Jane et lui.

Partie 17.

Après quelques minutes de silence, mon père décide enfin de prendre la parole. Ce qui me soulage parce que ce silence me mettait mal à l'aise.

- Ce qui nous dérange enfaite Jane, c'est pas qui soit là, mais plutôt que tu ne nous ais rien dit.  Dit il sur un ton glacial.

- Je suis désolée, mais ça a été prévu à la dernière minute. Dis je en regardant la nourriture refroidir dans nos assiettes.

- Jane.. tu sais comme j'ai peur qu'il t'arrive quelque chose, ton père et moi sommes inquiet en permanence. Non qu'on pense que ce jeune garçon te veuille du mal, mais il faut faire attention, hier soir vous auriez pu...

- Nous n'avons rien fait. Dit Noah d'une petite voix.
Nous ne voulions pas forcer les choses et nous ne sommes pas prêt pour ça maintenant.

Mes parents et moi le regardons avec de gros yeux, ne pensant pas qu'il allait ouvrir la bouche de toute la conversation.
Je souris bêtement en pensant à ce qu'il a dit.

- Bon, si vous n'avez pas faim, vous pouvez sortir de table, Noah, nous sommes content que tu rendes notre fille heureuse mais nous te gardons à l'oeil ! Dis mon père très sérieux. 

Noah sourit gêné et nous remontons dans ma chambre.
Une fois en haut nous ne nous disons rien. Le vent est si fort qu'il claque la fenêtre et la pluie est entrée dans ma chambre ce qui a fait une énorme flaque d'eau sur le sol. Je la regarde fixement jusqu'à que je sente de grandes mains chaudes se poser sur mes bras et qui me tirent gentiment en arrière.
Noah me tire en arrière jusqu'à que je sois complètement couchée sur ses jambes. Nous nous regardons fixement, il s'approche petit à petit de mon visage, prêt à m'embrasser quand nous entendons mon prénom retentir en bas.
Je me lève aussitôt pour ouvrir la porte et demander ce qu'il se passe en criant.

- Nous partons faire les courses, soyez sage ! Crie ma mère sur le point de partir.

Je referme la porte, et en me retournant je vois Noah qui s'habille et est prêt à s'en aller.

-Je dois y aller, je suis navré.
Mais je te promets de venir dormir tout les soirs avec toi. Ça te va mon coeur ? Dit il en refermant sa veste.

- J'ai pas trop le choix disons.. dis je en boudant. Tu as intérêt de m'écrire quand même pendant que tu seras en cours ! Dis je en lui faisant comprendre que je ne veux pas qu'il approche une autre fille en attendant.

Il me sourit, m'embrasse sur le front et se dépêche de descendre les escaliers pour s'en aller.

Je soupire et sors sur mon balcon pour m'allumer une clope malgré la pluie.