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Aujourd'hui c'était la rentrée et je viens juste de quitter l'établissement, durant tout l'été je me suis entrainée à devenir forte, à ne pas baisser la tête lorsque je marcherais dans le couloir bondé par les élèves mais quand je suis arrivée, quand j'ai franchi le seuil du portail, c'était comme si tous les murs que j'avais bâti s'étaient effondrés, détruits. J'avais perdu mes moyens au moment où je l'avais aperçu, j'avais perdu toute ma confiance lorsque j'avais vu ces filles belles, aux formes parfaites roder dans l'école, et mes cheveux ne m'aidaient guerre, la chaleur les avaient mis hors d'eux.

Toutes fois, il y avait une bonne chose, un point positif qui m'aidait à tenir debout, mes trois meilleures amies étaient avec moi, dans la même classe.

Je n'écris pas pour m'évader car je sais que la réalité me rattrapera toujours, lorsqu'on est en train de rêver et que ça ne se termine pas, cela veut dire qu'on ne peut pas se réveiller, et seule la mort nous interdit le réveil, et aussi désespérée que je sois, je tiens à vivre, parce qu'au fond il y a une lueur d'espoir qui me tient fermement la main et m'empêche de lâcher prise.


Confessions : Free your mindOù les histoires vivent. Découvrez maintenant