Prologue. (changement du prologue)

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Une sensation de vide s'empare de moi à chaque fois que les souvenirs d'une époque pas si lointaine effleurent mon esprit torturé. La plupart des gens se souviennent des années passés avec nostalgie. Mais, pour moi, rien qu'un souvenir me rappelle chaque jour le vide énorme auquel je dois faire face. Ce vide qui me consume et me torture de jour en jour.

J'essaie de le cacher, de me montrer joyeuse, indifférente. Mais, une fois que la nuit tombe et qu'il est l'heure d'aller se coucher, ce vide s'immisce en moi. Le sommeil s'en va. Au point  où, je dois prendre des cachets pour dormir et consulter un spécialiste qui doit normalement m'aider à mieux me sentir.

Le fait est que même si je lutte de toutes mes forces, ce vide se fait de plus en plus grand. Il m'aspire et se nourrit de plus en plus du peu de force qu'il me reste.

Bientôt, je n'aurait plus de force pour lutter. Il m'aura un jour ou l'autre, cela est une certitude. Mais, pour l'instant, je lutte en silence pour ne pas qu'on se doute de quelque chose.

Personne ne peut me venir en aide. J'en suis consciente. Donc, j'évite au mieux de mêler les autres à mes problèmes. Certains doutent mais, font comme s'ils ne savaient rien. Ce qui me convient parfaitement. 

Il y a des nuits où les cachets n'ont aucuns effets. Ces nuits-là, j'essaie par tous les moyens d'oublier. Mais, les souvenirs reviennent de plus en plus forts et me font bourdonner la tête. Parfois, j'ai même l'impression que ma tête va exploser. Après que cette crise est  passée, les larmes jaillissent de mes yeux et mon corps tremble comme une feuille. Quand le calme revient dans mon esprit, un sentiment de solitude s'empare de moi.

Lors de ces crises, une solution de mon spécialiste s'est avéré efficace: la course. Cette activité m'aide à me défouler mais aussi à me faire oublier. Le seul problème est que mes crises surviennent souvent tard le soir et parfois je dois aller courir tard ou très tôt le matin. Ce qui attire les plus curieux sur mon cas. J'arrive toujours à trouver une excuse ou esquiver le sujet. Mais, mes crises se font de plus en plus fréquente. Comme si une fin imminente est sur le point d'arriver. Mais, je ne sais toujours pas qu'est-ce que cela signifie ?

Vais-je un jour  retrouver une vie plus ou moins comme les autres? Ou est-ce que cette vie là n'est pas faite pour les personnes comme moi?

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Comme promis j'ai repris l'écriture de ma fiction sur "la répétitrice". Mais, je l'ai complètement transformé. Et, j'espère qu'elle vous plaira. Voilà un petit avant goût de l'histoire.

À mes lecteurs préférés.
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