-C'est bon je crois que j'ai comprit !
-Mais Van..., tenta de s'expliquer le jeune homme.
-Non Tristan ! Je t'ai suivie à cette maudite fête et tu me laisses pour aller avec cette...cette, hurla-t-elle en cherchant ses mots.
-S'il te pl..., murmura le dénommé Tristan en essayant de s'approcher.
Mais en vain.
La brune, les yeux pleins de larmes le coupa d'une voix tranchante.
-Tu me dégoûtes. J-je te faisajs confiance. J'étais prête à passer le cap -même- avec toi. Mais je ne sais plus quoi penser. Je crois que...Qu'on a besoin de temps. Une pause ne serait pas de refus.
Le blond bredouilla quelque chose d'inauditible, prit son courage à deux mains et ouvrit la bouche pour riposter à son tour.
Malheureusement, il fut intéromput par une grande rousse, apparut comme par magie, qui mit sa main sur l'épaule droite de Tristan.
-Chéri, on y...
-Chéri ? Chéri ! s'exclama Vanessa, sentant une nouvelle vague de colère la submerger. Bah tiens ! Va la baiser ta pute ! Elle au moins elle veut encore de toi !
Tournant les talons, Vanessa quitta le perron de la petite maison blanches où se déroulait la fête.
Elle entendit son petit-am...Ex-petit-ami l'appeller mais elle avança d'un pas rapide, sentant les larmes couler à une allure incroyable sur ses joues.
La jeune Charles, entendant des bruits de pas derrière elle, accéléra d'avantage.
Elle sortit son téléphone portable, et c'est essuyant les larmes qui dévalaient ses joues qu'elle composa le numéro de ce qui devait être, la seul personne à qui elle faisait vraiment confiance.
Au bout de quelques longs et interminables 'bip', quelqu'un répondit, d'une voix endormit à l'autre bout du fil.
-Allô ? fit Thayer d'une petite voix.
-Hey..., murmura Vanessa d'une voix tremblante.
-Vanessa ? Qu'est-ce qui se passe ? demanda son meilleur ami, maintenant, inquiet.
-Je-je..., commença-t-elle avant d'être secouer par une multitudes de sanglots. I-il...Je...confiance...Oh mon dieu...
-Respire, ma belle. Doucement..., essaya de la calmer la voix.
Elle respira et expira doucement avant d'avouer doucement.
-Il m'a trompé, Thayer...Il m'a trompé.
Même à l'autre bout du fil, la belle imagina déjà les poings et la machoir de son confident se serrer. A vrai dire, Thayer n'avait jamais apprécier Tristan. Il le trouvait beaucoup trop...Narcissique, égoïste, infidèle, grosse-tête ? Oui, ce devait être ça. Les deux jeunes hommes n'avaient jamais vraiment sympathiser mais devant Vanessa, ils faisaient semblant de bien s'entendre.
Thayer bouillonnait intérieurement. L'autre salop avait osé blesser sa petite princesse. Il allait payer, oh ça, oui.
-Où es-tu ? questionna le jeune homme, essayant du mieux qu'il pouvait de prendre une voix appaisante alors que d'une minute à l'autre, il savait qu'il allait exploser, aller retrouver ce connard et lui casser la gueule.
-Je ne sais pas..., dit-elle doucement.
-Quoi ? s'exclama-t-il.
-Je ne sais pas où je suis ! hurla-t-elle, regrettant imméditement.
-Whaou, pas la peine de t'énerver comme ça, hein.
-Désolée, Thayer...Désolée, désolée..., s'excusa-t-elle en pleurant de plus belle. Je suis dans la forêt à côté de la maison de l'autre là.
-Qui ça ? questionna le châtain.
-L'organisateur de la fête...Bayer...Bawer...Bower !
-Oh putain..., murmura Thayer pour lui-même.
-Quoi ?
-Non rien ! Ecoute, tu retournes à la fête et tu ne bouges pas. J'arrive dans dix minutes d'accord ?
-Mais...
Trop tard. Il raccrocha et Vanessa soupira longuement.
Elle tourna les talons et fourra son cellulaire dans son petit sac noir.
Alors que la jeune femme parcourait le monde à la recherche du chemin de la maison, elle s'aventura dans une inquiétante et mystérieuse forêt, au creux d’une vallée.
Mais après plusieurs minutes de marche, elle se rendit compte qu'elle s'était perdue et qu'elle ne fesait que tourner en rond.
Désespérée et épuisée par ces longues minutes de marche, Vanessa s’assit au pied d’un arbre, et malgré elle, s'assoupit.
Tout autour de elle, les ténèbres sombraient sur la forêt. La pluie qui tombait depuis plusieures heures recouvrait petit à petit le paysage. Des bruits étranges résonnaient et de petites créatures se faufilaient dans les fourrés. Mais elle n'entendit pas tout cela. La jeune femme n’entendit pas non plus lorsque quelqu’un, à pas de loup, s’approcha d'elle et l’emporta dans ces bois lugubres.
Lorsqu'elle s’éveilla, elle se retrouva allongée dans une grande cabane de bois chauffée par un feu qui ronflait dans l’atre de la cheminée. Complètement perdue et essayant de ne pas paniquer, Charles sortit de la cabane...Et faillit tomber dans le vide. La cabane était accrochée en haut d’un gigantesque arbre. La pluie avait cessé de tomber et le paysage était comme figé dans la glace. Le soleil n’était pas encore levé. Vanessa scruta les environs sans apercevoir une forme de vie quelconque. Aucun bruit ne retentissait.
Soudain, elle entendit un léger bruissement derrière elle...Et se retourna brusquement.
