Présent

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L'histoire d'un soir, dans le recoin du salon couleur ivoire. Le ciel en journée bleu, passe doucement vers une couleur que beaucoup n'aiment pas. Blanc ou noir nous ne redevenons qu'ombre le temps d'une lecture. J'ai parcouru des lignes noires sur des pages blanches, taquiné des notes blanches sur un piano noir ... l'un ne va pas sans l'autre.

Juste un article pour passer ma vie à comprendre cette haine qui recouvre le regard de nos semblables. J'ai averti mes mots, travesti certaines lettres pour leur offrir un meilleur ciel ... long voyage. J'ai le vertige quand je dépose les vestiges d'un monde tombé à l'agonie.

Le vent a emmené avec lui les plus belles pensées. Il ne reste que des cendres sur ce désert d'amour. Le parquet de l'espoir est souillé par l'inconscience des hommes. Le racisme est un habit qui ne sied qu'à l'aveugle sans cœur.

Je ne cesserai de rappeler à l'Homme sa petitesse. Par mes mots, comme par ma présence à vos côtés, je me tiendrai debout, ma plume enragée par le manque de vérité et d'amour. À chacun son monde, le mien je le nourris de l'autre, une union qui dépasse le raisonnement de cave.

La fleur ne saurait fleurir sans terre, alors laissons toutes les différences pour nous consacrer exclusivement à un avenir en commun ... le nôtre.



Un silence ... le bruit s'abstient. J'ai mis à genoux le cœur. La générosité doit être un rappel à l'humanisme. Dans l'ombre, le don de soi est un cadeau de l'âme. On ne donne pas pour montrer mais pour cacher la situation de l'autre.

Ne jamais oublier que la victime d'aujourd'hui peut être le donateur de demain. Il n'y a rien de plus beau que ce qui se montre dans le silence. Celui qui donne est aussi heureux que celui qui reçoit. La générosité nous rappelle à la nécessité de l'écoute ... ouverture du cœur. Patienter, offrir, sourire ... avançons ensemble !

Nous avons tous une raison d'être généreux, pour un sourire ou un million, le fossé n'est grand que pour celui qui voit avec les yeux. Je te donne, tu me donnes, nous recevons à notre manière. J'ai des lignes qui s'offrent à vous... quel bonheur !

À celui qui a déjà donné ... merci, à celui qui donnera ... merci. Le cœur vient avec la vie et la générosité s'acquiert avec l'expérience.



Un bonjour, une salutation comme d'autres ... un respect suspect. Avec ton voisin ne sois pas comédien, restes toi-même. Sans haine, ni égoïsme, j'ai inspecté ma vie ; la nuit tombe et tout me ramène à l'éducation. Ce temps où tout me paraissait plus beau, plus vrai sans la braise de ces êtres perdus entre les insultes et les manipulations par l'image.

Disparu dans un style, l'enfant sage a perdu son innocence. Aucune providence dans leurs provisions, il y a bien plus de mensonges que de vérités. J'écris mon histoire, des mots que je sèche sur l'étendoir ... des maux perdus dans le désespoir. Dans ma mémoire le respect avait un goût sublime, des gestes qui animaient l'estime de l'autre.

De temps en temps je m'assois et regarde le monde brûler sans fumée. Je me relève et marche, je croise ces yeux vides, ces visages de mômes innocents et victimes du mépris des autres. Je me laisse percevoir une lumière, je traverse l'histoire, je continue de croire en l'humain, il y a tant de mots qui naissent par le respect.

Louguid Khalid

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 29, 2016 ⏰

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