Chapitre 18

595 39 22
                                    

« J'aurais voulus dormir à tes côtés, c'est tout ce que je voudrais faire maintenant. Et je veux rentrer chez moi avec toi. Mais il il n'y a qu'une pièce remplie de souvenir. Parce que je sais que tu ne peux plus me faire confiance. Ni de mes ombres, à trois heures du matin.
Mais viens avec moi.. Et parle moi. »

- Tout ce que tu as à faire, c'est d'aller le voir et lui parler.. Peut-être qu'il t'entend.

Le brun acquiesça avec un hochement de tête. Le corps tremblant, il pénétra dans la pièce dans laquelle Alexandre était en train de mourir petit-à-petit.
Lorsqu'il aperçu le concerné, un frisson passa tout le long de sa colonne. Pourtant, ce n'était pas la première fois qu'il le voyait..
Peut-être que c'était parce qu'il était seul ?
Probablement..

Il s'installa sur le fauteuil, angoissé.
Il se trouvait tellement ridicule.. Après tout, c'était de sa faute si Alexandre se trouvait là, non ?

Oui.

Doucement, il prit la main du châtain. La voix cassé, dut à son silence depuis plusieurs jours.
En effet..
Julien avait passer plusieurs jours à réfléchir, de ses actes, et des conséquences. Il avait atteris ici.

- Salut Alexandre. Il murmure.

Il jeta un regard derrière lui, s'assurant que personne ne l'observait.
Être honnête est un bon point non ? pensa Julien, ne sachant pas quoi dire.

- Tu te souviens de cette simulation, sur la lune ? Et que Zelvac soit resté coincé dans la machine après ?
Ou alors cet événement, dans le ciel ? Et pendant toute la soirée, tu répétais que ça devrait s'appeler "7ème ciel" ?
Tu te rappelle de cette convention, ou notre but était d'avoir les plus de point possible. J'avais gagner.

Julien souria légèrement en se remémorant tout ces souvenirs, si précieux aux yeux du plus jeune.

- Ou alors, la fois où nous nous sommes retrouver seuls après que Léo et Zelvac nous ai enfermé dans ce fameux placard ? Cette soirée, dans l'hôtel en suisse ou je n'arrivais pas à dormir parce que tu ronflais trop ?

C'était tellement stupide.
Leurs pari était tellement débile.
Peu à peu, le regret rongea Julien. Il serra la main d'Alexandre.
Des larmes commencèrent leur courses sur ses joues, évitant son nez.
Il avala certaines d'entre elles et se leva.
Il fixa le petit espace qui restait, hésita une petite minute.
Doucement, il se coucha à côté d'Alexandre.
Les machines qui le maintenait en vie, cessèrent.
Ne se rendant pas compte de la catastrophe, il resta couché.

Et comme si de rien n'était, il sentit son coeur battre. Celui de Julien se mit lui aussi à battre, plus rapidement.
Il est vivant ?
Il recula, d'un air interrogateur. Il se mit sur pied en un temps record. Le souffle coupé, il observa Alexandre, ouvrir un œil, puis l'autre.
Conscient, le comateux eu aussi le souffle coupé.
Celui qu'il aimait, était là. Devant lui.
Ils se fixaient désormais.

Ce fut Julien qui prit la parole en premier.
- D-D-Désolé.

» Now i'm fallin heavenly, recklously, trying not to lose my sensibility «

Tout en restant silencieux, Alexandre regarda autour de lui, cherchant des réponses.

Pourquoi était-il là ?

Pourquoi il était dans cet hôpital ?

Pourquoi il avait tous ces câbles branchés à lui ?
Et surtout..

Pourquoi il était couché à ses côtés ?
Ses pensées se font interrompre par un bruit incessant: c'était le signal.
Avant qu'il ne puissent ajouter autres choses, une tornade de médecins et d'infirmière fit son apparition dans la pièce, devenue silencieuse trop longtemps.

It was a mistake - SiphagielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant