Je marche déterminée jusqu'au bureau de la directrice, les poings serrés et les sourcils froncés.
Cette fois c'en était trop, elle avait interdit l'apparition de mon article dans le journal du lycee.
J'arrive devant la grande porte blanche avec sa plaque dorée où est inscrit le nom de Mm.Faith.
J'ouvre la porte dans un grand geste sourd. Le visage de la directrice prend un air surpris avant de retrouver son calme et de rouler des yeux en se rendant compte que c'est encore moi.
Elle replace ses lunettes, décale quelque dossier et enfin rassemble ses doigt au dessus de son bureau. Elle respire un bon coup avant de parler.
- Que me vaut ta visite Alex. Demande-t-elle.
Je lâche un sourire en levant les yeux au ciel ce n'est pas la première fois qu'elle m'empêche de faire sortir un de mes articles.
- Vous savez très bien MES ARTICLES criais-je
Elle se lève de son siège, s'arrête devant moi et pose ses mains sur mes épaules. Nous faisons environ la même taille approximativement 1m75.
- Alex, je vais te parler en tant que ta mère, d'accord ? Qui veut voir un article sur la disparition d'une de tes camarades fait comme les autre.... sort, ne pas passe pas ton temps sur des articles à caractère militant qui sont d'ailleurs des sujets inintéressants pour des ados en génér-
Je souffle pendant son monologue avant de la couper pour qu'elle ne reparte pas sur les sujets .
- Maman je ne suis pas les ados en gé-né-ral et le concept des groupes au lycee m'intéresse autant que ce que tu viens de dire.
Je retire ses mains de sur mes épaules, me dirige vers la porte. La main sur la poignée de la porte, je me retourne une dernière fois.
- Sur ce j'espère pour toi que mes articles ne seront plus censurés. Liberté d'expression tu connais? Finis-je avant de passer la porte et de la claquer bien fort.
Je vais bien trouver une menace à mettre à exécution si elle m'y oblige. Je marche le long du couloir mon sac sur une épaule. Je regarde mes pieds et réfléchis à ce que je pourrais faire. Je m'arrête ensuite à mon casier. Il est noir et remplis de choses dont je n'ai pas besoin. Je troque mon sac contre mes affaires de sport. Aujourd'hui c'est basket-ball. Quand je referme mon casier Charlène Rosenpark se dirige vers moi. Charlène est une grande metisse, les yeux vert et une longue et épaisse cascade de cheuveux.
-Super. Dis-je ironiquement avant de claquer la porte du casier.
Elle replace une de ses longues boucles brune derrière son oreille. Elle m'accorde un de ses sourires dont tout le monde raffole avant de parler.
- Salut Alex j'ai vu que ton article n'était pas sorti. Je suis vraiment désolée mais j'ai pensais que pour le prochain on pourrait essayer de le faire ensemble tu sais histoire qu'on se mette d'accord. Dit-elle.
Elle gratte nerveusement ses cahiers s'attendant à une réponse négative de ma part ce qui va être le cas d'ailleurs et fait ses yeux les plus doux. Je casse ce contacté visuel par un usuel...
- Non. Dis-je en claquant la porte de mon casier.
- Mais... repond-elle d'une petite voix déçue.
Elle est bord de la moue de bébé. Ce qui ne m'empêche pas pour autant de lui répéter.
-Non Charlène chacun son article et on verra le quel est retenu comme à chaque fois. Cloture-je en la dépassant pour rejoindre mon cour de sport.
