[Eruri] Private Teacher

Chapitre 4

"dans ce cas, soit honnête avec moi et dis moi, ce que je suis ici. Pourquoi tiens tu tant à ce que je reste ici."

Était ce qu'avait répondu Livai à la requête d'Erwin. Et la réponse de ce dernier paraissait idiote, c'est d'ailleurs ce qu'a rétorquer le brun. Il avait répondu penser l'aimer. Mais on n'aime pas une personne en une semaine.. Cependant, le voleur n'était pas reparti depuis. Cette "déclaration" a eu un effet, comme du bien être sur lui. Quelqu'un osait lui dire qu'il l'aime.. C'est pourtant invraissemblable. Qui tomberait amoureux de quelqu'un qui le volait?... Mais en même temps il n'a jamais été très logique depuis le début.

Il laissait souvent faire.. Erwin était plus tactile qu'il en avait l'aire.. Seulement il ne le laissait pas l'enlacer si jamais il ne s'est pas laver avant. Et le blond l'avait appris à ses dépend. Plusieurs semaines sont passé, et tout était calme, Erwin venait de retirer son platre au bras pour avoir pris Livai dans ses bras sans que le petit ne soit sur qu'il s'était lavé. Et parce qu'il n'avait pas encore l'habitude de se faire prendre dans les bras. Maintenant c'est comme un rituel. Livai passait le claire de son temps dans les bras d'Erwin malgré lui. Seulement depuis, Erwin ne lui disait pas qu'il l'aimait. Il ne tentait pas de l'embrasser. Le blond ne se contentait que de le prendre dans ses bras. Et pourtant il arrivait à Livai de repenser au baiser qui lui avait été forcer. Bon il avait repousser Erwin mais... Il a dit l'aimer il ne retente pas. Où c'était juste une excuse sur le coup pour ne pas qu'il parte..

Ces temps-ci, le temps se faisait plus frisquet, Livai écoutait son cours d'Histoire avec Erwin. Finalement, le blond n'allait à la fac que deux fois par semaines. Pendant ces deux journées, le brun lisait. En gérénal les cours d'histoire qu'Erwin possédait. Mais là, il était là. Le nez sur son livre tout en écoutant son "professeur" suivait la leçon avec intérêt.

Quand soudain il sent la main d'Erwin, le prendre par le menton. Lui tournant le visage pour être de face tout les deux. Erwin s'était rapprocher. Ça y est? Il allait l'embrasser? Leurs lèvres ne sont pas si loin l'une de l'autre. Erwin entrouvrit la bouche, il allait lui redire qu'il l'aime?

-Tu es pâle Livai.. Tu es sur que tu manges bien à ta faim?

-Hein? Oui.. Oui je mange bien..

Grosse claque mentale. Livai avait espérer et s'était fait un beau petit film dans sa tête en l'espace de quelque secondes. Il se surprit même à penser une phrase telle que celle ci: "si j'arrête de manger, tu vas m'embrasser?!" mais ses esprits lui reviennent.. Pourquoi attendait-il à ce point qu'Erwin l'embrasse? Après tout, il ne l'aime pas. Ce n'est qu'un voleur, un orphelin qui n'a pas vraiment sa place ici... Mais Erwin ne le considérait pas de la même façon. Il ne le voyait pas comme quelqu'un de dégoûtant ou de misérable. Il le mettait à son niveau. Il lui achetait pleins de vêtements, des restaurants chics malgré que Livai ne savait toujours pas se comporter, puisqu'il avait décider ne faire aucun effort..

Mais même s'il ne voulait pas être un snob, le fait qu'Erwin le prenait pour quelqu'un comme lui, comme un être humain avant tout, quelqu'un de normal, au fond, Livai appréciait.

Maintenant que le cours continuait, il n'arrivait plus à se concentrer, les lèvres d'Erwin bougeaient, mais il n'entendait rien. Il était hypnotiser par lui. Sa raison l'en interdisait pourtant. Mais il ne pouvait pas faire autrement.

Le cours paru même moins long. Et pour passer aux cours suivant. Il faisait vite la tête. Il n'aimait pas les autres cours. Mais alors qu'il tentait de négocier pour continuer l'histoire, Erwin changea totalement de sujet.

-Au fait Livai, quand est-ce que tu es né?

-Hein? Il y a 17 ans..

-Oui d'accord, mais je veux dire, le jour, pour ton anniversaire.