J'ai finis de faire le ménage maintenant je monte me reposer.
La maison est grande pour être occupée que par Carl,mon père adoptif ,chef d'entreprise et moi,mais être la seule qui range c'est assez fatiguant bien sûr l'argent ce n'est pas ce qui manque et on peut appeler des femmes de ménages mais elles savent pas nettoyer ! Elles mettent tout à la poubelle et elles les sortent même pas !Entre les bières et les mégots qui laisse l'odeur le matin,quelle horreur !
Il est gentil avec moi Carl comme si j'étais sa fille,il m'a évité la vie dans les rues, je le dois bien ça. Donc j'évite de me plaindre ou le contredire.Il est noir les yeux marron et je suis bazané les yeux vert aucune ressemblance,je ne connais pas mes vrais parants et à vrai dire, je m'en fou.
Il y avait ce jeune homme dont mes pensée se penchent toujours vers lui quand je m'ennuie,Yan qui venait voir mon père de temps à autre à la maison c'était son bras droit, il est charmant,timide et surtout très très (très) beau dès que je le voyais je fondais,mais il me vois toujours comme une petite fille or il n'y a que 3 ans qui nous séparent.
J'en ai 17 et lui 20.
Pas besoin de dire que ça m'énervait et j'ai surtout pas le droit de rester avec lui ou avec mon père et lui quand il vient à la maison. J'ouvrais la porte à Yan,je leur servais à boire et je le raccompagnais jusqu'à la porte. Waw. Travail de bonne c'est vrai mais je n'ai pas le droit d'ouvrir ma bouche.
**
Il y a maintenant 5 mois que j'ai eu mes 18ans je veux plus être une bonne je suis sûre que je suis faite pour être quelqu'un dans se monde, je veux aller loin,laisser tout derrière moi, recommencer tout et être libre. Voilà ce que je souhaite et ce que j'avais souhaité en soufflant mes bougies il y a 5 mois. J'avais demandé à Carl si Yan pouvait être parmi les invités et comme je l'imaginais, mes amies fantasmaient dessus, ça lui faisait bien rire je le voyais, il faisait comme si il prêter pas attention mais je le voyais.
Il m'avais offert un collier avec un R comme pendentif pour Rebbeca, mon prénom depuis,je ne l'enlève pas."Tu penses à quoi?"
La voix de Carl me sortit de mes pensées. Il était à présent assis à côté de moi sur la terrasse.
"A rien" repondis-je avec un petit sourire.
"Allais arrête, dis moi, je t'écoute ma chérie" insista t-il en se rapprochant de moi .
"Je veux quitter la maison,allais vivre en Suisse. Je marquai un temps de pause avant de poursuivre.
"Je veux recommencer tout et m'occuper à présent de ma propre personne,je veux trouver un travail et fonder une famille." Continuai-je en évitant de croiser son regard.Je sais que ce que je viens de lui dire ne l'a sûrement pas plu mais je compte passer à autre chose.Il y a eu un long silence avant qu'il l'interrompe avec un rire nerveux.
"Tu n'as qu'à 18ans Reb,tu as toute la vie devant toi, ça va te passer" dit-il avec un sourire en regardant devant lui.
Je fronce les sourcils.
"Non ça fait un bout de temps que je pense à ça" dis-je d'un ton ferme
"Es-tu sûre de toi?"
"Comme toujours" répondus-je avec un petit sourire et un regard de fierté.
Point de vue de Carl
Son idée me fait peur,j'ai besoin d'elle à mes côtés c'est encore un enfant. Je pensais que c'était une blague au début mais elle semble déterminer. Je suis son père et comme tout les pères,je veux le bonheur de ma fille et si elle pense que son bonheur et en Suisse et que sa vie sera meilleur là-bas,loin de moi...c'est triste dis comme ça mais si c'est ce qu'elle veut je n'ai rien à dire."Écoute Reb je suis d'accord et je suis prêt à tout payer mais j'ai une condition"
Un grand sourire s'affiche sur son doux visage angélique.
"Tout ce que tu veux!"
"Je veux que tu penses à ça encore pendant 2jours"
"C'est d'accord!" Souffle-t-elle avant de me donner un léger baiser
Elle monte ensuite dans sa chambre et je me sers un verre de vodka.
J'espère qu'elle changera d'avis
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Je te veux
RomanceJ'aime fini de me préparer. J'étais devant mon miroir regardant mon reflet le regard vide,je devais faire un choix, soit lui soit moi. Un choix difficile,mais je passe avant tout. Ca frappe à la porte, je me précipite d'ouvrir sachant que je suis l...