[ Mes lecteurs. Je suis désolée de mon absence. Laissez vos avis!! Et hésitez pas à voter!! Je rappelle que cette histoire est une histoire d'encouragement à tous ceux qui se sentent pas bien dans leur peau. Et vous savez bien que même les histoires qui commencent mal finissent bien! Ne perdez jamais l'espoir et la force de vous battre!]
*souvenir * Je revis encore ce jour, ce jour où j'ai voulu pour une fois aller à ce bal de fin d'année. J'étais heureuse d'enfin avoir le courage de me présenter devant les personnes qui m'ont tant détruit. En me regardant au miroir je n'ai vu que le reflet de la robe qui ma mère avait elle même porté à ce même bal.
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J'avais monté mes cheveux dans une queue de cheval simple.
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Je voulais que tout le monde me voit de cette façon. Libre, et sans peur. Bien qu'au fond je sois tout simplement détruite. Je me regardais une dernière fois et je partais avec le sourire sur mes lèvres.
Quand je suis arrivée à ce bal, tout le monde me dévisageait. Je n'ai pas rougis comme vous pouvez le penser. Toute seule je me tenais dans un coin de la salle et je regardais tout le monde s'amuser. Je n'avais pas d'amis, tout le monde me détestait. Les profs qui étaient là me regardaient avec de la peine. Mais en vrai j'étais bien d'être là.
L'heure d'annoncer le roi et la reine du bal est venue. J'attendais de voir Stéphanie monter chercher sa couronne. Elle avait une robe splendide. Mais contrairement à ce que je croyais, c'est mon nom qu'ils ont appelé. J'ai regardé tout le monde essayant de trouver la blague ou l'humiliation. Mais personne ne disait rien. Je suis alors monté chercher cette couronne que dans mes rêves était absolument impossible à atteindre. Quand je me suis retourné vers tout le monde, j'ai pas compris leurs sourires cruels. J'ai regardé le garçon qu'avait eu mon cœur jusqu'à aujourd'hui et j'ai vu qu'il baissait la tête pendant qu'il sortait de cette salle. Lucas était celui que j'aimais. Celui pour qui j'aurais fait tout. Celui qui n'a jamais était capable de me faire du mal. Lucas, mon voisin. Quand j'étais petite on rigolait ensemble, on jouait ensemble, et une fois on s'était même embrassés. Pas le vrai baiser mais un tout petit bisou d'enfants que je n'oublierai absolument jamais. Mes pensées ont été interrompues par quelque chose qu'est venu contre mon visage. J'ai pas eu le temps de comprendre ce que c'était quand j'ai reçu un autre et puis un autre et encore un autre. Je ne comptais même plus. Je me suis laissée tomber par terre et j'ai compris que c'était des tomates. Je n'étais pas la reine non! J'étais tout simplement l'idiote qui a cru pouvoir être enfin une adolescente normal.
