il été si éxécrable avec elle? Peut-être qu'il avait peur que l'on fouille dans son passé, et que l'on découvre des choses sur lui qu'il se cachait lui même. Depuis l'incendie, Tom n'avait jamais plus voulu en parler. Rien que l'idée qu'il y ait pu y avoir des morts par sa faute.... Il ne le supportait pas. Mais maintenant, il la voyait là, collée tout contre lui, et elle avait l'air de souffrir autant que lui. Il se disait peut-être qu'elle pourrait l'apaiser, de sa seule présence, comme il en avait été le cas la nuit précédente. Il y avait beaucoup repensé, et même lorsqu'il grattait les cordes de sa guitare. Elle, Nikkie. Qu'était-elle pour lui? Une garde du corps? Une amie? Ou peut-être bien plus que çà. Il était peut-être temps qu'il se l'avoue, elle déclenchait chez lui des sentiments qu'il avait enfoui au fond de lui. Depuis sa déception amoureuse avec son ex, Tom était devenu ce que tout le monde pensait de lui aujourd'hui, un coureur, un profiteur. Il ne gardait jamais longtemps une fille, il ne cherchait pas plus que passer une nuit avec. Mais là, c'était différent. Et il le savait. Il était entrain de craquer pour elle, pour sa garde du corps, sa petite blondinette.

Nikkie resta accrochée, ses mains posées sur la peau du grand torse en face d'elle. Ce torse rassurant, contre lequel elle avait passé du temps après chaque cauchemar. Ce torse qu'elle en était venue à aimer. Elle sentait sa tristesse s'étouffer peu à peu, une fois de plus rassurée dans ses bras, mais ne bougea pas pour autant. Après tout, elle avait devant elle, Tom, le guitariste qui l'avait fait craquer pendant des années, et c'était encore le cas aujourd'hui. Elle sentait sa présence, elle sentait la tendresse qu'il dégageait désormais, à son égard. Il avait changé, et elle aussi. A cet instant, elle ne ressentait pas l'envie de le repousser, au contraire, elle souhaitait qu'il reste là, avec elle, à la prendre dans ses bras. Elle aimait çà. Elle releva un peu le visage pour le regarder, elle voulait voir dans quel état il était. S'il était venu ici, ce n'était pas pour rien. Elle tomba dans ses yeux, il la fixait lui aussi. Aucun des deux ne bougea, les secondes qui défilaient leur paraissaient beaucoup plus longues.

- ça va mieux? Demanda finalement le guitariste.

Nikkie hocha la tête et lui fit un mince sourire. Tom se laissa bercer par ces pulsions, et déposa ses lèvres sur le front de la demoiselle d'une tête plus basse. C'était pratique fallait l'avouer. Le baiser fut tendre et ne s'éternisa pas. Et heureusement pour eux, car la porte s'était ouverte sur Bill, qui venait les chercher pour passer à table. Il était déjà l'heure de manger. Ils n'avaient pas vu le temps passer, et l'étreinte qu'ils avaient eu était bien plus longue que ce qu'ils pensaient.

Ils déscendirent à trois afin de rejoindre les autres. Bill avait dit à Nikkie qu'Andréas avait commandé des pizzas et qu'il allait rester dormir ici, voulant profiter de les retrouver. Et elle se souvint. Andréas, le meilleur ami des jumeaux, le petit blond qui était présent. Elle avait eu l'impression de l'avoir déjà vu quelque part, et il lui avait parlé de l'incendie. Et tout redevint clair pour elle. Ce jour là, un jeune homme du nom d'Andréas avait aidé pas mal de personnes sorties de la salle afin de leur donner à boire, vérifier qu'ils respiraient bien. Et il était venu la voir. Elle revoyait la tête qu'il avait fait quand il avait vu la plaie qu'elle portait sur le ventre, un regard emprunt de tristesse et de pitié.

Burn it UpOù les histoires vivent. Découvrez maintenant