Lexie Holden : Révolution

ÉPILOGUE

Expliquer ma situation en quelques paragraphes? Oh. Je ne suis pas certaine être capable de le faire. Du moins, je vais essayer.

Je suis Lexie, de mon vrai nom Lexandra. Lexie Holden. Je suis la fille unique d'un dirigeant de notre pays. Enfin, de ce qu'il en reste.

Il y a quelques années, une genre de révolution a éclaté. Les civils se sont retournés vers les dirigeants, pour des raisons totalement absurdes que je ne saurais expliquer. Toutefois, les dirigeants avaient prévus cette attaque, je ne sais comment. Je sais à peine, malheureusement. C'est pourquoi je suis incapable d'expliquer ma situation... Je comprend presque rien de ce qui s'est passé et ce qui se passe présentement. Bref. Les dirigeants de mon pays avaient prévus une genre de base militaire. Un refuge qu'aucun civils ne sauraient traversés les murs. Nous sommes protégés par des soldats et nous avons un code de vie à respecter à tout prix. Seuls les familles des dirigeants ou des familles qui n'ont pas été touchés par la révolution ont été emmenés.

Nous avons été codé sur le poignet de façon à pouvoir nous identifier plus facilement ainsi que d'entrer dans des pièces qui nous est permises d'entrer grâce à un scan. Par exemple, notre chambre, des bureaux, des bibliothèques. Je suis le numéro 0522. Chaque soir, je contemple ce tatouage étrange. Il m'intrigue, je ne peux pas le cacher.

Je ne suis pas ressorti de cet base, que l'on a nommé la base Lighting. Puisqu'elle est toujours si illuminée. De cette lumière si intense et blanche, qui nous fait ressembler à des fantômes. J'imagine que cette lumière nous réconforte, comme pour nous rappeler la noirceur dans laquelle cette révolution a plongé mon pays.

Ce que je me rappelle? Je me souviens d'être assise sur mon lit, contemplant ma chambre d'enfant pour la dernière fois. Ces murs roses, constellés d'images et de films que j'aimaient. J'avais mes valises tout autour de moi. Je me rappelle avoir sursauter quand mon père est entré dans ma chambre et me prenant avec lui, pour partir vers une base que je ne connaissais pas. Je me rappelle avoir entendu des bombes, vu des lumières jaillir et senti cet odeur de brûlé.

Chaque fois que je me rappelle ça... J'ai des frissons. Alors, je tente de ne pas y penser même si ça m'a sans doûte traumatisé. Avant, j'avais peur des araignées. Maintenant, j'ai peur de dehors.