Chapitre 47

2.2K 137 2
                                    

Louis et moi entrons dans son appartement en silence. Aucun de nous n'a parlé depuis ce qui s'est passé ce matin. Zayn qui nous balance, la convocation du patron, le renvoi de Jeremy,... Je crois que ça fait beaucoup pour aujourd'hui et je reste persuadé que Louis m'en veut. Après tout, c'est moi qui ai causé tout ça... Louis pose ses affaires et se dirige automatiquement dans la cuisine. Je le suis sans rien dire, je ne sais pas trop quoi faire, j'ai peur qu'il me repousse où qu'il soit de nouveau en colère contre moi. Je le regarde se préparer un thé, toujours sans dire un mot.

- Dis quelque chose Louis, s'il-te-plaît ?
- Qu'est-ce que tu veux que je dise ? dit-il en levant la tête.
- Je ne sais pas, parle moi.

Je me rapproche de lui et le prends dans mes bras. J'ai peur qu'il me repousse mais il ne le fait pas. Au contraire, il pose sa tasse sur le buffet et resserre ses bras autour de mon corps. Je sens ses mains serrer mon t-shirt et je l'entends sangloter. Je ne dis rien... Je lui caresse simplement les cheveux pour le calmer. Il se passe quelques minutes avant que Louis relève ses yeux humides vers les miens. Je passe mes pouces sous ses yeux pour essuyer les quelques larmes qui ont coulé, puis je pose le plus délicatement possible mes lèvres sur les siennes.

Il resserre sa prise sur mon t-shirt et approfondit notre baiser. Tous nos mouvements sont doux et délicats mais c'est tout ce dont nous avons besoin. Je le soulève, il enroule ses jambes autour de ma taille et je me dirige jusqu'à sa chambre où je le pose sans le lâcher sur le lit. Je sens ses mains glisser sous mon t-shirt pour caresser mon dos. Je descends mes lèvres dans son cou tout en soulevant délicatement le bas de son t-shirt, jusqu'à le lui retirer. Je descends ma ligne de baiser sur son torse, déboutonnant lentement son pantalon ; j'ai tellement besoin de lui montrer à quel point je l'aime, à quel point je ne veux plus jamais lui faire du mal, ni le perdre.

Il s'assoit, ce qui me force à me relever, et il retire mon t-shirt. Il m'attrape par le cou et nous rallonge sur le lit de façon à ce que nos torses soient l'un contre l'autre. Cette proximité me fait frissonner et me donne tellement envie de lui. Il agrippe le bas de mon pantalon et le déboutonne rapidement mais je lui attrape les mains pour qu'il ralentisse le rythme. Je n'ai pas envie que l'on se précipite. Il me regarde avec incompréhension mais je le rassure en retirant moi-même mon pantalon, et le sien au passage. Il me sourit tendrement alors que je me replace au-dessus de son corps.

- Je t'aime plus que tout Louis, n'en doute jamais.

Pour toute réponse, il m'embrasse avec douceur. Je redescends mes baisers sur son torse, jusqu'au bas de son ventre. Je vois qu'il en a envie autant que moi et je commence à déposer de petits baisers par-dessus son boxer mais je lui retire assez rapidement pour ne pas trop le faire languir. J'admire son corps en mordant ma lèvre inférieure, je pourrais le regarder nu tous les jours sans jamais m'en lasser. Je sens ses mains glisser sur mes fesses sous mon boxer, qui d'ailleurs rejoint rapidement le sien sur le sol. Je colle mon corps nu au sien et enroule une main autour de nos deux membres pour nous donner mutuellement du plaisir.

Je l'aperçois tendre une main vers le tiroir de sa table de chevet pour en sortir une bouteille de lubrifiant. Il retire ma main d'entre nos jambes et applique le lubrifiant là où il faut. Je le laisse faire en déposant de petits baisers dans son cou et sur le haut de son torse. Une fois fini, il agrippe mes épaules et enroule ses jambes autour de ma taille. Je le regarde dans les yeux en poussant mon bassin vers le sien. Il lâche un soupir de plaisir et je commence mes vas et viens avec délicatesse.

Je prends tout mon temps et ça n'a pas l'air de le déranger. J'ai besoin que se soit lent, délicat et tendre ; je veux qu'il sente que je suis là et que je lui donnerais tout l'amour qu'il mérite. Il gémit à chaque coup que je donne et ferme les yeux, subjugué par le plaisir. Il est tellement beau, tellement parfait... J'accélère un peu ce qui amplifie nos gémissements respectifs. Je perds la tête lorsque je le sens se resserrer autour de moi. J'embrasse son front et donne des coups un peu plus forts, juste à peine dans le but de toucher sa prostate. Nos corps sont en sueurs et nos mouvements langoureux. Je veux tellement lui donner, qu'il ressente tout l'amour que j'ai pour lui.

Il gémit de plus en plus fort et je le sens se tordre de plaisir lorsque j'atteins sa prostate. Je ne vais pas tenir longtemps... Ses doigts s'enfoncent dans mon dos et il hurle de plaisir en se relâchant entre notre deux corps. Je donne un dernier coup et me relâche à mon tour, la tête posée contre son épaule. Je me retire délicatement et m'allonge sur le côté sans pour autant le lâcher. Il pose sa tête contre mon torse et murmure :

- Mon thé va être froid...

J'éclate de rire. On vient de faire l'amour et tout ce à quoi il pense, c'est à son thé qui va être froid. Idiot !

Sex On Fire // LarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant