Chapitre 1

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6 octobre 2015, 22h17



*Explosion d'une bombe*

Je réouvre les yeux apeurée par ce bruit assourdissant qui vient de se faire entendre.
Ma mère cesse de caresser mes cheveux et se lève pour aller regarder à travers la seule petite fenêtre de la pièce aux murs délabrés. Il faisait nuit noir.
Le voile que portait ma mère laissait transparaître le début de ses cheveux brun à l'avant.
Elle se retourne vers moi le regard triste puis reviens s'assoir sur le petit coussin au sol, le dos contre le mur.
Je sens sa main revenir caresser mes cheveux.
J'étais allongée sur un petit matelas, près de ma mère.
Mon regard fixe la petite fenêtre par laquelle ma mère observait l'extérieur il y à quelques instants.
Je réussis à m'endormir sous les douces caresses de ma mère.

Je suis fatiguée, épuisée. Nous vivons la misère, nous vivons la guerre.

Mon nom est Isra.
Cette nuit là était le début. La lune et les étoiles m'observaient. C'était mon tour.

***

Je vis en Palestine, à Gaza depuis toujours.
Il fut un temps où je vivais tranquillement dans notre petite maison avec mes parents, mes deux petits frères et moi.
Ma maison j'y suis encore actuellement, elle s'est transformée en décombres a cause de la guerre et des nombreuses bombes qui ont été jetées sur le pays. Mon père a été tué il y a six ans, mes deux petits frères il y a deux ans.
Aujourd'hui j'ai dix-neuf ans et je vis avec ma mère, je suis sa seule enfant qui lui reste. Elle est ma seule lumière et mon seule souffle. C'est ce qui me reste de plus cher.
En effet, nous vivons dans la pauvreté et la peur.
La peur qu'un jour l'une de nous quitte à son tour ce monde dans une situation pareille qu'est la guerre.


***


Des pas se font entendre. Des pas de militaires. Je les reconnais parfaitement maintenant.
Ils frappent le sol comme si ils voulaient le détruire.
J'ouvre mes yeux et mon regard se tourne vers ma mère qui dort à mes côtés. Son visage, ses traits, ses rides affichent une grande fatigue.
J'ai à peine le temps de me redresser qu'on me met une main sur la bouche afin de m'étouffer. Mes yeux s'ouvrent en grand, la peur remplie mon regard encore une fois.
Prise de panique, j'essaye de me débattre du mieux que je peux mais d'autres mains viennent se placer sur mes jambes et d'autres sur mes mains afin de me coincer.
Mon cerveau comprenait à peine ce qu'il se passait.
Je mord la main de celui qui m'étouffait et lâche un cri aigüe.
Ma mère ouvre les yeux en furie et elle finie par se faire attraper par les hommes qui venait d'entrer dans notre maison.

Mère - Lâchez ma fille ! Lâchez-là !

Un des hommes lui assène un coup de poing au visage. Elle se retrouve au sol et porte sa main à sa joue.
Mes larmes commencent à quitter mes yeux et finissent sur la main de celui qui m'étouffait.
Je recommence à me débattre de toute mes forces ce qui déplaisait aux hommes qui me tenaient fermement.
Un des hommes s'approchent de moi et me donne des coups. Des coups au visage, des coups au ventre, sur les bras, sur les jambes. Qu'ai-je fait ?
C'était la question qui me tournait en tête à ce moment là. Pourquoi déverser autant de haine sur un corps aussi frêle que le mien ?
Il continue de frapper de toute ses forces et chaque coup qu'il me mettait était plus dur et plus fort que le précédent.
Je n'avais plus de force.
J'entendais les cris de ma mère qui devenaient de plus en plus flou et lointain. Mes yeux se fermaient petit à petit et mon cerveau ne comprenait plus rien.
Le dernier cri que j'entends est celui de ma mère qui criait mon prénom.



***









As-salamu aleykoum.
Je fais une réécriture de cette histoire car elle contenait énormément de fautes et des passages me plaisaient pas vraiment.
Je vous souhaite une bonne lecture en espérant que cette histoire vous plaira.

N'hésitez pas à me donner vos avis, à commenter et à aimer aussi, c'est ce qui donne la force et qui donne l'envie de continuer d'écrire.

❤️❤️❤️




Yam_White

ISRÂ - "Une Réalité Éphémère"   [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant