Nos chemins se sont croisés au détour d'un carrefour de nos vies et se sont séparés aussitôt. Se croiseront-ils de nouveaux? Ceci est la question principale qui occupe mon esprit chaque jour de mon existence.
Prochainement...
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Inès Angermann
Un silence pesant s'installe dans la salle. Il me fixe sans vergogne. Je souffle encore une fois voyant que la situation et complètement disproportionnée. Mais, bien sûre comme toujours les rôles sont inversés. Les victimes subissent tandis que les coupables courent en libertés. Le monde est injuste.
"Je ne sais rien. Combien de fois je dois vous le répéter. Je ne sais rien." Insisté-je en le fixant méchamment. Ce qui semble ne rien servir car il m'offre un sourire pour toutes réponses. Foutu policier de service.
"Je veux sortir. Je n'ai rien à faire ici. Laissez-moi partir." Exigé-je d'une voix forte. Il semble vraiment pas vouloir lâcher l'affaire.
"Mademoiselle, vous étiez sur les lieux de l'incident donc vous savez obligatoirement une information utile." Me répond-il calmement sans colère. Alors que j'allais exploser d'une minute à l'autre, s'il n'arrêtait pas son petit jeu interrogatoire. Je le fixe sans rien dire. Mes yeux seulement expriment de la colère.
J'avais tout essayer. En commençant par faire mon innocente ce qui ne savait rien. En continuant par un numéro de charme qui l'avait fait éclater de rire. Ensuite, j'avais tenté les pleurs pour qu'il ressente de la pitié. Et maintenant, je testais mon dernier recours, la colère, qui ne semblait pas marcher non plus. Il savait que je jouais la comédie. " Il avait l'habitude de voir des jeunes dans mon genre." disait-il avec son expression implacable. Il a juste réussi à m'énerver réellement et de me laisser dans cette salle d'interrogatoire depuis au moins plusieurs heures.
" Rodrigo, une nouvelle affaire vient d'arriver." Nous interrompt, un de ses coéquipiers depuis la porte d'entrée de salle interrogatoire. Merci mon dieu. Pensé-je en pensant que mon calvaire allait enfin se terminer.
"Emmenez la, en salle. On se reverra mademoiselle, j'en ai pas finis avec vous." S'exclame le fameux Rodrigo avant qu'on me force à suivre un autre policier. Celui-ci me met en cellule avec les autres.
" Tu as parlé?" Me demande la voix du blond une fois arrivée. Sa voix est quelque peu colérique mais je décide de ne pas y prêter attention.
"Non." Répondis-je froidement avant de m'installer sur le sol froid de cette cellule, où on nous a tout regrouper comme des lions en cage. Mais qui vont finir par s'entretuer d'une manière ou d'une autre.
" Ne lui parle pas comme cela, elle a rien avoir dans cette histoire." Me défend mon seul ami dans cette endroit lugubre. J'avais carrément oublier sa présence. Je le remercie par un mince sourire pour sa solidarité, mais je repense encore à tous ce que c'est produit devant mes yeux sans que je ne puisse rien y faire. Je suis sous le choc mais aussi je suis vraiment la pire des amies qui puisse exister.
Ma meilleure amie, ma soeur de coeur se retrouve à l'hôpital et moi, je suis piégée dans cette cage pendant plus de trois bonnes heures, selon l'heure qui est accroché derrière le bureau de la policière. Elle nous lorgne comme des sauvages depuis tout à l'heure.
