Après avoir fait un compte rendu détaillé du procès à monsieur Williams, il me libère de toutes mes fonctions pour le reste de journée, je suis encore toute chamboulée par ce que je viens de vivre, j'ai encore une vague de frisson qui me parcours le corps quand je repense à ce qui vient de vivre.Je me glisse entre les portes de l'ascenseur et me faufile entrer les personnes qui sont déjà à l'intérieur des porte de cette cage métallisée qui se referme derrière moi, je sélectionne le bouton zéro et nous entamons une descente des 46 étages qui nous sépare du sol.
Je regarde l'heure affichée à mon poignet.
17h16 ...
J'ai suffisamment le temps de me préparer avant l'arrivée de Laura.
J'arrive à mon appartement après plus de 45 minutes coincée dans les embouteillages de la fin de journée.
A peine le temps de franchir le palier de mon appartement que glacis me salut de sa voix robotisé, je lui réponds tout aussi poliment.
Pour une fois j'ai du temps à tuer avant l'arrivé de Laura pour la soirée qu'elle nous a réservé.18h15
A peine arrivé que je m'affale sur mon sofa je jette les escarpins italiens que j'aime tant à travers la pièce pour sauver mes petits orteils de ces échasses qui m'ont fais souffrir toute la journée.
Mon chat monte sur le canapé, ronronne tout en frottant sa tête sur ma main posé sur les coussins.
Je ferme les yeux et savoure le contraste, entre l'extérieur, la vie à Manhattan, l'agitement, le stress et l'angoisse qui règne avec le calme et l'apaisement qui règne entre ces 4 murs.
Je prends soudain mon courage à deux mains et me lève.
Je demande à Gladis de mettre de la musique pour me détendre de cette folle journée.Une mélodie que je ne connais pas se met à résonner dans la pièce accompagné d'un air de soul avec une voix féminine grave, je l'imagine avec une forte corpulence, la peau de couleur noire, cette femme proviens sans aucun doute de Géorgie. On sent la chaleur dans sa voix et la joie de vivre qui l'accompagne malgré la vie modeste, qu'elle doit avoir.
Je fais sans m'en apercevoir jusqu'à maintenant, quelques petits pas de danse classique au rythme du son qui me traverse le corps. Tout en m'avançant vers la cuisine, j'allume ma machine à thé et continue de sautiller sur les pointes de mes pieds malgré les douleurs qui cessent de m'envahir dans mes orteils, tout en attendant que mon thé ait finit de couler. Je me félicite en voyant que j'ai encore pas mal de pas de base des cours de danses que mes parents m'ont payer étant petite. J'ai toujours eu horreur d'y aller, je le faisais essentiellement pour voir chaque fois la lueur dans les yeux de ma mère qui ne cessait de briller lorsque j'enfilais mon tutu et mes chaussons, je l'a revois me sourire dans ce miroir pendant qu'elle me faisait ce chignon avant mon gala de fin d'année. Elle me voyait déjà faire une brillante carrière en tant que danseuse étoile à peine âgée de 5 ans. Et juste pour voir cette fierté dans les yeux brillants de ma mère j'aurais été capable de le faire.
Mais voilà depuis l'âge de 10 ans mes plans ont un peu changer....
J'entends le bip de fin de ma machine à thé et prends ma tasse je manque de me bruler de justesse quand je bois les premières gorgés comme à chaque fois, et j'en renverse quelques gouttes sur mon tailleurs.
- Grrr décidément ce n'est pas ma journée...
18h30
Bon il faudrait que je commence à me préparer.
J'enlève mon tailleur tâches et le jette aussitôt sur ma pile de linge sale, il faudrait que je pense à passer au pressing un de ses quatre. Je me glisse ensuite à l'intérieur de ma salle de bain et ferme la vitre teinté derrière moi. Je commence à faire couler de l'eau pour ne pas attraper froid une fois sous les jets d'eau de la douche. J'ôte ensuite mon chemisier en déboutonnant méticuleusement chaque bouton, je suis à présent en sous vêtement, devant le large miroir qui me fait face, et l'image qu'il renvoie n'est pas très rassurante. Je m'accoude au lavabo, et me contemple, enfin contempler c'est un bien grand mot .... Quand je me regarde dans le miroir deux explications s'imposent ... Les petits traits que j'ai aux coins des yeux ne sont certainement pas des rides. Une autre explication beaucoup plus rationnelle est envisageable, je dirais bien que ce sont les rêves que je fais depuis déjà quelques nuits et qui me réveille à chaque fois brusquement avec des gouttes de sueurs qui perlent sur mon visage et cet homme dont je ne sais absolument rien mais qui pourtant est présent à chaque fois, et qui m'observe comme si j'étais sa proie. La seconde option me paraît encore plus irréaliste que la première quand je le dis à haute voix, j'ai l'impression que ce même homme était la personne que je représentais devant le tribunal ce matin, cela me paraît complètement absurde, et pourtant, beaucoup de choses coïncides, il a exactement les mêmes traits au visage que cet homme à laquelle je rêve toutes les nuits.
18h45, je vais décidément finir par être en retard à force de traîner ...
Je me glisse alors sous les jets d'eau chaudes et répète les mêmes gestes que ce matin. Après plusieurs minutes, je sent des mains fermes mais aussi très douce dans la gestuelle venir me caresser le bras, des petits frissons le parcours tout le corps, je ne m'attendais vraiment pas à cela , mais je me laisse tout de même aller à ce mouvement de tendresse. Ces mains d'homme qui viennent ensuite mettre mes cheveux sur mon épaule gauche pour déposer des milliers de petits baisers sur le droit. Des baisers qui font monter en moi un désir éteins depuis bien trop longtemps. Une fièvre de plaisir monte en moi, l'eau qui tombe sur nous ne suffira pas à éteindre les flammes qui nous attirent l'un à l'autre à ce moment, je ferme les yeux et savoure chaque instant de cette délicieuse torture que me procure cet inconnu. Un inconnu, un inconnu ... Mon corps n'en demande que plus, mais ma tête a besoin de mettre un nom sur cet homme. Je sent ses bras se refermer sur moi, pour laisser son corps de rapprocher du miens, je sent son membre se durcir contre moi, c'est un supplice. S'en est trop pour moi, je cherche ses lèvres avec les miennes. Il me retourne soudain pour que je lui fasse face, nos regards se croisent enfin, ces lèvres, ces yeux bleus, ce visage ... Oh mon dieu. J'ai tout à coup un rapide mouvement de recule. Il me rassure en me caressant la joue dans une tendresse infinie, ses yeux brûlent de désirs pour moi, je le vois bien.
- Ellie, ce n'est que moi, calme toi, je ne te ferais jamais de mal ...
Et aussi fou que ça puisse paraître je ferme les yeux à nouveau et me laisse emporter une nouvelle fois par ses caresses de plus en plus intimes et à ce moment si divin que nous partageons.
Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip
J'ouvre brusquement les yeux et me rend compte que c'était un rêve, encore ... Pour une fois qu'il était agréable. Je saute brusquement sur l'interphone et réponds avec essoufflement, on dirait que j'ai couru un marathon de vingt kilomètres. Je réponds avec difficultés:
- J'arrive Laura .. Ne bouge pas ...
- Euuuuuh ok, tu es sûr que tout va bien ?
- Oui, oui je t'expliquerai ça, promis ...----------------------------------------------
Bonjour bonjour ☺️
C'est avec plaisir que je vous annonce ENFIN la publication du chapitre 6 "d'antidote" 🎉🎉🎉
Il est un peu plus long que d'habitude mais j'ai pris tellement de plaisir à l'écrire j'espère que vous aimerez autant que moi !
N'hésitez pas à me faire part si quelque chose vous plaît ou non !
Bisous bisous mes ptits loups ❤️❤️❤️
VOUS LISEZ
Antidote
ChickLitIl est malade Elle est la seule à pouvoir le sauver Il le sait, elle non Il va la kidnapper Elle est totalement paniquée Il va tout faire pour récupérer l'antidote Elle préfère mourir plutôt que de rester entre ses mains Si elle ne fait rien, il v...