lightness

576 38 5
                                    

voila ^^ premier chap de ma toute nouvelle fic sur l'un de mes OTP j'ai nommé le sasunaru, n'hésitez pas à voter, à commenter, à me dire vos avis et à partager à vos amis fan de Sasunaru ^^ vous pouvez aussi venir me parler si vous avez besoin de parler je suis là ! Bref je vous aime tous ^^ biz ! Venez voir mes autres fics tel que celles sur le couple zolu/gratsu et ereri !

Sasuke P.O.V

je m'appelle Sasuke Uchiwa, fils de Fugaku et Mikoto Uchiwa, et frère de Itachi Uchiwa. Enfin le terme exact serait plutôt "était". Ces personnes si chères à mes yeux ont rejoins les cieux un jour après mon 3 ème anniversaire lors d'un malencontreux accident de voiture... Je n'étais pas dans la voiture ce jour-là. Ma mère Mikoto m'avait soigneusement placé chez ma baby-sitter de l'époque Sheila pour la soirée avant de partir au cinéma pour voir un film d'action avec mon frère et mon père, évidemment ils n'ont plus jamais eu l'occasion de franchir le palier de la maison familiale..

Quand les policiers sont venus pour parler de l'accident avec ma baby-sitter, elle s'est mise à pleurer à chaude larmes, elle s'est ensuite retourné vers moi puis elle m'a adressée un regard triste avant de partir plus loin avec les policiers, regard que je ne pouvais déchiffrer ni interpréter étant donné mes connaissances très peu développée en matière d'émotions et de sentiments autres que la joie d'avoir une famille. Quand Sheila est rentrée et qu'elle m'a expliqué que ma famille ne reviendrait plus, je n'avais pas compris.

 En même temps, expliquer à un enfant de même pas trois ans que ça famille est partit rejoindre les étoiles, c'est assez difficile surtout quand cet enfant ne connait pas le mot "mort". Bien sûr ils ont essayés de m'expliquer en omettant tous les détails cruciaux, en essayant de ne pas trop en dire sur ce qui c'est vraiment passé ce soir là. Mais j'ai vu dans leurs yeux qu'il s'était passé quelque chose de grave et de très important.

Je me suis alors renfermé sur moi-même le jour où j'ai compris les paroles des policiers. A partir de là, je n'étais plus vraiment moi, j'étais devenu une personne froide presque glaciale autant à l'intérieur qu'à l'extérieur, arrogant, méchant et surtout je pouvais sentir les regards apeurés qu'on me lançait dans la rue. Même au collège, je n'avais pas d'amis, sans doûte à cause de mon visage qui ne laissait passer aucune émotions, aucun sentiments ou alors peut être que mon visage laissait transparaître de la colère ce qui les éloignaient considérablement de moi, c'est pas comme si j'allais me plaindre. 

Je restait souvent dans mon coin de toute manière, souvent en dessous d'un arbre de la cours en attendant que la journée passe. Je ne ressentait plus rien. J'étais comme une âme vagabonde, cherchant une source de lumière qui permettrait de me faire vivre de nouveau, d'accepter la dure réalité et qui pourrait me permettre, ainsi, d'avancer...

C'était comme si toute la beauté et les couleurs de ce monde m'avait été volées ainsi que les trois lumières qui me servaient d'exemple, de repère, de guide vers un futur...un avenir meilleur, un avenir qui ne pouvait exister sans ... famille, une des seules raisons de vivre dans ce pauvre et misérable monde. Je blâmais ce monde de m'avoir pris ma famille. Plus ma tristesse m'envahissait plus je voyais les couleurs devenir fade, presque sans éclats. Etais-je entrain de mourir ? Est-ce la fin ? toutes ces questions se posaient dans ma tête sans forcément trouver une réponse. 

J'aurais pu vivre heureux, j'aurais pu accepter de l'aide mais j'ai toujours décliné l'offre refusant systématiquement la pitié qu'on ne cessait de m'accorder. Mon coeur s'assombrissait de plus en plus au fil des années, la seule amie qui me restait était la solitude, elle était désormais tous ce qui me restait de l'absence de mes parents,une pesante et lourde solitude.

Plus les années passent, plus je me dis que je ne retrouverait plus jamais le bonheur, la joie de se sentir aimé par une personne chère, les moments passés a jouer au ballon avec mon père et mon frère, les moments de détentes entre famille, le bonheur de voir le sourire chaleureux d'une mère adressé à son enfant, ou encore les moqueries et les taquineries de mon frère lorsque je me faisait prendre la main dans le sac par mes parents. 

Je ne retrouverais plus jamais la chaleur d'un câlin ou la sensation agréable d'un tendre baisé sur le front au moment de dormir et encore de la complicité que je partageais avec Itachi... Je ne me souviens même plus des visages de ma famille, juste les noms. Je sais c'est misérable mais c'est ainsi, il est impossible pour moi de voir leurs visages, c'est comme si ils n'avaient jamais existaient. Je peux seulement me souvenir des moments passés avec eux. 

Je les aimaient, je les aimes et je les aimerait toujours autant. Mais je vais devoir lâcher prise et apprendre à aimer de nouveau. Apprendre à refaire confiance, à me faire des amis et peut-être qui sait me trouver quelqu'un.

J'aurais dû faire un voeu ce jour là, le jour où une étoile filante a traversé le ciel, lorsqu'elle est passée au dessus de ma tête. Je n'aurais pas du dire a ma mère que tant que je les avaient eux je n'aurais pas besoin de faire de voeu et donc que je serais heureux... maintenant regardez ce qu'il ce passe. Maintenant qu'ils ne sont plus la pour me soutenir je dépéris...lentement mais sûrement.

Je souffre, mais personne ne le sait, je souffre mais personne ne le voit , je souffre mais personne ne le ressens. Je souffre mais je ne laisse rien paraître.

Je suis obligé de garder ce masque pour ne pas qu'on voit ma douleur, ma douleur omniprésente mais cachée par un regard froid, intransigeant. Je ne dois pas craquer sous le flots d'émotions qui risque de m'envahir si je viens à laisser tomber ce masque, je suis tout simplement pas prêt.

Je suis tombé en dépression, le manque d'affection et d'amour me donnait l'impression de disparaître ainsi qu'une irrésistible envie de me faire souffrir alors je me suis réfugié dans la seule solution que j'avais... la mutilation, Moyen efficace d'oublier tous ses problèmes pour se concentrer uniquement sur la douleur. La douleur me permettait de ressentir à nouveau, elle me permettait de me sentir... vivant. La sensation de mon sang glissant en petites gouttelettes rosées le long de mes avant bras me faisait prendre conscience que mon cœur battait encore, malheureusement tous mes sens avait presque disparu à cause d'une absence considérable de contact humain.

 Les lignes nettes tracés profondément sur la peau de mon avant bras me permettaient de voir que j'étais humain, que je pouvais ressentir de la douleur. Malheureusement je prenais de plus en plus de plaisir à me faire souffrir et j'utilisais différents moyens de me faire du mal, c'était devenu un désir malsain. Le vide qui s'était placé dans mon cœur me ramenait très souvent à la réalité en me rappelant que je suis quand même comme tel, comme un simple robot, vide, une simple coquille sans rien à l'intérieur. 

Car c'est ce que je suis devenu, c'est ce que je suis à présent, un robot, une machine faite de glace, un corps dépourvu d'âme tel une simple poupée, un pantin à qui on tire les ficelles pour le faire bouger, pour le faire avancer, un cœur ayant absorbé toutes les blessures collectés durant sa vie ainsi que le poison de la solitude qui planait autour de lui, une solitude qui me suivait en permanence, guettant chacun de mes pas, attendant que je sombre dans le chaos absolu et que je n'en ressorte plus.

Me voici dans ma chambre, une simple chambre auparavant décorée par de nombreux posters colorés, mais qui maintenant n'ont plus lieu d'être. Mes vêtements traînaient tous par terre comme à peu près toute les chambres appartenant à des jeunes adolescents. J'étais allongé sur mon lit, mes mèches brunes déposées délicatement sur l'oreiller, mèches qui créait un magnifique contraste avec ma peau aussi blanche qu'une fine couche de neige drapant le gazon en hiver. 

Je soupira puis me releva pour me diriger dans la salle de bain. Je remis quelques bandages sur mes avant-bras avant de relever la tête pour observer mon reflet dans le miroir je fus surpris par le reflet que le miroir me renvoya puis je ricana.

- Mon dieu je suis beau même quand je suis triste

Je suis vraiment narcissique c'est incroyable ! Dans deux jours c'est la rentrée au lycée je vais devoir y aller, je ne peux malheureusement pas rester sans rien faire toute ma vie...Je vais devoir apprendre à vivre de nouveau normalement, à me faire des amis même si je suis pas heureux, je dois recommencer une nouvelle vie....une vie qui sera désormais sans lumière pour m'aider à avancer. Je suis désormais ma propre lumière.

Voilà les gens s'il vous plaît j'ai besoin d'avis ^^ de vote et de partage ^^ je vous aimes tous

Star Light (Sasunaru)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant