Jusqu'au bout des mots

11 0 0
                                    

Prologue: https://www.youtube.com/watch?v=UBtFRi2mp48

« Tu es comme les autres, tu nous obéis et es soumise. En faite, tu ne sers pas à grand-chose. Alors vas’y, suicide-toi, crève. De toute façon, personne ne remarquera ton absence. En faite, la seule chose qu’on aimerait savoir sur toi, c’est : pourquoi tu ne parle pas ? »

Salut ! Je m’appelle Leena Jenskins, j’ai 18ans. Je suis brune aux yeux bleus. Comme vous pouvez actuellement le constater, je suis celle qui es soumise, celle qui se fait frapper. Pourtant, je ne suis pas comme ça. Pourquoi je me laisse faire alors ? Tout simplement parce que je ne parle pas. Je suis muette. Du moins, je ne parle plus depuis longtemps. Pourquoi encore ? C’est une longue histoire… Vous avez le temps ? Bon… Quand j’avais 7ans, je vivais chez mes parents, comme tout enfant normal. Mon père était quelqu’un d’important dans notre stupide société, il était général d’armée, dans l’armée de terre. Ma mère était infirmière. Un jour, mon père est rentré de mission en nous disant qu’ils avaient réussis à arrêter un gran criminel : John Triny, violeur et tueur. Malheureusement, quelques jours après, mon père a reçu un message de sa base disant qu’il avait échappé de la peine de mort, car il a réussit à sortir de sa cellule en tuant les gardes postés devant celle-ci, grâce à une ficelle. Ils les a étranglé lorsqu’il devait avoir son heure de libre dehors. Une fois sorti de la prison, il a, par je ne sais quel moyen, réussit à savoir que c’était mon père qui l’a fait arrêter. Cet enfoiré à retrouver mon père. Ce jour-là, on était tous les trois à la maison, lorsque quelqu’un à sonné à la porte. C’est mon père qui a été lui ouvrir. Avec ma mère, on était tranquillement assise sur le canapé du salon lorsque qu’il  a ligoté et bailloné mon père sur une chaise face à nous. Puis il lui a frappé le visage, en lui disant de la fermer ou il nous tuerait. Mon père nous a regardé et n’a plus rien dit, même lorsqu’une autre personne a prit ma mère et l’a également ligotée et baillonée. Puis John Triny, c’est avancé vers moi et il…il m’a violé, devant mes parents impuissants, pleurants. Après ça, il m’a regardé en souriant. Puis a pointé son arme sur mon père. BAM. BAM. BAM. Puis sur ma mère. BAM. Il m’a frappé au visage et j’ai sombré. Juste avant ça, ses derniers mots étaient : « Je te laisse en vie car je t’aime bien. Je t’ai pris les deux choses auxquelles tu tenais le plus, comme ton père l’a fait pour moi. Ne me traque pas, ne me cherche pas, à tes risques et périls. De toute façon, tu n’es qu’une gamine de 7ans. ». Puis il m’a frappé et j’ai sombré.

Ce jour-là, est gravé dans ma mémoire à jamais. Je ne parle plus. De toute façon, à quoi bon ? Qui s’intéresserait à moi ? Depuis ce jour-ci, je vis chez Amber Henton, ma meilleure amie depuis toute petite. Lorsque que je me suis réveillée à l’hôpital, je ne voulais déjà plus parler. Amber a beaucoup insisté pour savoir, alors j’ai écris. J’ai écris tout ce que j’ai vu, tout ce à quoi j’ai assisté. Elle m’a comprit et je vis chez elle. Mes autres amis proches, autrement dis mes autres meilleurs amis sont Georges Shelley et Tom Palmer. On est tous réunis pour une même passion : la danse. Mais nous danse pas que sur un seul type de danse, on les danse toutes ; du chacha, du bollywood, du boléro, de la valse, du street danse, de la danse contemporaine, de la danse classique, du paso doble, du break dance pour les garçons, du pole dance pour nous, du quick step, du rock acrobatique, de la rumba… Tout ce que je viens de citer, nous le métrisons. En faite, on en fait un mélange assez complexe mais magnifique. Avant l’accident, je faisais de l’équitation avec mon père, mais j’ai arrêté car ça me le rappelait trop.

Bref, j’ai une vie assez dure à cause des entraînements, mais surtout à cause du lycée. De toutes ces journées où je me fais humilier. Je ne veux pas parler, c’est trop dur. Mais je reste en vie, j’aime mes amis, j’aime être là malgré tout. Tout allait bien, jusqu’à ce qu’un jour quelqu’un rentra de force dans ma vie et me libéra de mon mutisme…

Jusqu'au bout des motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant