© Jokerisalive.
On lui a donné mille et un surnoms ; on a pensé mille et un visages ; mille et une odeurs ; on s'est imaginé lsa scène mille et une fois mais mon pote je t'assure le jour où tu le croises ; que ses yeux tranchent les tiens ; tu n'es jamais assez prêt malgré tout les dires de la télévision et des autres dans la rue. Toi, tu penses qu'il est juste grand et que son visage va te décrocher un frisson ; c'est ton cœur qui tente de fuir ta poitrine ; tes émotions s'emballent ; ton esprit ne voit que lui. Tu imagines une forme de peur quant il frôle ton épaule ? C'est bien pire que ça. Parce que si tu le croises c'est qu'il est venu pour toi. Lui il ne fait pas des visites de courtoisie. Au pire tu le verras rentrer à l'arrière d'une voiture de flic mais cela veut aussi dire que dix minutes avant il a déclenché le chaos. Non, vraiment, si tu le vois il est là pour toi. Tu le sais à l'instant même où il t'observe qu'il va mettre fin à ta vie. Il est comme ce chat perché sur un balcon qui fixe un oiseau chantant dans un arbre. Il a ce même regard que le chat. Il n'attend qu'une chose : te sauter à la gorge. Tu as entendu quoi comme qualificatif ? Moi, j'ai entendu le plus courant de tous : un terroriste. Et c'est vrai. Il y a ceux de nos jours qui tuent au nom d'un Dieu ; des religieux fougueux et perdus qui pensent agir selon le divin qui vit au-dessus d'eux alors qu'ils ne respectent aucun de ses écrits. Il n'y a ni Bible, ni Coran qui décrivent dans des centaines de versets ses dictons ; sa philosophie de vie. Si il devait avoir un livre consacré à lui ; à ce qu'il pense bon pour avoir son approbation ; ce livre, cette Bible serait écrite de la main du Diable pour exprimer le règne de son envoyé sur Terre. Un peu comme Dieu à Jésus. En fait, quant il arrive c'est un peu comme le 11 septembre. Tu t'en rappelle, toi ? Tu étais né, peut-être trop jeune pour te souvenir du drame que cela a fait au monde entier. Lui, quant il attaque c'est un peu ça. Ses hommes de main c'est le premier avion qui déclenche la peur ; Lui c'est le second qui met la Terre en torpeur. Ce gars-là, ce fou, ce terrifiant être dont on entend parler comme étant un monstre, quant il s'approche de toi il annonce la fin du monde. Parce que, une fois posté devant toi il annonce la fin de ton monde. Ton univers chute, le sol se dérobe sous tes pieds, ton cœur ne fait que louper des battements et dans le fond tu attends qu'une chose : que tout se termine. Mais lui, il peut t'achever directement comme aimer tourner autour du pot. Il te manipule, joue avec tes émotions qui se traduisent uniquement par la peur ; il te fait croire ; espérer ; tu imagines un miracle même si toute ta vie tu n'as jamais cru en cela. Tu es comme cet enfant qui a cessé de croire au Père Noël mais qui dans le fond espère le voir un jour. La gorge sèche ; les mains moites ; les jambes qui tremblent ; tu as si peur que tu penses vomir ; tomber ; être dans un cauchemar et tu vas te réveiller. Quant il est devant-toi tu ne l'écoutes que d'une oreille ; tes pensées défilent ; ta vie toute entière te revient en mémoire et tu cherches le mal que tu as fait pour pouvoir en terminer ainsi. Parce que c'est bien la pire chose qui puisse t'arriver, je te l'assure. A ce moment tu voudrais avoir une maladie qui te bouffe toute ta vie ; perdre la vue au pire ; ne jamais avoir de femme ; s'il vous plaît retirez moi les couilles. Non. Tu as peur. Tes muscles se contractent ; ton cœur se serre ; tu n'oses plus battre des cils ; tu n'oses pas parler par peur de le vexer parce que, je te rappelle, qu'il te fait espérer survivre après ta confrontation avec lui. Et puis.. Il finie par rire, encore, encore, encore. Il rigole. Il parle d'auteur célèbre. Il est cultivé je t'assure. Mais il est dangereux. Aucun psychiatre de l'asile n'a su dire exactement sa pathologie car tous ont émit un constat bien différent. Est-il vraiment timbré ou bien juste un génie qui dépasse tout ceux que notre Terre à un jour tentée d'assumer ? Je ne sais pas, on ne saura jamais. Là, tu penses que je déblatère le potin d'un ivrogne du bar du coin qui raconte l'avoir croisé pour une affaire. Le mec qui va se prendre pour un mafieux ; un type exceptionnel, Tu parles. Je t'assure que ce ne sont pas les mots de ce type-là ; d'un jeune en recherche de sensations. Non. Ces mots-là viennent d'un de ses hommes de mains qui le croise tout les jours ; l'entend parler constamment ; un homme de main qui reçoit des ordres de ce monstre tout les matins ; tout les soirs. Qui vit h24 avec pour pouvoir payer les affaires scolaire de sa petite fille au collège ; offrir de la nourriture à sa femme ; payer sa voiture ; ses factures ; ses dettes de jeu. Parce que ce monstre, en plus, il paye bien. Il ramasse à la pelle les déchets de la société, ceux qui ont fait de la taule ; un crime ; qui ont le casier chargé. Ceux dont les métier normaux ne veulent pas d'eux. Ce terroriste ne cherche pas des hommes d'exception, juste des gars qui font leur taffe. Là tu veux savoir comment il recrute : dans ce bar-là ; tout les soirs. Mais c'est rare qu'il se présente, normalement c'est sa nana qui vient là et qui prend tout les cv. Tu penses que ce fou furieux réfléchit pour embaucher ? Non. Il te prend, te glisse une arme entre les mains et un ordre et tu ronchonnes pas, t'exécutes. Sinon c'est lui qui t'exécute. Et t'as pas envie que cela arrive. Et si tu l'encules ; tu le doubles ; tu le prends pour un con. Il ne va sûrement pas s'en prendre directement à ta petite personne. Non. Il va s'en prendre à celles que tu chéries. Tes parents, tes enfants, celle que tu aimes, ton meilleur ami. Car même si il connaît pas ton nom et ton prénom, il aura toujours ton identité et celles de tes proches. Parce que, ce gars-là c'est le Joker. Et personne ne résiste face au Clown Prince Du Crime.
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Ce monstre.
FanfictionIl s'agit uniquement d'un texte décrivant le clown selon les dires d'un Homme.