Pdv?
Le vent me fouettait le visage. Je fermais les yeux pour mieux profiter de cette sensation apaisante. À travers le brouillard, je commençais à percevoir les poubelles et les clôtures et à entendre les aboiements sauvages des chiens de rues. Étonnant qu'il ait un édifice aussi haut dans un quartier aussi défavorisé. Comment je le savais? Les chiens de rue sont une des preuves qu'il y a des gangs de rues dans ces villes. Qui dit gangs de rues dit pas beaucoup de sécurité, qui dit pas beaucoup de sécurité dit personne veut y habiter, qui dit personne ne veut y habiter dit seuls les pauvres y vivent. Quand je dis gangs de rues c'est autant animal que humain. On peut reconnaître les gangs de rues animales à leurs tatouages et à leurs blessures. J'aperçu justement un pigeon décoré de lignes bleues sur les ailes. Ce signe appartenait au gang le plus puissant de la ville: les dragons d'eau. Il me manque déjà de temps pour mon enquète, alors imaginez vous pas que je vais en plus gérer ces malfaiteurs. Il y a les policiers pour ça. Et je ne suis pas policier. Je continuais de tomber de plus en plus bas, de plus en plus proche d'une mort certaine, enfin presque. À environ vingt mètre du sol, j'étais rendu à la hauteur des fils électriques, où je pouvais apercevoir des écureuils tasser et abriter leurs petits. Même sans ma montre, je pouvais dire qu'il était deux heures du matin, car c'est à cette heure que les écureuils de sang passent. Les écureils de sang faisaient, eux aussi, parti d'une gang. Les animaux de sang qu'on les appelaient. À cette heure, les écureuils de sang passaient et cambriolaient tout ce qu'ils trouvaient pour ensuite le revendre sur le marché noir. Le nombre de petits écureuils qui avaient été capturés par ce gang. C'était tellement moins compliqué avant. Avant leurs dégats et leur influence, avant le massacre, avant que leurs vies soient mêlées aux notre, avant cette guerre. À dix mètre du sol, il fallait que je le fasse. Comme chaque fois, je commença par ressentir un picotement me parcourir tout les muscles de mon corps pour remonter jusqu'à la colone vertébrale où je resentit une intense douleur. Je l'avais fait tellement de fois que je ne ressentait presque plus rien, mais si je me concentrais bien toutes les brulures de fois ou je l'avait fait, mal entraîné me revenaient et me redonnaient une intense migraine. D'habitude ça ne fait pas mal, mais, moi, je l'avais appris à la dure. Ces brulures désagréables ne restèrent que quelques secondes, heureusement. À cinq mètres du sol, quelque chose dans mon dos faisait voler toute la poussiere accumulée sur moi et s'ouvrait lentement. D'immenses ailes ressemblant à celles d'une chauve souris se déployèrent dans mon dos. Elles devaient faire six mètres d'envergure. Même le condor, l'oiseau avec les plus grandes ailes du monde ne me battait pas sur ce point là. Peut être l'avais-je appris à la dure, mais cela m'avait donné des capacités incroyables. À un mètre du sol, je commenca par émettre de faibles battements puis, de plus puissants. À quelques centimètres de la mort, je m'envola enfin.Deuxième chapitre, lui aussi pas très clair et pas très long, j'espère quand même qu'il vous a plut.
L'histoire commencera seulement au deuxième chapitre.Ce chapitre a été relu et corrigé..
IlluminatiLady♡
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B36
ParanormalSeul dans la nuit, on peut s'imaginer pleins de choses, seul dans son lit, on peut s'inventer plein d'histoires, mais personne ne peut s'imaginer celle que je vais vous rencontrer. La patte à moitié dans le vide, il va se lancer depuis un édifice, m...