Prologue

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  Occupée à tricoter tranquillement dans le salon, Courtney écouta discrètement son petit garçon qui jouait à la guitare et chantait à ses pieds et elle frédonnait l'air de la chanson.
  Le salon était meublé pauvrement mais tout avait l'air propre.
  La sonnerie de la porte d'entrée leur fit sursauter tous les deux. Courtney releva un sourcil contrarié. Elle n'attendait personne en ce fin d'après-midi. Son oncle était au jardin et sa sœur est au travail.
-Va voir qui c'est mon chéri, dit  Courtney Antonni à son fils.
  Aschley abandonna sa guitare de mauvaise grâce et alla ouvrir la porte.
-Encore vous! s'exclama t-il d'une voix peu amène. Il ressemble à un vrai monstre, pensa t-il mais trop peur pour le lui lancer à la figure.    Quand il rappelle qu'il est le seul homme à la maison, il retroussa le nez et demanda furieusement:
-Que voulez-vous Monsieur? Je croyais qu'on vous avait dit de ne plus jamaia remettre les pieds ici chez nous.
   Il leva le menton d'un geste de défi.
  Marc Jordanni éclata de rire devant l'insolence du garçonnet qui devait être âgé de neuf ou dix ans puis il lui lança un regard méprisant.
-Ecartes-toi de mon chemin enfant, répliqua t-il d'une voix dure.
  Il poussa brusquement la porte et rentra. Un large sourire éclairait ses traits en découvrant l'objet de son désir assis sur un fauteuil.
   En découvrant l'identité de son visiteur, Courtney poussa un petit cri et quitta son fauteuil.
  Elle regarda l'homme de grande taille au teint basané, son visage aux traits fins avec ses grands yeux sombres étaients très sédusants. Mais Courtney ne se sent pas du tout attiré par ce play boy arrogant, imbu de lui-même.
-Contente de me voir chérie? souligna t-il avec un sourire qui découvrit une rangée de dents blanches.
  Mais le sourire n'arrivait pas jusqu'à ses yeux et Courtney n'eut aucun mal à découvrir une menace derrière cette fausse façade. Elle connaît très la réputation de cet homme. Il a l'habitude de prendre les femmes contre leur gré dans le village et il a choisi bien son heure pour faire son entrée.
-Que... que voulez-vous de moi? balbitua t-elle. Vous n'avez donc aucunes scrupules. Vous m'avez fait perdre mon boulot...
-Mais je t'avais proposé un autre plus interessant ma chère mais tu as refusé en préférant jouer les vierges effarouchées. A croire que tu ignores tous ce qui se passe entre un homme et une femme, dit-il avec dédain en désignant son fils du menton.
-Jamais!! Je ne deviendrai jamais votre maitresse, persifla t-elle entre ses dents en détachant chaque mots. Je ne suis pas attiré par vous encore moins après avoir découvert ce que vous avez fait.
-Qu'est-ce que j'ai fait?
-Tout le monde en parle au village, vous avez fait tué votre cousin pour épouser sa femme.
  Marc Jordanni se redressa de toute sa hauteur et Courtney recula d'un pas.
-Personne ne m'a jamais osé lancer cette accusation à la figure, déclara t-il d'une voix sombre. Mon cousin s'est fait tué dans un accident.
-Et la gamine?
-Je n'ai pas à me justifier devant une vulgaire boniche. Tous ce que je veux Courtney c'est de t'avoir dans mon lit et te baiser jusqu'à ce que ce désir disparaisse une bonne fois pour toute.
  Courtney jeta un regard à son fils qui suivit la scène prêt à intervenir de sa petite taille d'enfant.
-Espèce d'imbécile, siffla t-elle en baissant la voix. Vous ne voyez pas que mon fils est ici.
-Vous n'avez qu'à l'envoyer jouer ailleurs. Toi et moi, nous avons des choses intéressantes à faire.
-Plutôt mourir que de coucher avec vous, cracha t-elle.
  Il eut un mauvais sourire qui enlaidit ses traits.
  Il s'approcha et l'attira violemment à lui.
-Votre refus ne fait qu'attiser mon désir ma chérie.
-Achley, va chercher de l'aide. Va chercher ton oncle au jardin, ordonna Courtney à son fils d'une voix pressante.
-Mais maman... Je ne veux pas te laisser seule entre les mains de ce monstre.
-Vas-y mon fils. Rien ne va m'arriver.
   La porte d'entrée claqua et les pas pressés du petit garçon s'éloignèrent.
-Enfin seul mon amour, annonça t-il d'un air triomphant. Quand ce gros plein de soupe ariverait je serais déjà terminé avec toi ma belle.
  Elle leva la main et la gifla à toute volée.
-Ainsi, tu me résistes encore, marmonna t-il en attrappant ses deux poignets pour éviter qu'elle le frappe de nouveau. Tu finiras par te rendre à moi comme toutes celles du village qui travaillent pour moi.
  Tout en parlant, il la transporta sur un vieux sofa qui occupait un coin de la grande pièce qui se sert de salon et de salle à manger.
  Elle continua de se débattre mais que pouvait-elle contre un grand homme massif et de haute taille comme Marc Jordanni.
  Il déchira la robe qu'elle portait et le globe de ses seins s'exposaient au regard avide de Marc Jordanni qui sourit de toutes ses dents. Une lueur sauvage illumina ses traits.
-Mon Dieu, Courtney! Quel trésor! fit-il d'une voix gourmande en empoignant une de ses seins avec avidité. Si tu savais combien j'ai attendu ce moment où tu vas m'appartenir enfin. Je ne ferai tous que ce tu aimes ma chérie. Crois-moi je sais comment te faire aimer ça.
    Il attrapa un téton entre ses lèvres et la tortura.
  Coutney se tortilla et une bile monta dans sa gorge, elle a envie tout à coup de vomir quand elle sentit la langue de Marc Jordanni sur elle.
-Espèce de salaud! Lâches-moi!!!
-Oh non! Je vais te faire gémir de volupté entre mes bras. Comme tu es belle, sursurra t-il. Tu dois m'appartenir. J'ai tellement rêvé de ce corps. J'adore tellement regarder tes petites fesses bouger quand tu passes les chiffons sur les meubles quand tu travaillais à la maison.
   Puis il éclata d'un rire sonore.
-Tu as dû remarquer combien je bandais, tu es la seule femme que j'ai désire autant.
-Je vous en supplie, ne faites pas ça, supplia t-elle. Vous allez le regretter.
   Faisant la sourde oreille à ses supplications, il déchira sa culotte la pénétra avec un doigt et lui arracha un cri de douleur, ce qui lui fait éclater de rire.
-Vous êtes tous les mêmes, vous les femmes. Vous criez haut et fort que vous ne voulez pas de moi, regarde comment tu es déjà toute mouillée.
  Il lui chuchota des choses encore plus salace à l'oreille qui lui fit monter les larmes aux yeux.
-Mais tu pleures ma chérie, la nargua t-il en descendant rapidement son pantalon en même temps que son boxer. Je ne t'ai encore rien fait. Tu me dis non et ton corps crie oui, encore oui.
   Sans douceur et sans prévenir, il la pénétra d'un violent coup de reins et écrasa ses lèvres sur les siennes dans un baiser sauvage et dur.
   Courtney serra ses lèvres puis elle lâcha prise et le mordit jusqu'au sang.
-Bon sang, marmonna t-il en étouffant un juron.
  Elle détourna la tête pour échapper à ses lèvres froides et insistantes.
-Lâches-moi espèce de goujat!!!
-Est-ce que ton mari t'a jamais baisé ainsi? Le pauvre homme, qu'il repose en paix. Il retournerait dans sa tombe s'il pouvait entendre tes gémissement de plaisir.
  En l'entendant mentionner son mari , elle lui cracha à son visage et l'insulta:
-Sale ordure, tu vas le payer. Je sais que c'est toi qui a tué ton cousin, j'ai la preuve. Assassin.
-Non, c'est toi qui vas me payer cher cet affront, enchaîna t-il en continuant de la pilonner des vigoureux coup de reins. Quand il eut atteint son plaisir, il se retira d'elle et se leva.
  Il détourna le regard et sortit un petit couteau aiguisé de son pantalon sans hésiter.
  Courtney recula en le voyant s'approcher d'elle d'un air menaçant.
-Non, s'il te plaît. Ne fais pas ça.
-Tu aurais dû y penser avant de cracher sur mon visage et avant de me menacer. C'est une chose que je ne pardonne jamais à une femme. Jamais.
  Sans hésiter une seule seconde, il la poussa avec brusquerie, le pieds de Courtney alla heurter le coin d'un meuble et elle s'étendit sur le sol. Il s'approcha d'elle avec un mauvais sourire sur les lèvres.
-Adieu ma petite Courtney.
  Il planta le couteau dans son cou.
-Achley! murmura-elle simplement.
-Adieu ma petite Courtney, répéta t-il. J'ai aimé ce moment partagé avec toi.
   Il quitta la maison sans un regard en arrière et demarra dans sa voiture dans un nuage de poussière.
  La porte de la cuisine s'ouvrit et Aschley accourut auprès de sa mère.
-Maman!!!! hurla t-il.
-Mon... ché... ché... ri... je... vais mourir.
-Non maman, s'il te plaît.
-Per...perdue trop... sang mon... fils...
-Tonton va venir, il va t'emmener à l'hopital, sanglota Aschley. Il est en route.
-Non, Marc Jordanni, Marc Jorda...nni, mon fils.
-Maman, ne pars pas maman. Non. Reste avec moi. Tatie Thilda et tonton Paul vont arriver. Reste manmie chérie.
  Aschley vient de comprendre que sa mère est partie et pour toujours. Il essuya les larmes et serra les poings. LES HOMMES NE DOIVENT PAS PLEURER , ILS SE VENGENT.

Salut je suis à ma première histoire sur Wattpad, ce livre est destiné pour les jeunes de dix huit ans et plus. J'espère de tout coeur que vous vous apprécierez mon histoire.

Entre Amour et Vengeance Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant