Il posa tendrement ses mains glacées sur chacune de mes joues et se mit à encrer ses yeux dans les miens jusqu'à que je rougisse. Se rapprochant de plus en plus de moi, il finit par presser ses lèvres pulpeuses sur les miennes. Je commençais alors à l'enlaçer, la température de nos corps se mélangèrent en une chaleur tiède et mon cœur battait à tout rompre ; j'étais éperdument amoureux de lui. Ses longs et fins doigts se mirent à parcourir le long de mon visage, et il m'embrassa de nouveau. Qu'est ce qu'il pouvait être beau, je l'aimais bien plus que n'importe qui. La béatitude planait sur nous. On aurait dit à cet instant, que le temps s'était arrêtée, qu'il ne restait plus que nous deux dans ce monde enneigé. D'ailleurs, ce soir-là, il agissait étrangement. Comment dire ? Il était plus audacieux, plus attachant et ses pupilles semblaient refléter un tel désespoir comme s'il voulait crier "À l'aide". Ses mains froides comme de la glace étaient tremblantes, et son visage pâle paraissait cacher quelque chose. Il me prit à nouveau fortement dans ses bras, et me serra plus fort. Soudainement, il me retira de son étreinte et finis par murmurer, près de mon oreille:
« Je... »
Je n'avais pas clairement entendu ce qu'il avait dit, mais j'avais parfaitement distingué le mot "Adieu". Suite à ses paroles, il recula de quelques pas. Je ne pouvais pas le suivre. J'avais vu sa montre: elle était teintée de rouge. J'étais figé. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais peur, j'étais terrorisé. Je le vis s'éloigner de moi. Pas à pas. Loin. Mais, je voulais l'arrêter car, j'avais l'impression que je ne pouvais plus jamais le revoir. Alors, de toute mes forces, je cria désespérément son nom. Mais, il ne se retourna pas, et finit par disparaître dans cette neige. Le lendemain, pendant que je prenais mon petit déjeuner, j'alluma la télévision par habitude: c'était les infos.
"Hier, un homme d'environ une cinquantaine d'années à été tué [...]. Son fils est porté disparu, et il semble que le coupable n'est autre que ce dernier"
[1 ans plus tard]
Je me réveille en sursaut. J'avais encore fait ce maudit rêve qui me hantait chaque nuit. Je me lève alors, et me dirige vers la cuisine. Je prépare un café et s'assied ensuite sur mon sofa. C'était calme. Le silence trônait dans la salle, mais la télévision le rompit. La météo annonçe de la neige. Mon regard se dirige vers la fenêtre, et voit une neige immaculée, défilée devant moi. Oui. C'était un jour enneigé comme celui-ci. Tout à coup, la mélancolie me submergea, et des larmes commencèrent à couler le long de mon visage. J'étais accablé, perdu. Le désespoir m'envahis totalement. Je repensais à ce jour, à lui, à sa chaleur et à ses caresses. C'était dans mes souvenirs, une de mes plus belles soirées mais aussi une des plus horribles. Celle-ci s'était terminée par ces dernières paroles:
« Je t'aime Jeon Jungkook, malheuresement je ne peux plus rester ici. J'ai commis quelque chose d'abobinable et d'impardonnable. Je ne veux pas t'impliquer. C'est pour ça que je te dis : adieu. avait dit Yoongi en me laissant»
FIN
