Chapitre 12

114 22 2
                                    

-Alors Cassie, qui t'a envoyé ces fleurs? demanda Marc Jordanni qui commence à perdre patience.
-Ça doit être Charly Stanson, répondit-elle timidement.
Son père ne serait pas content s'il découvre celui qui lui a envoyé ces fleurs. Elle alla s'éloigner pour lire la carte dans sa chambre mais la voix de son père l'arrêta de nouveau. -Tu penses aller oú jeune fille?
-J'allais les mettre dans une vase, papa, pour que les fleurs ne se fanent pas.
-Qu'est-ce qui est écrit dans la carte ma chérie?
-Quelle carte Papa? -Ne joues pas les plus fins avec moi Cassie Jordanni. Maintenant je vais te surveiller de près. Crois-moi, tu ne vas pas commettre la même erreur que ta sœur.

Cassandra était allongée sur le lit dans les bras de Steeve qui la couve de petits baisers dans le cou et sur le visage.
Elle souleva la tête et le regarda droit dans les yeux.
-Parles-moi de ta mère biologique mon chéri. Comment était-elle?
L'expression de Steeve changea complètement. Inconsciente du changement qui règne dans la chambre, Cassandra continua à le caresser et sa main atterrit sur une petite cicatrice se trouvant à son épaule gauche.
-Oú as-tu eu cette cicatrice?
Il degagea sa main d'un air irrité, son expression était méfiante.
-Je n'ai pas très envie d'en parler, répondit-il froidement.
-Qu'est-ce qui ne va pas Steeve?
-Voilà le problème avec les femmes, elles veulent toujours parler après le sexe.
Ses paroles acides blessèrent Cassandra qui le regarda avec incompréhension puis une expression furieuse s'inscrit sur son visage. Elle attrapa son soutif et le passa pour quitter le lit. Qu'est-ce qui lui a pris de chercher à faire conversation au lit avec Steeve.
-Je ne sais pas quel genre de groupie tu as l'habitude de fréquenter mais ne me place pas dans la même catégorie qu'elles. Je ne suis pas celles qu'on prenne puis rejète ensuite.
-Et quelle différence avec elles? fit-il avec dédain. Elles ont tous succombé sur mon charme tout comme toi.
Elle leva et prit ses affaires plus furieuse que jamais.
-Oú vas-tu Cassandra? lui demanda t- il en attrapant son poignet.
-Lâches-moi espèce de rustre, s'écria t-elle. Si tu penses que je vais rester pour me laisser insulter, tu te trompes lourdement. Laisses-moi passer, cria t-elle quand il se met sur son chemin.
-Calmes-toi s'il te plaît, j'ai horreur des femmes qui crient. Ecoutes Sandra, je suis désolé pour ce que je viens te dire, je ne voulais pas te blesser.
-Ne me touches pas. Gardes tes excuses pour toi. Et si tu penses que ces pauvres excuses vont me faire oublier tes mots grotesques, tu te mets le doigts dans l'œil.
-Tu n'iras nulle part sans te calmer et me dire ce que tu as.
-Tu ne manques pas de toupet. Tu oses me demander ce que j'ai, dit-elle en émettant un rire triste. Pourquoi soucies-tu de mes sentiments? N'en suis-je pas une parmi tes longues listes de conquêtes? Ne suis-je pas un passe-temps comme tu viens de me le jeter à la figure?
-Bon sang Cassandra, tu mêles tout. Comment pourrais-je dire que tu es un passe-temps ma chérie? Tu es plus que cela, dit-il en prenant sa main.
-Ne me touches pas. N'essaie pas de m'atteindre avec tes paroles douces. Elles sonnent dans le vide. Je vais rentrer chez moi et n'essaie pas de m'en empêcher.
-Restes s'il te plaît bébé.
-Non. Demandes à tes autres groupies de te rejoindre.
-Tais-toi Cassandra.
-Je ne vais pas me taire. Il n'y a que le sexe qui t'intéresse. On ne peut pas avoir une conversation avec toi. C'est comme ça que tu traites Leah ta maîtresse. Lâches-moi espèce de salaud.
Sans hésiter il la gifla. Elle le regarda d'un air ébélué.
-Tu m'as frappé! Le fait que nous ayons une relation sexuelle ne te donne pas le droit de me frapper. Tu n'es qu'un sale brute.
-Je t'en prie Sandie. Pardonnes-moi je ne voulais pas te frapper. Mais tu as perdu ton calme, je voulais que tu reprennes tes esprits.
-Ah bon? Qu'est-ce que ça donnerait si tu le voulais vraiment.
-Sandie je te promet que ça ne se reproduira plus. Pardonnes-moi bébé, dit-il d'une voix enrouée en s'approchant de lui.
Cassandra releva la tête et remarqua des larmes qui ruisselaient sur le visage de Steeve.
-Je t'en supplie Cassandra, pardonnes-moi. Tu m'as fait perdre la tête, je ne peux pas te regarder sans te désirer ma chérie. Tu me pardonnes?
-A une condition, dit-elle en le regardant droit dans les yeux.
-Tous ce que tu veux ma chérie.
Elle leva la main et la gifla de toutes ses forces.
-Putain Jordanni, quelle force! gémit-il.
-Oh Steeve, ça va? s'enquit-elle.
-Oh oui ma chérie, en la soulevant dans ses bras pour l'amener vers le lit.
Il souleva ses hanches pour la débarrasser de ses sous-vêtements et sa main glissa dans sa douce moiteur pour rencontrer le bourgeon gorgé par le désir.
-Oh bébé, je te désire tellement.
Elle émit un gémissement quand Steeve commença à la titiller au plus profond de son être. Elle caressa le torse de son amant, puis sa main glissa entre eux pour saisir son sexe rigide, Steeve tressaillit.
-Cassandra! Touches-moi ma chérie, gémit-il d'une voix rauque.
Elle le repoussa brusquement quand le souvenir du gifle que Steeve lui avait donné lui revient en mémoire, Steeve la regarda sans comprendre.
-Ecoutes Sandie, je ne supporte plus tes sautes d' humeurs. Laisses-moi t'aimer ma belle, je serai très doux, chuchota t-il d'une voix chaude et persuasive.
Il la pénétra doucement et elle s'ouvre à lui. Steeve la regarda et elle détourna la tête.
-Tu n'as pas avoir honte de me désirer bébé. En plus tu es une excellente élève.
-C'est parce que j'ai un excellent prof.
-Tu t'imagines ce que ça donnera après cinq ou six leçons. A condition, bien sûr, que je sois ton unique professeur, le seul à t'enseigner cet art.
Il l'embrassa d'un air possessif.
-Je ne te confie à personne Cassandra. A personne, en continuant à aller et venir en elle.
-Jaloux? murmura t-elle d'un ton moqueur.

Deux mois plus tard

Cassandra fit les magasins avec sa meilleure amie.
-Oh Samie, je n'arrive pas à trouver ma robe.
-Et si on allait nous rafraîchir un peu. J'ai tellement soif que je boirai un puits d'eau. Et puis j'ai des fourmis dans les jambes.
-Bon bon ça va, ça va. Arrêtes de te plaindre. Je ne savais pas que j'avais affaire à une géante. Tu as déjà trouvé ta robe?
-Ouais.
Elles rentrent dans un bar et prennent place près de la fenêtre puis commanda leur boisson.
-Je te l'offre, lui proposa Sandie
-Je te remercie ma copine mais Steeve a tenu à me l'offrir. Il viendra à la réception?
-Aucune idée. Je ne l'ai pas vu depuis des semaines, un mois et demi plutôt.
-Que c'est romantique, tu contrôle les jours qui te sépare de lui. Il t'a pas dit qu'il serait en voyage d'affaire aux États-Unis.
-Pourquoi me l'aurait-il dit? Je ne suis pas sa femme à ce que je sache.
-Ne joues pas l'indifférente Sandra. Je te connais.
-Il m'a juste dire qu'il serait abesent pendant quelques semaines sans me préciser où il allait.
-Comment va ton père?
-En pleine forme. Il me fait surveiller h24 par Robenson. Il m'a juré que s'il me trouve chez Steeve, il le fera accuser de kidnapping et de viol.
-Quelle absurdité! s'exclama Samie. J'en suis sûre que Steeve sera là pour la réception. Il ne reculera pas devant ton père.
-Quelle joie de vous retrouver tout les deux ici!
Elles se detournèrent et découvrirent Kent Lewis? Il prit place sans être invité.

Surtout n'oubliez pas de voter mes amis.

Entre Amour et Vengeance Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant